Prières et offices

Sainte Rencontre ou Présentation du Christ au Temple (2 février)

Présentation du Christ au Temple
Icône de Novgorod (fin XVe s.)

 

TROPAIRE
KONDAKION
ÉPÎTRE DE LA LITURGIE DE L'AVANT-FÊTE
ÉVANGILE DE LA LITURGIE DE L'AVANT-FÊTE
ÉVANGILE DES MATINES
À LA LITURGIE DE LA FÊTE :
    ANTIENNES
    ENTRÉE ET PROKIMENON
    ÉPÎTRE ET ALLÉLUIA
    ÉVANGILE
    MÉGALINAIRE ET CHANT DE COMMUNION
Nouvelle page 1
Nouvelle page 2
 

TROPAIRE
(Ton 1)

Réjouis-toi, Pleine de grâce, Vierge Mère de Dieu,
car de toi s’est levé le Soleil de Justice,
le Christ notre Dieu, illuminant ceux
qui étaient dans les ténèbres.
Réjouis-toi aussi, juste vieillard Siméon,
car dans tes bras tu as porté le libérateur de nos âmes
qui nous permet de prendre part
à sa divine Résurrection.


KONDAKION
(Ton 1)

Seigneur, qui par ta naissance as sanctifié
le sein de la Vierge,
par ta Présentation tu as béni les mains de Siméon.
En venant à notre rencontre tu nous as sauvés,
ô Christ notre Dieu.
Donne en notre temps la paix à ton Église,
affermis nos pasteurs dans ton amour,
toi le seul ami des hommes.


 ÉPÎTRE DE LA LITURGIE
DE L'AVANT-FÊTE
(Ro 8, 28-29)

Frères, nous savons qu'avec ceux qui l'aiment, Dieu collabore en tout pour leur bien, avec ceux qu'il a appelés selon son dessein. Car ceux que d'avance il a discernés, il les a aussi prédestinés à reproduire l'image de son Fils, afin qu'il soit l'aîné d'une multitude de frères ; et ceux qu'il a prédestinés, il les a aussi appelés ; ceux qu'il a appelés, il les a aussi justifiés ; ceux qu'il a justifiés, il les a aussi glorifiés. Que dire après cela ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Lui qui n'a pas épargné son propre Fils mais l'a livré pour nous tous, comment avec lui ne nous accordera-t-il pas toute faveur ? Qui se fera l'accusateur de ceux que Dieu a élus ? C'est Dieu qui justifie. Qui donc condamnera ? Le Christ Jésus, celui qui est mort, que dis-je ? ressuscité, qui est à la droite de Dieu, qui intercède pour nous ?  Qui nous séparera de l'amour du Christ ? la tribulation, l'angoisse, la persécution, la faim, la nudité, les périls, le glaive ? selon le mot de l'Écriture : A cause de toi, l'on nous met à mort tout le long du jour ; nous avons passé pour des brebis d'abattoir. Mais en tout cela nous sommes les grands vainqueurs par celui qui nous a aimés. Oui, j'en ai l'assurance, ni mort ni vie, ni anges ni principautés, ni présent ni avenir, ni puissances, ni hauteur ni profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté dans le Christ Jésus notre Seigneur.


ÉVANGILE DE LA LITURGIE
DE L'AVANT-FÊTE
(Lc 10,19-21)

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : Voici que je vous ai donné le pouvoir de fouler aux pieds serpents, scorpions, et toute la puissance de l'Ennemi, et rien ne pourra vous nuire. Cependant ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous sont soumis ; mais réjouissez-vous de ce que vos noms se trouvent inscrits dans les cieux. " A cette heure même, il tressaillit de joie sous l'action de l'Esprit Saint et il dit : " Je te bénis, Père, Seigneur du ciel et de la terre, d'avoir caché cela aux sages et aux intelligents et de l'avoir révélé aux tout-petits. Oui, Père, car tel a été ton bon plaisir.


ÉVANGILE DES MATINES
(Lc 2, 25-32)

En ce temps-là, il y avait à Jérusalem un homme du nom de Syméon. Cet homme était juste et pieux ; il attendait la consolation d'Israël et l'Esprit Saint reposait sur lui. Et il avait été divinement averti par l'Esprit Saint qu'il ne verrait pas la mort avant d'avoir vu le Christ du Seigneur. Il vint donc au Temple, poussé par l'Esprit, et quand les parents apportèrent le petit enfant Jésus pour accomplir les prescriptions de la Loi à son égard, il le reçut dans ses bras, bénit Dieu et dit : " Maintenant, Souverain Maître, tu peux, selon ta parole, laisser ton serviteur s'en aller en paix ; car mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé à la face de tous les peuples, lumière pour éclairer les nations et gloire de ton peuple Israël. "


À LA LITURGIE DE LA FÊTE :

ANTIENNES

PREMIÈRE ANTIENNE (Ps 44, 2-3)

Mon coeur a fait jaillir un verbe excellent,
et je dis : mon oeuvre est pour le Roi.

Refrain : Par les prières de la Mère de Dieu,
ô Sauveur, sauve-nous. (Refrain)

Ma langue est le roseau d'un scribe agile ;
tu es beau, le plus bel enfant des hommes. (Refrain)

La grâce s'est rependue sur tes lèvres,
aussi tu es béni du Seigneur à jamais. (Refrain)

Gloire au Père... Maintenant... (Refrain)

DEUXIÈME ANTIENNE (Ps 44, 4-7)

Ceins ton épée, vaillant guérier, à ton côté,
chevauche dans l'éclat de ta royale splendeur.

Refrain : Sauve-nous, ô Fils de Dieu,
porté sur les bras du juste Siméon,
nous qui te chantons, alléluia.

Défends la vérité, la bonté, la justice. (Refrain)

Tes flèches sont aiguës, voici les peuples sous ta loi,
ils perdent coeur les ennemis du Roi. (Refrain)

Ton trône, ô Dieu, est pour les siècles des siècles,
sceptre de droiture, le sceptre de ton règne. (Refrain)

Gloire au Père... Maintenant...
Fils unique et Verbe de Dieu...

TROISIÈME ANTIENNE (Ps 44, 11; 13 ; 18)

Écoute, ma fille, regarde et tends l'oreille,
oublie ton peuple et la maison de ton père.

Refrain :
Réjouis-toi, Pleine de grâce, Vierge Mère de Dieu,
car de toi s’est levé le Soleil de Justice,
le Christ notre Dieu, illuminant ceux
qui étaient dans les ténèbres.
Réjouis-toi aussi, juste vieillard Siméon,
car dans tes bras tu as porté le libérateur de nos âmes
qui nous permet de prendre part
à sa divine Résurrection. (Le Tropaire)

Les plus riches du peuple rechercheront ta faveur. (Refrain)

Je célébrerai ton nom d'âge en âge :
que les peuples te louent dans les siècles des siècles ! (Refrain)

Gloire au Père... Maintenant... (Refrain)


ENTRÉE ET PROKIMENON

CHANT D'ENTRÉE

Le Seigneur a fait connaître son salut,
aux yeux des païens il a révélé sa justice.

Sauve-nous, ô Fils de Dieu,
porté sur les bras du juste Siméon,
nous qui te chantons, alléluia.

PROKIMENON (Lc 1, 46-48)

Mon âme magnifie le Seigneur,
et mon esprit exulte de joie en Dieu mon Sauveur.

Verset : Il s'est penché sur son humble servante,
désormais toutes les générations m'appelleront bienheureuse.

 


ÉPÎTRE ET ALLÉLUIA

ÉPÎTRE (He 7, 7-17)

Frères, sans aucun doute, c'est l'inférieur qui est béni par le supérieur. De plus, ici ce sont des hommes mortels qui perçoivent les dîmes, mais là c'est celui dont on atteste qu'il vit. Enfin c'est pour ainsi dire Lévi lui-même, lui qui perçoit la dîme, qui se trouve l'avoir payée en la personne d'Abraham ; car il était encore dans les reins de son aïeul, lorsque Melchisédech se porta à sa rencontre. Si donc la perfection était réalisée par le sacerdoce lévitique - car c'est sur lui que repose la Loi donnée au peuple -, quel besoin y avait-il encore que se présentât un autre prêtre selon l'ordre de Melchisédech et qu'il ne fût pas dit " selon l'ordre d'Aaron " ? -  En effet, changé le sacerdoce, nécessairement se produit aussi un changement de Loi. - Car celui dont ces choses sont dites appartenait à une autre tribu, dont aucun membre ne s'est jamais occupé du service de l'autel. Il est notoire, en effet, que notre Seigneur est issu de Juda, tribu dont Moïse n'a rien dit quand il traite des prêtres. Cela devient encore plus évident si, à la ressemblance de Melchisédech, se présente un autre prêtre, qui ne l'est pas devenu selon la règle d'une prescription charnelle, mais bien selon la puissance d'une vie impérissable. Ce témoignage, en effet, lui est rendu : Tu es prêtre pour l'éternité selon l'ordre de Melchisédech.

ALLÉLUIA (Lc 2, 29 et 32 )

Maintenant, Seigneur, laisse ton serviteur
s'en aller en paix selon ta parole,
car mes yeux ont vu le salut qui vient de toi.
Verset : Lumière qui se révèle aux nations
et gloire de ton peuple Israël.


ÉVANGILE
(Lc 2, 22-40)

En ce temps-là, les parents de l’enfant Jésus le portèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, ainsi qu’il est écrit dans la Loi du Seigneur : « Tout enfant mâle premier-né sera consacré au Seigneur » et pour offrir en sacrifice, suivant ce qui est dit dans la Loi du Seigneur, un couple de tourterelles ou deux jeunes pigeons. Or il y avait à Jérusalem un homme du nom de Siméon. Cet homme était juste et pieux, il attendait la consolation d’Israël et l’Esprit saint reposait sur lui. Il lui avait été révélé par l’Esprit saint qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ du Seigneur. Il vint donc dans le Temple, poussé par l’Esprit, et lorsque les parents apportèrent l’enfant Jésus pour accomplir à son égard les prescriptions de la Loi, il le reçut dans ses bras et bénit Dieu en disant : Maintenant, ô Maître, laisse ton serviteur s’en aller en paix selon ta parole, car mes yeux ont vu ton salut, celui que tu as préparé à la face de tous les peuples, lumière qui se révèle aux nations et gloire de ton peuple Israël. Joseph et la mère de l’enfant étaient émerveillés des paroles prononcées à son sujet. Siméon les bénit et dit à Marie, sa mère : L’enfant que voici sera cause de chute et de relèvement pour un grand nombre en Israël et deviendra un signe qui sera contesté ; jusqu’en ton âme passera le tranchant de l’épée ; ainsi de bien des cœurs se dévoileront les pensées ! Il y avait aussi une prophétesse, Anne, fille de Phanouel, de la tribu d’Aser. Demeurée veuve après sept ans de mariage, elle était parvenue au grand âge de quatre-vingt-quatre ans et ne quittait pas le Temple, servant Dieu par je jeûne et la prière nuit et jour. Survenant, elle aussi, à ce même moment, elle se mit à louer Dieu et parla de l’enfant à tous ceux de Jérusalem qui attendaient la rédemption. Lorsqu'ils eurent accompli tout ce qu'ordonnait la loi du Seigneur, Joseph et Marie retournèrent en Galilée, à Nazareth, leur ville. Or, l'enfant croissait et se fortifiait. Il était rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.


MÉGALINAIRE ET CHANT DE COMMUNION

MÉGALINAIRE

Sainte Mère de Dieu, espérance de tous les chrétiens,
garde sous ta constante protection

ceux qui placent en toi leur espérance.
Dans l'ombre et l'écriture de la Loi,
fidèles, nous voyons le mystère préfiguré :
Tout enfant mâle qui ouvre le sein
doit être consacré au Seigneur.
Fils premier-né, Verbe du Père éternel
et premier-né d'une Mère vierge, nous te magnifions.

CHANT DE COMMUNION (Ps 115, 13)

J'élèverai la coupe du salut
et j'invoquerai le Nom du Seigneur. Alléluia.


 

Dernière modification: 
Jeudi 14 mars 2024