Mise en scène d'Olga Lossky
« Lourmel, 26 octobre 1936 » est une mise en scène de l’atmosphère quotidienne à la maison fondée par sainte Marie de Paris (mère Marie Skobstov) en 1934, au 77, rue de Lourmel dans le XVe arrondissement de Paris. « Lourmel » était à la fois une hospice, une cantine où l'on servait des repas à bas prix, un centre social, culturel et intellectuel et un centre de la vie religieuse. Mère Marie était l'âme et l'énergie dynamisante de Lourmel et pendant trois ans environ père Lev Gillet était l'aumônier de la chapelle de Lourmel, chapelle dédiée à la Protection de la Mère de Dieu et largement décorée par les icônes, les fresques et les broderies de mère Marie.
Pour plus d'informations sur Lourmel, voir une biographie de mère Marie à la page La joie du don - La vie de Mère Marie Skobstov par Hélène Arjakovsky-Klépinine ; et aussi L’ami de mère Marie et Mère Marie et le père Lev Gillet par Élisabeth Behr-Sigel.
Dans cette mise en scène d’Olga Lossky, le père Lev écrit à son amie Élisabeth Behr-Sigel pour lui raconter sa vie quotidienne en tant quaumônier de Lourmel. Nous avons ajouté au texte quelques notes explicatives et des références.
Une représentation de cette pièce a été donnée à lACER-MJO (Action chrétienne des étudiants russes/Mouvement de jeunesse orthodoxe), le dimanche 4 décembre 2005 à la maison du Mouvement au 91, rue Olivier de Serres à Paris.
77, rue de Lourmel, Paris XVe en 1965.
Cet édifice a été détruit et un nouvel immeuble
résidentiel construit à cette emplacement.
LES PERSONNAGES
PÈRE LEV - Père Lev Gillet, prêtre orthodoxe, recteur de la paroisse Sainte-Trinité-et-Sainte-Geneviève-de-Paris, aumônier de la chapelle de la Protection-de-la-Mère-de-Dieu au 77, rue de Lourmel à Paris.
MÈRE MARIE - Mère Marie (Skobtsov), poète, artiste, théologienne, mère de trois enfants, devenue moniale orthodoxe en 1932, fondatrice du centre de Lourmel.
YOURI - Fils de mère Marie ; il a 15 ans en 1936.
ÉLISABETH BEHR-SIGEL - bien qu'elle ne figure pas directement dans la pièce, Élisabeth Behr-Sigel est l'amie du père Lev Gillet, l'amie à qui il adresse sa lettre. Devenue orthodoxe en 1932, elle a enseigné à l'Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge à Paris et a écrit plusieurs livres de théologie et de spiritualité. Elle est décédée le 26 novembre 2005. Pour plus d'informations, voir les pages Élisabeth Behr-Sigel.
Youri Skobtsov à Pâques 1941
Le père Lev est assis à une table. Il écrit à la lumière tremblotante dune bougie.
PÈRE LEV
Lourmel, 26 octobre 1936.
Chère Liselotte,
Cest bien tard dans la nuit que je trouve seulement le temps de vous écrire. Tout est calme ici, le centre est enfin plongé dans les quelques rares heures de silence qui marquent le cur de la nuit. Lunique moment où je puisse espérer connaître un peu de quiétude, réfléchir la tête libre, sans ce vacarme continuel qui anime habituellement la pièce commune.
Cette journée qui sachève a été comme toutes les autres depuis les débuts de mon service daumônier à Lourmel : à la fois banale et poignante. La misère ne cesse de frapper à notre porte, à tel point quon en viendrait à la croire normale, et cependant la même émotion unique métreint toujours lorsque je croise le regard dun de ces orphelins affamés, lorsque la plainte éternelle des mères venues quémander un bol de soupe parvient à mon oreille. On croirait que tout ce que le monde compte dinjustice, de peine, de désespoir sest donné rendez-vous au 77 de la rue de Lourmel. Le rebut de la terre afflue ici, comme aimanté par une force puissante de laquelle tous attendent un soulagement. Cette force, elle a sa source dans les deux bras vigoureux et infatigables de la mère Marie.
Quelles que soient les situations auxquelles elle doit faire face ici, mère Marie garde toujours derrière ses lunettes ce regard brun et chaleureux qui ma tant frappé lors de notre première rencontre. Cétait au congrès de lACER (1), il y a une dizaine dannées, à Clermont-en-Argonne. Le jour de la Saint Pierre et Paul, jai célébré lune de mes premières liturgies, étant entré depuis peu dans la communion de lÉglise orthodoxe. Lorsque je suis sorti avec la croix pour la tendre à la vénération des fidèles, il y a eu comme un instant de confusion dans lassistance. Personne nosait avancer. Cette hésitation serait devenue pénible pour moi si la secrétaire de lACER, qui sappelait encore Élisabeth, navait fendu la foule pour venir la première vénérer la croix.
Étrange caractère que celui de cette moniale qui ne fréquente guère la petite chapelle où jofficie quotidiennement. Elle est trop occupée à servir à manger, écouter les doléances des nouveaux arrivants, écrire un article pour la revue de lAction orthodoxe (2), courir après un cageot de légumes quun marchand des halles lui propose au rabais. Une population indescriptible frappe quotidiennement à la porte du centre. Cest un étrange pandémonium : nous avons des jeunes filles, des fous, des expulsés, des chômeurs et, en ce moment, le chur de lOpéra russe.
[(1) ACER - Action chrétienne des étudiants russes, association fondée en 1923 par des intellectuels russes émigrés. Mère Marie, alors Élisabeth Skobtsov, faisait partie du bureau exécutif de l’ACER en qualité de secrétaire itinérante de 1926 à 1932. Père Lev prêchait souvent aux rencontres de l'ACER.]
[(2) Action orthodoxe - revue fondée par mère Marie, dont il n'y eut qu'un seul numéro, en 1939.]Vocalises du chur. Lumière. À lautre bout de la table sur laquelle écrit le père Lev, Youri est penché sur sa version latine. Mère Marie nettoie avec énergie la table encombrée.
MÈRE MARIE, à Youri.
Tu es passé chez le crémier voir sil restait du lait ? Youri, je te parle !
YOURI, relevant la tête de sa feuille avec lassitude.
« Orto iam sole », cest un ablatif absolu, ça ?
MÈRE MARIE
Vas-y maintenant, autrement il naura plus rien.
Mère Marie attrape un plateau de tasses posé sur le piano. Le père Lev se lève et vient se pencher au dessus de lépaule de Youri.
PÈRE LEV
Cest un complément circonstanciel de temps.
MÈRE MARIE, distribuant les tasses au premier rang du public.
Bonjour, Natacha, bien dormi ? Et toi, Grigori, ce courant dair dans ta chambre, tu as réussi à le boucher avec le chiffon que je tai donné ? Ah, Varvara Ivanovna, il va falloir penser à vous trouver un nouveau châle, celui-là devient un vrai sac de trous par dessus son épaule : Youri, le lait !
PÈRE LEV, à Youri.
Tu devrais y aller avant que ta mère ne sénerve. Je vais voir ce que je peux faire, avec ton ablatif absolu.
Youri sort, le père Lev sassied à sa place. Mère Marie sert du thé dans les tasses.
MÈRE MARIE
Dépêchez-vous, la Société de philosophie religieuse (3) se réunit à 10 heures et jaimerais bien quon puisse saccouder à la table sans devoir balayer avec ses manches les miettes du petit déjeuner.
[(3) Société de philosophie religieuse - association de rencontre et de discussion fondée par le philosophe-théologien russe Nicholas (Nicolaï) Berdiaev, qui se réunissait au centre de Lourmel.]
Les vocalises du chur se font plus fortes.
PÈRE LEV, à mère Marie.
Vous croyez quon va sentendre penser avec ce vacarme ?
MÈRE MARIE
Je lespère bien, Nicolaï doit parler de la notion de lêtre en communion daprès saint Maxime le Confesseur. Je suis inquiète pour Varvara, elle dort très mal, vous avez vu ces grandes cernes violettes qui lui entourent les yeux ?
PÈRE LEV
Et vous, mère Marie. Est-ce que vous prenez seulement le temps de dormir la nuit ? Vous ne vous sentez pas fatiguée ?
MÈRE MARIE
Je suis extenuée, voulez-vous dire. Avant-hier, je me suis endormie dans la queue pour acheter le pain, sur lépaule de ma voisine.
PÈRE LEV
Vous devriez vous ménager un peu plus. Prendre soin de vous. Où iraient tous ces malheureux si vous disparaissiez ? Ce que vous faites, personne dautre que vous nest en mesure den supporter le poids.
MÈRE MARIE
Vous vous trompez, ce nest pas moi qui agis. Qui serait-je pour prétendre faire quoi que ce soit ? Je ne suis personne mais ma destinée est immense. Une force terrible, qui nest pas la mienne, ma été donnée, et elle mécrase. Je sens tout simplement par moments que Dieu me prend par la peau du cou et me force à faire ce quil veut. Est-ce que ce nest pas lheure des matines, père Lev ? Soyez gentil, allez occuper tout le monde à léglise, que je puisse nettoyer tranquillement le plancher de la salle commune. Quelquun a renversé de la confiture et on a les semelles qui collent à chaque pas. Que fait Youri, il va être trop tard pour le lait !
Noir. La musique sarrête brusquement. Ne reste que la lueur de la bougie, que le père Lev approche de sa feuille.
PÈRE LEV
« Orto iam sole » Le matin étant déjà venu
Il continue sa lettre.
Dans cette obscurité qui enveloppe tant de malheureux, les yeux de mère Marie sont une lumière, la promesse de ce jour sans crépuscule dont parlent les hymnes de Pâques. Avec une tasse, un geste, un sourire, mère Marie donne tant damour. Elle se donne tout entière dans la plus simple tranche de pain.
Ce matin, la Société de philosophie religieuse présidée par notre ami Nicolas Berdiaev sest réunie et mère Marie nous a lu un texte quelle a écrit sur le second commandement de lÉvangile (4) pour le journal de notre Action Orthodoxe.
[(4) « Le second commandement de l’Évangile » - Essai de mère Marie publié dans lunique numéro de la revue Action orthodoxe (en russe) en 1939. Traduction dans Contacts, no. 51, 1965 ; repris dans Mère Marie Skobtsov, Le sacrement du frère, Cerf/Le Sel de la Terre, 2001.]
Lumière. Autour du père Lev se sont assis les deux choristes. Mère Marie debout, lunettes sur le bout de son nez, un papier à la main, sadresse à lassistance.
MÈRE MARIE
Comment la personne humaine réalise-t-elle pleinement sa vocation ? LÉvangile nous indique deux commandements principaux à suivre : « Tu aimeras le Seigneur de tout ton cur, de toute ton âme et de tout ton esprit, » et : « Tu aimeras ton prochain comme toi même. » On ne peut pas dissocier ces deux commandements. La voie vers Dieu mène à lamour de lhomme. Lhomme est fait à limage et à la ressemblance de Dieu, cest le Temple de lEsprit-Saint, licône incorruptible de la Divinité. La communion entre les hommes est un grand mystère. Jai essayé den donner quelques définitions à partir des grands penseurs russes dont nous sommes les héritiers.
Elle lit :
La pensée russe, depuis plus dun siècle et de multiples manières, na cessé dexplorer ce que signifie donner son âme pour autrui. Elle a essayé de montrer la voie de lamour, la voie de la vraie communion humaine qui, par sa profondeur même, devient communion avec Dieu.
Nous pouvons puiser chez les philosophes russes des quantités déléments, des réponses aux questions les plus tragiques, des solutions aux problèmes apparemment les plus insolubles. Osons le dire : le thème fondamental de la pensée russe au XIXe siècle a été le second commandement de lÉvangile, sous tous ses aspects dogmatiques, moraux, philosophiques et sociaux.
Youri rentre discrètement, les mains vides, et vient sasseoir très doucement, lair penaud. Mère Marie stoppe sa lecture et le regarde par dessus ses lunettes dun air insistant. Youri ouvre ses paumes et hausse les épaules.
YOURI, chuchotant.
Plus de lait
MÈRE MARIE, reprenant sa lecture après avoir foudroyé son fils du regard.
Notre mission est donc claire, comme elle lest pour tous les orthodoxes qui senracinent dans lÉglise et sont imprégnés de cette philosophie religieuse russe : nous devons transformer en indications concrètes pour notre vie intérieure et notre action dans le monde tous les principes théoriques que cette pensée a développés.
Nous sommes appelés à incarner, dune manière vivante et créative, les fondements de notre Église. Nous sommes appelés à opposer le mystère de la véritable communion aux relations mensongères entre les hommes. Cest, en effet, la seule voie où peut sexprimer lamour du Christ, la seule voie de la vie.
Rassurez-vous. Il ny a là rien de systématique. Nous désirons simplement tenter de vivre comme nous lenseigne le second commandement du Christ, qui doit déterminer toute notre attitude à légard des hommes dans cette vie sur terre. Nous désirons essayer de vivre dune manière telle que ceux du dehors puissent pressentir dans la voie chrétienne la seule possibilité de salut, la beauté suprême, la vérité qui surmonte toute négation.
Parviendrons-nous à incarner nos espérances ? Nous ne le savons pas. À la limite, cest luvre de Dieu. Mais, avec la volonté du Seigneur, son aide et sa grâce, chacun de nous est appelé à sengager de toutes ses forces, à ne pas craindre leffort le plus dur, à donner son âme pour ses amis. Oui, chacun de nous est, ascétiquement et dans un sacrifice damour, appelé à suivre le Christ jusquau Golgotha qui lui est destiné.
Mère Marie enlève ses lunettes et lève les yeux vers lassistance.
MÈRE MARIE
Cest le thème de ma vie. Au Jugement Dernier, on ne me demandera pas si jai pratiqué avec succès les exercices de lascétisme, et combien jai fait de génuflexions et de prosternations. On me demandera si jai nourri ceux qui avaient faim, si jai vêtu ceux qui étaient nus, si jai visité les malades et les prisonniers, et on ne me demandera que cela. De tout mendiant, de tout affamé et prisonnier, le Sauveur dit : « Moi, jai eu faim et soif, jai été malade et en prison ». Songez quil place le signe de légalité entre chaque malheureux et lui-même. Je lai toujours su, mais à présent, cela ma comme transpercée.
Noir. Le père Lev continue sa lettre.
PÈRE LEV
À midi, nous avons eu une scène pénible, que lintervention de mère Marie a rendu émouvante. Une des femmes du foyer a profité de ce que la plupart des gens assistaient à la conférence pour voler de largent à sa voisine de chambre. Cest une alcoolique qui promet chaque matin de ne pas boire et rentre chaque soir en titubant. Lorsque la voisine est venue dénoncer publiquement le vol, mère Marie a glissé un billet à elle derrière le canapé et la brandi sous le nez de la plaignante. « Voyez combien il est imprudent daccuser autrui sans avoir examiné laffaire de près. Largent était simplement tombé derrière le canapé. » La malheureuse alcoolique sest jetée aux pieds de mère Marie pour lui demander pardon. De telles scènes sont quotidiennes, ici. La faim et la misère enlèvent toute humanité aux gens. Sous le regard damour de mère Marie, qui voit en chacun le Christ lui même, leur cur fond pourtant. Ils deviennent comme des enfants.
Lumière. Le chur entonne une chanson russe. Mère Marie est assise devant la table et coud. Youri a toujours le nez dans sa version latine.
MÈRE MARIE, aux chanteurs, une fois le chant terminé.
Bravo, superbe, très beau ! Ca va être un spectacle magnifique. Dautant que la salle du Châtelet est un petit peu plus grande quici et vous ne risquerez pas de réveiller tout le voisinage.
PÈRE LEV
Cest une nouvelle bannière déglise que vous êtes en train de nous broder ?
MÈRE MARIE
Pas du tout, je reprise les chaussettes de ce pauvre Grigori. Avec lhiver et sa mauvaise couverture, il finira par se réveiller les pieds congelés. Demain, Youri, tu me feras le plaisir daller chez le crémier à la première heure. Il ma promis de me réserver une baratte de fromage frais, avec lequel on va pouvoir faire des tartes pour la fête de la paroisse.
Elle soupire.
Cette journée ma achevée Voyez-vous, père Lev, je suis parfois fatiguée de ces grandes discussions déclamatoires. On a beaucoup parlé de « vie spirituelle » ce matin. Les gens en parlaient avec sincérité et je les crois. Pendant ce temps, moi je me disais : je ne possède pas la vie spirituelle telle quils la décrivent. Si on ouvrait mon crâne, on ny trouverait que des comptes, des reçus et des calculs.
Mère Marie se lève pour ranger la table, ramasser les tasses du premier rang.
PÈRE LEV
Chacun développe son mode de relation personnel avec Dieu. Certains vont le rencontrer dans une prière fervente, dautres dans le regard de leur prochain. Les deux voies ne sopposent pas, au contraire. Elles se complètent.
YOURI
« Orto », ça doit être un adjectif verbal. Mais de quel verbe
Mère Marie sort avec son plateau de tasses.
PÈRE LEV
Cest le supin du verbe « ortare ».
YOURI
Qui veut dire ?
PÈRE LEV
« Se lever ».
YOURI
« Orto iam sole » Le soleil sétant déjà levé ?
PÈRE LEV
Exactement. Ca désigne laurore. Cette première lueur du jour de la Résurrection où les femmes se rendent au tombeau de Jésus. Une lueur toute faible encore mais suffisante pour trouer lobscurité et donner lespoir du grand jour.
YOURI, étouffant un bâillement.
Bon, et bien moi je vais aller lattendre dans mon lit, laurore.
Il se lève.
Noir. Le père Lev achève sa lettre.
PÈRE LEV
À cause de laffluence des malheureux au centre de Lourmel, Youri a laissé sa chambre et dort dans le couloir. Et nous ne sommes encore quà lautomne. Je nose pas imaginer où nous logerons ceux qui sont encore dans la rue dès que les mois dhiver feront sentir leur rigueur. Jespère vous revoir avant. Viendrez-vous à Paris courant novembre ? Comment se porte votre mari et vos petites filles ? Il me reste quelques lignes avant de clore cette lettre et jy recopie un poème de mère Marie quelle ma fait lire, il y a quelques jours.
De la sainteté, des oeuvres, de la dignité,
On nen trouve point chez moi.
Pourquoi mavoir choisie ?
Pourquoi me donner douïr cette rumeur dune armée céleste ?
Je puis seulement lever les bras.
Ne saurais dire qui a frappé à ma porte, ni quand...,
Mappelant à lutter contre tous les maux,
Contre la Mort même.
Ô coeur, connais ta devise. Quelle brille sur tes étendards :
Inscris sur ta bannière : « Nous exulterons dans le Seigneur ! »
Alors ton cantique retentira dans lembrasement des flammes,
Alors, mon coeur, tu accueilleras la Grâce.(5)[(5) « De la sainteté » - Poème de mère Marie publié dans Mat’ Mariia (en russe), La Presse française et étrangère, Paris, 1947. Traduction par Élisabeth Behr-Sigel dans « Pour le 20e anniversaire de la mort de Mère Marie Skobstov », Contacts, Vol. 17, 1965.]
Le père Lev souffle la bougie.
Reproduit avec l'aimable
autorisation d'Olga Lossky.
Introduction aux Pages Sainte Marie de Paris
Introduction aux Pages Père Lev Gillet
Début de la Page
Page d'Accueil
Dernière mise à jour : 11-01-06