Vie liturgique et sacramentelle

L'Initiation chrétienne - Baptême et chrismation

Icône de la Théophanie

Icône de la Théophanie -
le Baptême du Christ

(Novgorod, Russie, fin 15e siècle)


Le texte des offices suit celui du Grand Euchologe Sacerdotal du Père Denis Guillaume (Diaconie Apostolique, 1992). Nous avons inclus plusieurs prières et offices qui normalement précèdent le baptême, notamment la « Prière sur la mère le jour de sa délivrance », « L’imposition du nom (de l’enfant) le huitième jour après la naissance » et « L’introduction (de l’enfant, ainsi que la mère) dans l’église le quarantième jour après la naissance ». Le baptême comprend l’office du Catéchuménat avec les exorcismes et l’office du Baptême, qui inclut également la Chrismation. Les prières de l’Ablution et la Tonsure suivent habituellement le baptême.

Le livre du Père Alexandre Schmemann : D'eau et d'Esprit : Étude liturgique du baptême (Desclée de Brouwer, coll. Théophanie, 1987) est le meilleur commentaire d'un théologien et liturgiste orthodoxe moderne sur les sacrements de l'initiation chrétienne. Les Pages Orthodoxes la Transfiguration offrent, sur demande par courrier électronique thabor11@yahoo.ca), des extraits de ce livre en format Word. Les extraits portent notamment sur la symbolique de la matière « eau » dans le baptême, le parallèle entre le baptême et la Mort et la Résurrection du Christ et le sens mystique de la chrismation en tant que « don de l'Esprit-Saint ». Le texte complet de cet office est également disponible sur demande en format Word.


PRIÈRE SUR LA MÈRE AU JOUR
DE SA DÉLIVRANCE
IMPOSITION DU NOM LE HUITIÈME JOUR
APRÈS LA NAISSANCE
INTRODUCTION DANS L’ÉGLISE
LE QUARANTIÈME JOUR APRÈS LA NAISSANCE
PRIÈRE SUR UNE FEMME AYANT AVORTÉ
OFFICE DU CATÉCHUMÉNAT
OFFICE DU SAINT BAPTÊME
PRIÈRES DE L’ABLUTION
PRIÈRES POUR LA TONSURE

PRIÈRE SUR LA MÈRE
AU JOUR DE SA DÉLIVRANCE

PRÊTRE : Prions le Seigneur.

Maître et Seigneur tout-puissant, qui guéris toute faiblesse et toute maladie, guéris aussi ta servante N., qui vient d’enfanter, et fais qu’elle se relève de la couche où elle gît ; car, selon la parole du prophète David, c’est dans l’iniquité que nous fûmes conçus et tous, nous sommes impurs en présence de toi. Garde-la, ainsi que l’enfant qu’elle a fait naître ; à l’ombre de tes ailes protège-la, dès aujourd’hui et jusqu’à sa fin dernière, par l’intercession de la très-pure Mère de Dieu et de tous les Saints. Car tu es béni dans les siècles des siècles. Amen.

Prions le Seigneur.

Maître et Seigneur notre Dieu, toi qui es né de notre Dame, la très-pure Mère de Dieu et toujours-vierge Marie, qui fus couché comme nouveau-né dans une crèche et porté dans les bras comme un nourrisson, aie pitié de ta servante N., qui vient de mettre au monde cet enfant ; pardonne-lui ses fautes volontaires et involontaires ; garde-la de l’emprise du démon ; préserve son nouveau-né de tout poison, de toute malveillance, de toute inquiétude provoquée par l’ennemi, et des esprits mauvais, le jour comme la nuit. Sous ta main puissante garde-la, lui accordant un prompt rétablissement ; purifie-la et guéris ses douleurs, donne à son âme et à son corps vigueur et santé ; réconforte-la par l’éblouissante clarté de tes Anges et protège-la de tout assaut des invisibles esprits. Oui, Seigneur, éloigne d’elle faiblesse et maladie, envie et jalousie, sortilège et mauvais œil ; en ta grande miséricorde, aie pitié d’elle et de son enfant, purifie son corps, délivre ses entrailles de toutes sortes de complications. Dans ta bienveillance et compassion, accélère le rétablissement de son corps affaibli, et fais que son nouveau-né puisse un jour se prosterner dans le temple terrestre que tu as préparé pour glorifier ton saint nom. Car à toi revient toute gloire, tout honneur et toute adoration, Père, Fils et Saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen.

Prions le Seigneur.

Seigneur notre Dieu, qui as bien voulu descendre des cieux et naître de la sainte Mère de Dieu et toujours-vierge Marie pour le salut des pécheurs que nous sommes ; toi qui connais la faiblesse de la nature humaine, accorde ta grâce et ta miséricorde à ta servante N., qui vient d’enfanter. Toi-même, Seigneur, tu as dit : "Croissez et multipliez, emplissez la terre et soumettez-la." C’est pourquoi nous aussi, tes serviteurs, nous te prions et, rendus confiants par ta clémence et ton amour des hommes, nous invoquons avec crainte le saint nom de ta royauté : regarde du haut du ciel et vois notre impuissance de condamnés ; accorde ta grâce à ta servante N. et à toute la maison où est né cet enfant, à tous ceux qui lui sont proches et se trouvent en ce lieu ; car tu es un Dieu de bonté, plein d’amour pour les hommes, et seul tu as le pouvoir de remettre les péchés, par les prières de la sainte Mère de Dieu et de tous les Saints. Car à toi revient toute gloire, tout honneur et toute adoration, Père, Fils et Saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen.


IMPOSITION DU NOM
LE HUITIÈME JOUR APRÈS LA NAISSANCE

Cette prière se fait devant les portes de la nef, c’est-à-dire dans le vestibule de l’église.

PRÊTRE : Béni soit notre Dieu, en tout temps,
maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles.

LECTEUR : Amen. Gloire à toi, notre Dieu, gloire à toi.

Roi du ciel, Consolateur, Esprit de Vérité.
Toi qui es partout présent et qui remplis tout,
Trésor de grâces et Donateur de vie, viens et demeure en nous,
purifie-nous de toute souillure et sauve nos âmes, toi qui es bonté.

Saint Dieu, Saint Fort, Saint Immortel, aie pitié de nous. (3 fois)

Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit,
maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.

Très Sainte Trinité, aie pitié de nous ;
Seigneur, remets-nous nos péchés ;
Maître, pardonne-nous nos iniquités ;
Saint, visite-nous et guéris nos infirmités à cause de ton Nom.

Kyrie eleison, Kyrie eleison, Kyrie eleison.

Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit,
maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.

Notre Père qui es aux cieux, que ton Nom soit sanctifié,
que ton règne arrive, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel ;
donne-nous aujourd’hui notre pain substantiel,
remets-nous nos dettes comme nous remettons à nos débiteurs.
Et ne nous soumets pas à l’épreuve, mais délivre-nous du Malin.

PRÊTRE : Car à toi appartiennent le règne, la puissance et la gloire, Père, Fils et Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.

LECTEUR : Amen.

L’on chante le tropaire du jour ou celui du saint patron de l’église. Le Prêtre fait le signe de croix sur le front, la bouche et la poitrine de l’enfant, et il dit cette prière :

PRÊTRE : Prions le Seigneur.

Seigneur notre Dieu, nous te prions, et nous te demandons que la lumière de ton visage brille sur ton serviteur (ou ta servante) N., et que la Croix de ton Fils unique soit imprimée dans son coeur et ses pensées, afin qu’il (qu’elle) fuie la vanité du monde et tout mauvais conseil de l’ennemi et qu’il (qu’elle) soit fidèle à tes commandements. Et donne-lui, Seigneur, de conserver ton saint nom sans le renier, d’être agrégé(e) en temps voulu à ta sainte Église et de parvenir à la perfection grâce aux redoutables mystères de ton Christ, afin qu’ayant vécu selon tes préceptes et gardé intacte l’empreinte du baptême, il (elle) obtienne dans ton royaume le bonheur des élus.

Par la grâce et l’amour pour les hommes de ton Fils unique, avec lequel tu es béni ainsi que ton très-saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles.

LECTEUR : Amen.

Prenant l’enfant dans ses bras, le Prêtre se tient devant les portes de la nef ou devant l’icône de la très-sainte Mère de Dieu et il trace, avec l’enfant, un signe de croix en disant ou chantant ce tropaire (ton 1) :

PRÊTRE :

Réjouis-toi, Pleine de grâce, Vierge Mère de Dieu, * car de toi s’est levé le Soleil de justice, * le Christ notre Dieu, illuminant ceux qui étaient dans les ténèbres. * Réjouis-toi aussi, juste vieillard Siméon, * car dans tes bras tu as porté le libérateur de nos âmes, * qui nous permet de prendre part * à sa divine Résurrection.

Le Prêtre dit le Congé :

PRÊTRE :

Que le Christ notre vrai Dieu, par l’intercession de sa Mère toute pure et immaculée, des saints et illustres Apôtres et de tous les Saints, ait pitié de nous et nous sauve, lui qui est bon et qui aime les hommes.


INTRODUCTION DANS L’ÉGLISE
LE QUARANTIÈME JOUR APRÈS LA NAISSANCE

Le quarantième jour, l’enfant est de nouveau porté au temple, pour être introduit dans l’Église. Il est porté par la mère, accompagnée du parrain désigné pour le baptême. Le Prêtre dit : Béni soit notre Dieu, et l’on récite les prières initiales (voir ci-haut). Puis on dit ou chante le tropaire du jour ou celui du Saint occurrent, Gloire au Père... Maintenant.., et le théotokion (ton 1) : Par les prières de tous les Saints et de la Mère de Dieu, * Seigneur, donne-nous ta paix et prends pitié de nous, * toi le seul compatissant.

La mère, portant l’enfant, incline la tête, et le Prêtre fait sur eux le signe de la croix. Touchant la tête de la mère, il dit cette prière :

PRÊTRE : Prions le Seigneur.

Seigneur Dieu tout-puissant, Père de notre Seigneur Jésus Christ, toi qui par ta parole as créé tout être, rationnel ou privé de raison, toi qui du non-être as conduit l’univers à l’existence, nous t’en prions et te le demandons : purifie ta servante N., qui s’approche de ta sainte église, afin qu’elle puisse dignement prendre part à tes saints mystères. Bénis l’enfant qu’elle a fait naître, fais-le croître, sanctifie-le, donne-lui sagesse, prudence et raison ; car c’est toi qui l’as amené à la vie et lui as montré la lumière sensible, pour qu’il soit jugé digne également, au temps que tu as fixé, de la lumière spirituelle et soit agrégé à ton saint troupeau ; grâce à ton Fils unique, avec lequel tu es béni, ainsi que ton très-saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles.

LECTEUR : Amen.

PRÊTRE : Paix à tous.

LECTEUR : Et à ton esprit.

PRÊTRE : Inclinez la tête devant le Seigneur.

LECTEUR : Devant toi, Seigneur.

PRÊTRE :

Seigneur notre Dieu, qui es venu pour le salut du genre humain, viens aussi sur ta servante N. et permets-lui, par le ministère vénérable de tes prêtres, l’entrée au temple de ta gloire ; rends-la digne de participer aux précieux corps et sang de ton Christ. Purifie son corps et son âme au terme de ces quarante jours, afin qu’elle puisse entrer dans ton saint temple et glorifier avec nous ton nom très-saint, Père, Fils et Saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles.

LECTEUR : Amen.

Le Prêtre fait un signe de croix sur l’enfant et dit sur lui cette autre prière :

PRÊTRE : Prions le Seigneur.

Seigneur notre Dieu, qui le quarantième jour fus amené comme un petit enfant au Temple de la loi par ta sainte Mère la Vierge Marie et fus porté sur les bras du juste Siméon, toi-même, Seigneur tout-puissant, bénis cet enfant amené ici pour t’être présenté comme au Créateur de l’univers. Fais-le croître pour toute oeuvre bonne qui te soit agréable, en éloignant de lui toute puissance ennemie par l’imposition du signe de ta Croix, car tu es, Seigneur, celui qui protège les enfants. Puisse-t-il, par le saint baptême, obtenir la part des élus de ton royaume, protégé avec nous par la grâce de la sainte, consubstantielle et indivisible Trinité. Car à toi revient toute gloire, action de grâce et adoration, ainsi qu’à ton Père éternel et à ton très-saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles.

LECTEUR : Amen.

PRÊTRE : Paix à tous.

LECTEUR : Et à ton esprit.

PRÊTRE : Inclinez la tête devant le Seigneur.

LECTEUR : Devant toi, Seigneur.

PRÊTRE :

Dieu et Père tout-puissant, par l’éclatante voix du prophète Isaïe tu nous avais d’avance annoncé la conception virginale de ton Fils unique et notre Dieu qui, sur la fin des temps, par ta bienveillance et la coopération du Saint Esprit, pour notre salut et dans sa miséricorde infinie, a voulu naître de la Vierge et devenir petit enfant ; puis, selon l’usage de ta sainte Loi, après que furent accomplis les jours de purification, souffrit qu’on l’amenât au Temple, lui, le véritable auteur de la Loi, et se laissa porter sur les bras du juste Siméon ; de ce mystère nous reconnaissons l’anticipation dans l’image de la braise et de la pince révélée par le susdit prophète, mystère dont nous, fidèles, trouvons l’imitation dans la grâce. Toi-même, Seigneur qui protèges les enfants, bénis maintenant ce nouveau-né et ceux qui ont charge de lui. * Rends-le digne, en temps opportun, de renaître par l’eau et l’Esprit agrège-le au saint troupeau de tes spirituelles brebis sur lesquelles est invoqué le nom de ton Christ.

Car tu habites dans les hauteurs et tournes ton regard vers les humbles, et nous te rendons gloire, Père, Fils et Saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles.

LECTEUR : Amen.

(Si l’enfant a déjà été baptisé à la maison et qu’il est présenté à l’église pour compléter la cérémonie, on omet le passage entre l’astérisque [*] et l’ecphonèse, ou même toute la prière.)

Le Prêtre prend l’enfant et trace, avec lui, un signe de croix devant les portes de la nef en disant :

PRÊTRE : Le serviteur (ou la servante) de Dieu N. entre dans l’église,
au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit,
maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles.

LECTEUR : Amen.

Puis le Prêtre porte l’enfant dans l’église en disant :

PRÊTRE : Il (Elle) entrera dans ta maison et se prosternera devant ton temple saint.

Arrivé au milieu de la nef, il dit :

Le serviteur (ou la servante) de Dieu N. entre dans l’église, au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles.

LECTEUR : Amen.

PRÊTRE : Au milieu de l’église il (elle) te chantera.

Arrivé devant les portes saintes, le Prêtre dit :

Le serviteur (ou la servante) de Dieu N. entre dans l’église, au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles.

LECTEUR : Amen.

Si c’est un garçon, il le porte dans le sanctuaire et fait le tour de l’autel ; si c’est une fille, il s’arrête aux portes saintes ; le Prêtre dit ou chante :

Maintenant, ô Maître, laisse ton serviteur * s’en aller en paix selon ta parole, * car mes yeux ont vu ton salut, * celui que tu as préparé à la face de tous les peuples, * lumière qui dissipera les ténèbres des nations * et gloire de ton peuple Israël.

Puis il dépose l’enfant à la porte du sanctuaire. Le parrain fait trois signes de croix, prend l’enfant et s’éloigne. Le Prêtre renvoie les fidèles, avec la formule habituelle du Congé (voir ci-haut).


PRIÈRE SUR UNE FEMME AYANT AVORTÉ

Le Prêtre ayant dit : Béni soit notre Dieu…, on récite les prières initiales (voir ci-haut), puis on chante le tropaire du jour.

PRÊTRE : Prions le Seigneur.

Maître et Seigneur notre Dieu, toi qui es né de la sainte Mère de Dieu et toujours-vierge Marie et reposas dans une crèche comme enfant nouveau-né, en ta grande miséricorde aie pitié de ta servante N. pour la faute volontaire ou involontaire qui a causé la mort et l’avortement de ce qu’elle avait conçu ; pardonne-lui tout péché, volontaire ou involontaire, et garde-la de toute embûche du démon ; purifie-la et guéris ses douleurs, donne à son âme et à son corps vigueur et santé ; réconforte-la par l’éblouissante clarté de tes Anges et protège-la de tout assaut des invisibles esprits. Oui, Seigneur, éloigne d’elle faiblesse et maladie, purifie son corps et délivre ses entrailles de toutes sortes de complications. Dans l’abondance de ta compassion, accélère le rétablissement de son corps affaibli et fais qu’elle se relève de la couche où elle gît ; car c’est dans le péché et l’iniquité que nous fûmes conçus et tous, nous sommes impurs en présence de toi, Seigneur ; avec crainte nous te crions et disons : regarde du haut du ciel et vois notre impuissance de condamnés ; fais grâce à ta servante N. pour la faute volontaire ou involontaire qui a causé la mort et l’avortement de ce qu’elle avait conçu ; en ta grande miséricorde, aie pitié aussi de ceux qui lui sont proches et se trouvent en ce lieu ; car tu es un Dieu de bonté, plein d’amour pour les hommes, et seul tu as le pouvoir de remettre les péchés, par les prières de ta Mère très-pure et de tous les Saints.

Car à toi revient toute gloire, tout honneur et toute adoration, Père, Fils et Saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen.


OFFICE DU CATÉCHUMÉNAT

Le Prêtre, revêtu de l’étole, se rend au narthex ou vestibule de l’église. Il dénoue la ceinture de qui doit être baptisé, lui ôte ses vêtements et le déchausse, puis le place face à l’orient, vêtu d’une seule tunique, sans ceinture, tête nue et pieds nus, tenant les bras abaissés. Il lui souffle trois fois sur le visage en forme de croix, trace trois signes de croix, du front à la poitrine et d’une épaule à l’autre, et lui impose la main en disant :

PRÊTRE : Prions le Seigneur

En ton nom, Seigneur Dieu de vérité, en celui de ton Fils unique et de ton Saint Esprit, j’impose la main sur ton serviteur (ou ta servante) N., qui est jugé(e) digne de recourir à ton saint nom et d’être gardé(e) à l’ombre de tes ailes. Éloigne de lui (d’elle) l’antique erreur, remplis-le (-la) de foi, d’espérance et d’amour envers toi, afin qu’il (qu’elle) comprenne que tu es le seul Dieu véritable, avec ton Fils unique, notre Seigneur Jésus Christ, et ton Saint Esprit. Donne-lui de marcher selon tes commandements et d’observer ton bon plaisir ; car C’est en agissant ainsi que tout homme vivra. Inscris-le (-la) dans ton livre de vie, agrège-le (-la) au troupeau de ton héritage, pour qu’en lui (qu’en elle) soit glorifié ton saint nom, celui de ton Fils bien-aimé, notre Seigneur Jésus Christ, et celui de ton Esprit vivifiant. Que toujours tes yeux le (la) regardent avec bonté, que tes oreilles écoutent sa prière. Fais qu’il (qu’elle) trouve la joie dans l’oeuvre de ses mains et dans toute sa lignée, afin qu’il (qu’elle) te rende grâces, se prosterne devant toi et glorifie ton nom grand et sublime, et sans cesse te loue tous les jours de sa vie.

Car les puissances des cieux chantent ta louange, et nous te rendons gloire, Père, Fils et Saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles.

CHŒUR : Amen.

EXORCISME 1

PRÊTRE : Prions le Seigneur.

Le Seigneur t’exorcise, Satan, cari ! est venu dans ce monde et fixa sa demeure parmi les hommes pour abolir ta tyrannie et délivrer le genre humain ; sur la croix il triompha des puissances ennemies, quand le soleil s’est obscurci, que la terre a chancelé, que les tombeaux se sont ouverts et que de nombreux saints ressuscitèrent en leur corps ; par sa mort il a détruit la mort, c’est-à-dire toi-même, le Diable. Je t’exorcise par le Dieu qui a montré l’arbre de vie, puis établit les Chérubins et le glaive de feu brandi pour le garder. Honni sois-tu, retire-toi ! Je t’exorcise par celui qui marcha sur la surface de la mer comme sur la terre ferme et menaça le vent et le tumulte des flots ; celui dont le regard dessèche l’océan, celui dont la menace fait fondre les montagnes. C’est lui qui maintenant encore te commande par nous. Tremble et va-t’en, retire-toi de cette créature et ne reviens pas ; n’essaie pas de t’y cacher ni d’aller à sa rencontre ou de l’influencer, que ce soit de nuit, le matin ou à midi ; mais retourne dans ton enfer jusqu’au grand jour préparé pour le jugement. Crains le Dieu qui siège sur le trône des Chérubins et qui voit jusqu’au fond des océans, devant qui tremblent les Anges, les Archanges, les Trônes, les Dominations, les Principautés, les Puissances, les Vertus, les Chérubins aux yeux innombrables et les Séraphins aux six ailes ; devant qui tremblent le ciel et la terre, la mer et tout ce qu’ils renferment. Va-t’en, retire-toi du soldat nouvellement choisi, enrôlé par le Christ notre Dieu. Je t’exorcise par celui qui s’avance sur les ailes du vent, qui prend les vents pour messagers et pour serviteurs des flammes de feu. Va-t’en, retire-toi de cette créature, avec tes anges et toutes tes puissances.

Car il est glorifié, le nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles.

CHŒUR : Amen.

EXORCISME 2

PRÊTRE : Prions le Seigneur.

Le Dieu saint, redoutable et glorieux, celui qu’on ne peut saisir ni comprendre, dans sa puissance et dans toutes ses oeuvres, celui qui a fixé pour toi, Satan, le châtiment d’une peine éternelle, t’ordonne par nous, ses inutiles serviteurs, à toi et à toute puissance qui agit avec toi, de vous éloigner de cette nouvelle recrue enrôlée au nom de notre Seigneur et vrai Dieu Jésus Christ. Je t’exorcise donc, esprit impur et pervers, néfaste et répugnant, de par la puissance de Jésus Christ, qui possède tout pouvoir au ciel et sur terre, lui qui a dit au démon sourd-muet : "Sors de cet homme et n’y reviens plus !" Retire-toi, reconnais la vanité de ta puissance, qui n’a même pas de pouvoir sur les porcs : rappelle-toi celui qui t’ordonna, sur ta demande, d’entrer dans un troupeau de porcs ! Crains le Dieu sur l’ordre duquel fut affermie la terre sur les eaux, celui qui a créé le ciel, établi les montagnes au cordeau et les plaines au niveau, qui a mis le sable comme limite à la mer, qui a frayé un chemin sûr dans la masse des eaux ; celui qui touche les montagnes et elles fument, qui se revêt de lumière comme d’un manteau, qui déploie les cieux comme une tente, qui bâtit sur les eaux ses chambres hautes, qui pose la terre sur ses bases, inébranlable pour les siècles des siècles, qui appelle l’eau des mers et la déverse sur la face de la terre. Va-t’en, retire-toi de celui qui se prépare à la sainte illumination du baptême. Je t’exorcise de par la salvifique Passion de notre Seigneur Jésus Christ, par son Corps et son Sang très-précieux et par sa redoutable Parousie ; car il viendra, sans tarder, juger toute la terre ; il te condamnera au feu de la géhenne avec toutes les puissances qui agissent avec toi, il te livrera aux ténèbres extérieures, où le ver ronge sans fin, où jamais le feu ne s’éteint.

Car la majesté appartient au Christ notre Dieu ainsi qu’au Père et au Saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles.

CHŒUR : Amen.

EXORCISME 3

PRÊTRE : Prions le Seigneur.

Seigneur Sabaoth, Dieu d’Israël, qui guéris toute faiblesse et toute maladie, pose ton regard sur ton serviteur (ou ta servante), scrute-le (-la), éprouve-le (-la), éloigne de lui (d’elle) toute influence du diable. Menace les esprits impurs et chasse-les, purifie l’ouvrage de tes mains et, dans l’efficacité de ton pouvoir, hâte-toi d’écraser Satan sous ses pieds, lui accordant la victoire sur le démon et ses esprits impurs ; afin que, trouvant grâce auprès de toi, il (elle) soit jugé(e) digne de tes mystères célestes et immortels, et te rende gloire, Père, Fils et Saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles.

CHŒUR : Amen.

PRÊTRE : Prions le Seigneur.

Seigneur et Maître, qui as créé l’homme à ton image et ressemblance, et qui lui as donné la possibilité d’une éternelle vie, puis ne l’as pas méprisé lorsqu’il est tombé dans le péché, mais organisas le salut du monde par l’incarnation de ton Christ ; toi-même, après avoir racheté cette créature de la servitude de l’ennemi, accueille-la dans ton céleste royaume, ouvre les yeux de sa conscience, pour qu’en elle resplendisse l’illumination de ton Évangile ; unis à sa vie un ange de lumière qui la délivre de toute intrigue de l’ennemi, de la rencontre du Mauvais, du démon de midi et des imaginations perverses.

Le Prêtre souffle trois fois sur le candidat au baptême et le signe sur le front, la bouche et la poitrine en disant :

Chasse loin de lui (d’elle) tout esprit mauvais et impur qui se cache et se tapit dans son coeur (3 fois), esprit d’erreur et de méchanceté, esprit d’idolâtrie et d’avarice, esprit de mensonge et d’impureté sous l’inspiration du diable. Et fais-en une brebis spirituelle du saint troupeau de ton Christ, un membre honorable de ton Église, un instrument de sainteté, un fils (une fille) de lumière, un héritier (une héritière) de ton royaume ; afin qu’ayant vécu selon tes commandements, gardé sans faille le sceau du baptême et conservé sans tache la tunique d’immortalité, il (elle) obtienne la béatitude de tes Saints, dans ton royaume.

Par la grâce, la miséricorde et l’amour pour les hommes de ton Fils unique, avec lequel tu es béni ainsi que ton très-saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles.

CHŒUR : Amen.

RENONCIATION À SATAN ET PROFESSION DE FOI

Celui qui doit être baptisé lève les bras ; le Prêtre le tourne vers l’occident et il dit :

Renonces-tu à Satan, à toutes ses oeuvres, à tous ses anges, à tout son culte et à toutes ses pompes ?

Le catéchumène ou son parrain répond :

J’y renonce.

La question et la réponse se répètent jusqu’à trois fois. Puis le Prêtre demande :

As-tu renoncé à Satan ?

Le catéchumène ou son parrain :

J’y ai renoncé.

Puis le Prêtre dit :

Souffle et crache sur lui.

Le catéchumène baisse les bras, le Prêtre le tourne vers l’orient et lui dit :

Te joins-tu au Christ ?

Le catéchumène ou son parrain :

Je me joins à lui.

La question et la réponse se répètent jusqu’à trois fois. Puis le Prêtre demande :

T’es-tu joint(e) au Christ ?

Réponse :

Je me suis joint(e) à lui.

Le Prêtre dit encore :

Crois-tu en lui ?

Le catéchumène ou son parrain :

Je crois en lui comme Roi et comme Dieu.

Et il ajoute :

Je crois en un seul Dieu, le Père Tout-Puissant,
Créateur du ciel et de la terre,
et de toutes les choses visibles et invisibles.

Et en un seul Seigneur Jésus-Christ,
Fils unique de Dieu,
né du Père avant tous les siècles.
Lumière de lumière, vrai Dieu de vrai Dieu,
engendré, non créé, consubstantiel au Père,
par qui tout a été fait.
Qui, pour nous, hommes, et pour notre salut,
est descendu des cieux
s’est incarné du Saint-Esprit et de la Vierge Marie,
et s’est fait homme.
Il a été crucifié pour nous sous Ponce Pilate, a souffert et a été enseveli.
et il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures,
et i est monté aux cieux et siège à la droite du Père.
et il reviendra en gloire juger les vivants et les morts ;
son règne n’aura point de fin.

Et en l’Esprit-Saint, Seigneur, qui donne la vie,
qui procède du Père,
qui est adoré et glorifié avec le Père et le Fils,
qui a parlé par les prophètes.

En l’Église, une, sainte, catholique et apostolique.
Je confesse un seul baptême pour la rémission des péchés.
J’attends la résurrection des morts et la vie du siècle à venir. Amen.

Les deux dernières questions et leurs réponses peuvent être répétées jusqu’à trois fois. Lorsque le catéchumène a fini de réciter le Symbole de foi, le Prêtre lui demande encore :

T’es-tu joint(e) au Christ ?

Réponse :

Je me suis joint(e) à lui.

Et de nouveau le dialogue se répète jusqu’à trois fois. Le Prêtre dit :

Prosterne-toi devant lui.

Le catéchumène ou son parrain se prosterne en disant :

Je me prosterne devant le Père, le Fils et le Saint Esprit, Trinité consubstantielle et indivisible.

Puis le Prêtre dit :

Béni soit Dieu, qui veut que tous les hommes soient sauves et parviennent à la connaissance de la vérité, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen.

Le Prêtre dit encore cette prière :

Prions le Seigneur.

Maître et Seigneur notre Dieu, appelle ton serviteur (ou ta servante) N. à ta sainte illumination, et rends-le (-la) digne de la grande grâce de ton saint baptême ; dépouille-le (-la) du vieil homme et revêts-le (-la) de l’homme nouveau pour l’éternelle vie ; remplis-le (-la) de la force de ton Saint Esprit pour l’unir à ton Christ, afin qu’il (qu’elle) ne Soit plus un enfant de la chair, mais un fils (une fille) de ton royaume.

Par la grâce et la bienveillance de ton Fils unique, avec lequel tu es béni ainsi que ton très-saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles.

CHŒUR : Amen.


OFFICE DU SAINT BAPTÊME

Le Prêtre revêt l’étole, les surmanches et la chasuble de couleur blanche ; puis, tous cierges allumés, il prend l’encensoir, se rend au baptistère et l’encense tout autour ; ayant rendu l’encensoir, il s’incline en faisant un signe de croix.

DIACRE : Bénis, Père.

PRÊTRE : Béni soit le règne du Père et du Fils et du Saint Esprit,
maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles.

CHŒUR : Amen.

Le Diacre dit la grande litanie de paix. À chaque demande, le Choeur répond : Kyrie eleison.

DIACRE : En paix prions le Seigneur.

Pour la paix qui vient d’en haut et pour le salut de nos âmes, prions le Seigneur.

Pour la paix du monde entier, la prospérité des saintes Églises de Dieu et pour l’union de tous, prions le Seigneur.

Pour ce saint temple, et pour ceux qui y pénètrent avec foi, respect et crainte de Dieu, prions le Seigneur.

Pour notre archevêque (ou évêque) N., pour l’ordre vénérable des prêtres, pour les diacres qui servent dans le Christ, pour tout le clergé et le peuple, prions le Seigneur.

Pour tous les chrétiens fidèles et orthodoxes, pour notre patrie et pour ceux qui la gouvernent, prions le Seigneur.

Pour cette cité, pour toute ville et contrée, et pour les fidèles qui y demeurent, prions le Seigneur.

Pour que cette eau soit sanctifiée par la puissance, l’action et la présence de l’Esprit saint, prions le Seigneur.

Pour que cette eau reçoive la même bénédiction et vertu rédemptrice que celle du Jourdain, prions le Seigneur.

Pour que descende sur cette eau l’action purificatrice de la très-sainte Trinité, prions le Seigneur.

Pour que la présence du Saint Esprit nous illumine de la lumière de connaissance et de piété, prions le Seigneur.

Pour qu’elle soit capable de détourner tout mauvais dessein des ennemis visibles et invisibles, prions le Seigneur.

Pour que devienne digne du royaume éternel celui (ou celle) qui y sera baptisé(e), prions le Seigneur.

Pour celui (celle) qui s’approche maintenant de la sainte illumination et pour son salut, prions le Seigneur.

Pour qu’il (qu’elle) devienne fils (fille) de lumière, héritier (héritière) des biens éternels, prions le Seigneur.

Pour qu’il (qu’elle) soit greffé(e) sur le Christ notre Dieu et participe à sa mort et à sa résurrection, prions le Seigneur.

Pour qu’il (qu’elle) garde purs et immaculés jusqu’au redoutable avènement du Christ notre Dieu la robe du baptême et les arrhes de l’Esprit saint, prions le Seigneur.

Pour que cette eau lui soit un bain de régénération pour la rémission des péchés et un vêtement d’immortalité, prions le Seigneur.

Pour que le Seigneur notre Dieu exauce notre voix suppliante, prions le Seigneur.

Pour qu’il nous accorde un temps favorable, l’abondance des fruits de la terre et des jours de paix, prions le Seigneur.

Pour les voyageurs, les navigateurs, les malades, les opprimés, les captifs, et pour le salut de tous, prions le Seigneur.

Pour être délivrés de tout mal, de tout danger, de toute inquiétude, prions le Seigneur.

Protège-nous, sauve-nous, aie pitié de nous et garde-nous, ô Dieu, par ta grâce.

Faisant mémoire de notre Dame, la très-sainte, très-pure, toute bénie et glorieuse Mère de Dieu et toujours-vierge Marie ainsi que de tous les Saints, offrons-nous nous-mêmes, les uns les autres et toute notre vie au Christ notre Dieu.

CHŒUR : À toi, Seigneur.

Pendant que le Diacre dit à haute voix la litanie, le Prêtre lit en secret cette prière :

Dieu de tendresse et de miséricorde, toi qui scrutes les coeurs et les reins et qui seul connais les secrets des humains, car i ! n’y arien de caché en ta présence, mais toute chose est dévoilée à tes yeux ; toi qui es au courant de tout ce qui nie concerne, ne me prends pas en aversion, ne détourne pas de moi ton visage, détourne plutôt tes regards de mes péchés en ce moment ; toi qui ne tiens pas compte de leurs fautes pourvu que les hommes se convertissent, lave la souillure de mon corps et l’impureté de mon âme, sanctifie-moi tout entier par la perfection de ta puissance et par ta main spirituelle et invisible, de peur que, prêchant aux autres la liberté et la leur accordant à cause de leur foi parfaite en ton ineffable amour du genre humain, je ne sois moi-même confondu comme un esclave du péché. Puissé-je, Seigneur seul bon et ami des hommes, ne pas récolter honte et humiliation ! Envoie sur moi une force d’en haut, fortifie-moi pour le service du grand et céleste mystère que je vais accomplir ; imprime l’image de ton Christ dans celui (ou celle)qui va renaître par mon indignité, édifie-le (-la) sur le fondement de tes Apôtres et de tes Prophètes ; ne le (la) renverse pas, mais plante-le (-la) comme un arbre de vérité dans ta sainte Église catholique et apostolique, et ne l’arrache pas ; afin que, croissant dans la foi, il (elle) glorifie aussi ton nom très-saint, Père, Fils et Saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen.

Il faut noter que le Prêtre n’élève pas la voix pour la fin de la prière, mais il dit la doxologie à voix basse. Puis il dit à voix haute la prière suivante :

Tu es grand, Seigneur, tes oeuvres sont admirables, et nulle parole ne suffira pour chanter tes merveilles. (3 fois)

C’est toi qui as voulu conduire toutes choses du non-être à l’existence ; par ta puissance tu soutiens l’univers, par ta providence tu diriges le monde. Des quatre éléments tu composas la création, des quatre saisons tu couronnas le cycle de l’année. Elles tremblent devant toi, les célestes puissances spirituelles ; c’est toi que chante le soleil, c’est toi que la lune glorifie ; c’est avec toi que s’entretiennent les astres, c’est à toi que la lumière obéit ; devant toi frémissent les océans, et les sources sont tes servantes. Tu déployas les cieux comme une tente, tu affermis la terre sur les eaux ; la mer, tu l’entouras de sable, et l’air, tu le répandis pour qu’on le respirât. Les puissances angéliques te servent dans le ciel, les choeurs des Archanges se prosternent devant toi ; les Chérubins aux yeux innombrables et les Séraphins aux six ailes, qui font cercle autour de toi et volent à l’entour de ta majesté, se couvrent la face par crainte de ta gloire inaccessible. Toi le Dieu que nul espace ne peut circonscrire, toi le Dieu ineffable et sans commencement, tu es venu sur terre, prenant forme d’esclave et ressemblance avec les hommes ; car tu n’as pas accepté, Seigneur, dans la tendresse de ton coeur, de voir le genre humain sous la tyrannie du démon, mais tu es venu et tu nous as sauvés. Nous reconnaissons ta grâce, nous proclamons ton amour, sans cacher tes bienfaits. Tu as libéré notre nature dès le germe, par ta naissance tu as sanctifié le sein virginal ; toute la création te chanta lorsque tu apparus. Car toi, ô notre Dieu, tu t’es montré sur la terre et tu as conversé avec les hommes. C’est toi aussi qui sanctifias les eaux du Jourdain, envoyant du ciel ton Saint Esprit, et tu as écrasé la tête des dragons qui s’y cachaient.

Toi donc, Ami des hommes et notre Roi, viens aussi maintenant par l’effusion de ton Saint Esprit et sanctifie cette eau. (3 fois)

Et donne-lui la même bénédiction et vertu rédemptrice qu’à celle du Jourdain. Fais-en une source d’immortalité, un trésor de sanctification, pour la rémission des péchés, la guérison des maladies et la perte des démons ; qu’elle soit inaccessible aux puissances ennemies et remplie d’angélique pouvoir. Que s’éloignent d’elle ceux qui intriguent contre ta création, car j’ai invoqué, Seigneur, ton nom admirable et glorieux, la terreur de tes adversaires !

Il fait trois fois le signe de la croix sur l’eau en y plongeant les doigts et, soufflant sur elle, il dit :

Que soient écrasés sous le signe de ta Croix toutes les puissances ennemies. (3 fois)

Que s’éloigne de nous toute figure fantastique et impalpable, que ne se cache dans cette eau un démon de ténèbres, que ne descende avec le baptisé un esprit du mal capable de provoquer l’obscurcissement de sa raison ou le trouble de sa conscience, Mais, nous t’en prions, Maître de l’univers, fais que cette eau soit celle du repos, de la rédemption, de la sanctification, la purification du corps et de l’esprit, la rupture des chaînes, la rémission des péchés, l’illumination des âmes, le bain de la régénération, le renouveau de l’esprit, le don de filiation, le vêtement d’immortalité, la source de la vie. Car tu as dit, Seigneur : "Lavez-vous et vous serez purs, ôtez l’iniquité de vos âmes." D’en haut, tu nous donnas la grâce de renaître par l’eau et par l’Esprit. Seigneur, manifeste ta présence dans cette eau et donne à qui doit être baptisé le pouvoir d’être transformé au point de déposer le vieil homme, corrompu par les désirs de la séduction, et de revêtir l’homme nouveau, renouvelé selon l’image de son Créateur ; afin qu’identifié à ton Fils unique dans le baptême, par une mort semblable à la sienne, il participe également à sa résurrection et que, gardant le don de ton Saint Esprit et faisant croître le dépôt de la grâce, il reçoive le prix de la vocation céleste et soit compté parmi les premiers-nés inscrits dans les cieux, dans le Christ Jésus notre Seigneur, avec qui tu partages gloire et majesté, comme avec ton très-saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles.

CHŒUR : Amen.

PRÊTRE : Paix à tous.

CHŒUR : Et à ton esprit.

DIACRE : Inclinez la tête devant le Seigneur.

CHŒUR : Devant toi, Seigneur.

Le Prêtre souffle trois fois et fait an triple signe de croix sur l’huile à bénir. (Si elle est déjà bénite, il passe directement à l’onction.)

DIACRE : Prions le Seigneur.

PRÊTRE :

Seigneur et Maître, Dieu de nos Pères, qui envoyas sur l’arche de Noé une colombe portant dans son bec un rameau d’olivier en signe de réconciliation et de salut après le déluge et préfiguras de cette façon le mystère de la grâce ; toi qui nous procuras le fruit de l’olivier pour l’accomplissement de tes saints mystères ; qui par lui as rempli de l’Esprit saint ceux qui vivaient sous la Loi et perfectionnes maintenant ceux qui vivent sous la grâce ; toi-même, bénis également cette huile par la puissance, l’action et la présence de ton Saint Esprit, afin qu’elle devienne un chrême d’immortalité, le renouveau de l’âme et du corps, une arme de justice capable de détourner toute influence diabolique et préservant de tout mal les fidèles qui en reçoivent l’onction pour ta gloire et celle de ton Fils unique et de ton très-saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles.

CHŒUR : Amen.

DIACRE : Soyons attentifs !

Le Prêtre, chantant l’Alléluia trois fois avec le peuple, fait trois signes de croix avec l’huile qu’il verse dans l’eau. Puis il dit à haute voix :

PRÊTRE : Béni soit Dieu qui éclaire et sanctifie tout homme venant en ce monde,
maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles.

CHŒUR : Amen.

On amène celui qui doit être baptisé. Le Prêtre prend de l’huile (avec les doigts ou avec un pinceau) et fait un signe de croix sur le front en disant :

Le serviteur (ou la servante) de Dieu N. reçoit l’huile d’allégresse au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. Amen.

Puis il fait une onction sur la poitrine en disant :

Pour la guérison de l’âme

Et sur le dos :

et du corps.

Sur les oreilles :

Pour l’écoute de la foi,

Sur les mains :

Tes mains m’ont formé et façonné.

Sur les pieds :

Afin de marcher sur la voie de tes commandements.

Une fois achevée l’onction de tout le corps, le Prêtre le baptise en le tenant debout et tourné vers l’orient. Il dit :

Le serviteur (ou la servante) de Dieu N. est baptisée(e)

au nom du Père,

et du Fils,

et du Saint Esprit.

À chaque invocation, il le plonge et le relève, tandis que le Choeur ou l’assemblée répond : Amen. Après le baptême, le Prêtre se lave les mains et l’on essuie le nouveau baptisé. Pendant ce temps, on lit ou chante le psaume suivant.

PSAUME 31

Heureux qui est absous de ses péchés, acquitté de ses fautes.
Heureux l’homme à qui le Seigneur n’impute aucun tort et dont la bouche est sans fraude.
Je me suis tu, et mes os se consumaient à gémir tout le jour.
Car, jour et nuit, ta main pesait sur moi, je me tordais dans ma souffrance,
tandis que l’écharde me pénétrait.
J’ai reconnu mon péché, je n’ai point caché ma faute,
J’ai dit : j’irai vers le Seigneur lui confesser ma transgression ;
et toi, tu as absous l’iniquité de mon cœur.
Aussi tout fidèle te prie au temps favorable.
Que viennent à déborder les grandes eaux, elles n’arrivent pas jusqu’à lui.
Tu es pour moi un refuge contre l’angoisse qui m’étreint.
Tu es mon allégresse : délivre-moi de ceux qui m’encerclent.
Je t’instruirai, marchant avec toi sur le chemin que tu dois suivre,
mes yeux seront fixés sur toi.
Ne soyez pas comme cheval ou mulet n’ayant point d’intelligence.
Par la bride elle frein, serre la bouche de ceux qui ne s’approchent pas de toi.
Nombreux sont les tourments du pécheur,
mais qui espère dans le Seigneur, la miséricorde l’entoure.

Gloire au Père... Maintenant...

Alléluia, alléluia, alléluia, gloire à toi, ô Dieu (3fois).

Le Prêtre met au baptisé sa robe de baptême en disant :

Le serviteur (ou la servante) de Dieu N. est revêtu(e) de la tunique de justice
au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. Amen.

Et l’on chante le tropaire suivant (ton 8) :

CHŒUR :

Accorde-moi la tunique de clarté, *
toi qui te drapes de lumière comme d’un manteau, *
trésor de tendresse, ô Christ notre Dieu.

Lorsque le nouveau baptisé est habillé, le Diacre dit :

Prions le Seigneur.

Le Prêtre dit cette prière :

Tu es béni, Seigneur tout-puissant, source de tout bien, soleil de justice qui, par la manifestation de ton Fils unique et notre Dieu, as fait briller la lumière du salut sur ceux qui étaient dans les ténèbres ; malgré notre indignité, tu nous accordes la bienheureuse purification dans l’eau sainte et la divine sanctification dans l’onction vivifiante ; toi qui as bien voulu faire renaître par l’eau et par l’esprit ton serviteur (ta servante) nouvellement illuminé(e) et lui as accordé la rémission de ses péchés volontaires et involontaires, Toi-même, Seigneur plein de tendresse et Roi de tous, accorde-lui aussi la marque scellant le don de ton Esprit très-saint, tout-puissant et digne d’adoration, ainsi que la communion au saint corps et au précieux sang de ton Christ. Garde-le (-la) dans ta sainteté, fortifie-le (-la) dans la vraie foi, sauve-le (-la) du Mauvais et de toutes ses oeuvres, inspire-lui envers toi une crainte salutaire et conserve son âme dans la justice et la pureté, afin qu’il (qu’elle) te soit agréable en toute parole et action, et devienne fils (fille) et héritier (héritière) de ton céleste royaume.

Car tu es notre Dieu, le Dieu qui a pitié et qui sauve, et nous te rendons gloire, Père, Fils et Saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles.

CHŒUR : Amen.

Après la prière, le Prêtre fait au baptisé une onction de saint chrême : il signe le front, les yeux, les narines, la bouche, les oreilles, la poitrine, les mains et les pieds en disant :

PRÊTRE : Reçois la marque du don de l’Esprit Saint. Amen.

Avec le baptisé, tenu par le parrain (ou la marraine) si c’est un enfant, le Prêtre fait trois fois le tour du baptistère, et l’on chante :

CHŒUR : Vous tous qui avez été baptisés dans le Christ, *
vous avez revêtu le Christ. * Alléluia. (3 fois)

DIACRE : Soyons attentifs !

LECTEUR : Prokimenon, t. 3 : Le Seigneur est ma lumière et mon salut, de qui aurais-je crainte ?

Verset : Le Seigneur est le rempart de ma vie, devant qui tremblerais-je ?

DIACRE : Sagesse !

LECTEUR : Lecture de l’épître du saint apôtre Paul aux Romains (6, 3-11).

Frères, nous tous qui avons été baptisés dans le Christ, c’est dans sa mort que nous avons été baptisés. Par le baptême nous avons donc été ensevelis avec lui dans la mort afin que~ comme le Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, nous vivions, nous aussi, dans une vie nouvelle, Si, par une mon semblable à la sienne, nous sommes devenus un même être avec lui, nous le serons aussi par la résurrection. Comprenons-le, notre vieil homme a été crucifié avec lui pour que fût détruit ce corps de péché, afin que nous cessions d’être asservis au péché. Car celui qui est mort est affranchi du péché. Et si nous sommes morts avec le Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui, sachant que le Christ, une fois ressuscité des morts, ne meurt plus, la mort n’a plus d’emprise sur lui. Car sa mort fut une mort au péché, une fois pour toutes ; mais sa vie est une vie pour Dieu. Vous donc aussi, considérez-vous comme morts au péché et comme vivants pour Dieu dans le Christ Jésus notre Seigneur.

PRÊTRE : Paix à toi qui as lu.

LECTEUR : Et à ton esprit.

DIACRE : Sagesse !

CHŒUR : Alléluia, alléluia, alléluia.

DIACRE : Sagesse ! debout ! écoutons le saint Évangile.

PRÊTRE : Paix à tous.

CHŒUR : Et à ton esprit.

DIACRE : Lecture de l’Évangile selon saint Matthieu (28, 6-20)

CHŒUR : Gloire à toi, Seigneur, gloire à toi.

DIACRE : Soyons attentifs !

En ce temps-là, les onze Disciples s’en allèrent en Gaulée, sur la montagne que Jésus leur avait désignée. Quand ils le virent, ils se prosternèrent devant lui ; quelques-uns cependant hésitaient encore. Et Jésus, s’approchant, leur parla ainsi : Toute puissance m’a été donnée au ciel et sur la terre. Allez donc, enseignez les nations, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, leur apprenant à observer tout ce que je vous ai prescrit ; et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen.

CHŒUR : Gloire à toi, Seigneur, gloire à toi.

Le Diacre dit la litanie : à chaque demande le Choeur répond par un triple Kyrie eleison.

DIACRE : Aie pitié de nous, ô Dieu, en ta grande miséricorde, nous t’en prions, écoute et prends pitié.

Nous te prions encore pour tous les chrétiens fidèles et orthodoxes.

Nous te prions encore pour qu’obtienne merci, longue et paisible vie, santé de l’âme et du corps le serviteur (ou la servante) de Dieu N., nouvellement baptisé(e).

PRÊTRE : Car tu es un Dieu de miséricorde, plein d’amour pour les hommes, et nous te rendons gloire, Père, Fils et Saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles.

CHŒUR : Amen.

PRÊTRE : Gloire à toi, Christ Dieu, notre espérance, gloire

CHŒUR ou LECTEUR : Gloire au Père... Maintenant... Kyrie eleison (3 fois). Père, bénis.

PRÊTRE :

Que (celui qui est ressuscité des morts) le Christ notre vrai Dieu, par l’intercession de sa Mère toute pure et immaculée, du vénérable et glorieux Prophète, le Précurseur et Baptiste Jean, des saints et illustres Apôtres et de tous les Saints, ait pitié de nous et nous sauve, lui qui est bon et qui aime les hommes.

CHŒUR : Amen.


PRIÈRES DE L’ABLUTION

Sept jours après le baptême, on amène de nouveau l’enfant à l’église pour l’ablution. Le Prêtre dénoue les linges et la ceinture, en disant ces prières :

PRÊTRE : Prions le Seigneur.

Toi qui, par le saint Baptême, as accordé la rémission des péchés à ton serviteur (ou ta servante) N. et lui as donné la vie de la seconde naissance, toi-même, Seigneur et Maître, veuille faire en sorte que la lumière de ton visage resplendisse toujours dans son cœur ; garde le bouclier de sa foi à l’abri de toute intrigue de l’ennemi ; conserve pur et immaculé le vêtement d’immortalité dont il (elle) est revêtu(e) ; maintiens intact en lui (elle), par ta grâce, le sceau de l’Esprit et sois-lui propice, comme à nous, dans ton immense miséricorde.

Car il est béni et glorifié, ton nom sublime et plein de majesté, Père, Fils et Saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles.

LECTEUR : Amen.

PRÊTRE : Prions le Seigneur.

Maître et Seigneur notre Dieu, qui par le baptistère accordes aux baptisés la céleste clarté ; qui as régénéré ton serviteur (ta servante) N., nouvellement illuminé(e) par l’eau et par l’Esprit, et qui lui as remis ses péchés volontaires et involontaires, pose sur lui (elle) ta main souveraine et garde-le (-la) par la puissance de ta bonté, conserve sans faille les arrhes de l’Esprit et fais qu’il (qu’elle) soit digne de la vie éternelle et de ta complaisance.

Car tu es notre sanctification, et nous te rendons gloire, Père, Fils et Saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles.

LECTEUR : Amen.

PRÊTRE : Paix à tous.

LECTEUR : Et à ton esprit.

DIACRE : Inclinez la tête devant le Seigneur.

LECTEUR : Devant toi, Seigneur.

PRÊTRE :

Celui (Celle) qui s’est revêtu(e) de toi, Christ et Seigneur notre Dieu, a comme nous incliné sa tête devant toi : garde-le (-la) pour qu’il~(qu’elle) soit toujours un lutteur (une lutteuse) invincible contre ceux qui vainement lui portent inimitié ainsi qu’à nous ; et fais de nous tous jusqu’à la fin des vainqueurs, dignes de ta couronne d’immortalité.

Car il t’appartient de nous faire miséricorde et de nous sauver, et nous te rendons gloire, Père, Fils et Saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles.

LECTEUR : Amen.

Le Prêtre défait la ceinture de l’enfant et ses linges ; et, réunissant leurs extrémités, il les arrose avec de l’eau propre ; puis il asperge l’enfant et dit :

Tu as été justifié(e), tu as été illuminé(e), tu as été sanctifié(e), tu as été lavé(e) par le nom de notre Seigneur Jésus Christ et par l’Esprit de notre Dieu.

Puis le Prêtre, prenant une éponge neuve imbibée d’eau, lui éponge le visage, la tête, la poitrine elle reste, en disant :

Tu as été baptisé(e), tu as été illuminé(e), tu as reçu l’onction, tu as été sanctifié(e), tu as été lavé(e), au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. Amen.


PRIÈRES POUR LA TONSURE

PRÊTRE : Prions le Seigneur.

Maître et Seigneur notre Dieu, qui as honoré l’homme de ton image et ressemblance, qui lui as donné une âme douée de raison et un corps de belle apparence, en sorte que le corps fût au service de l’âme rationnelle ; toi qui plaças la tête au sommet et mis en elle le plus grand nombre des sens, veillant à ce qu’ils ne se gênent pas l’un l’autre ; toi qui as couvert la tête de cheveux, pour qu’elle ne soit pas incommodée par les changements d’air ; qui as disposé tous les membres pour l’utilité de l’homme, afin qu’en toutes choses il te rende grâces pour la perfection de ton ouvrage ; toi-même, Seigneur, qui nous as recommandé, à travers ton instrument de choix l’apôtre Paul, de tout faire pour ta gloire, bénis ton serviteur (ou ta servante) N., qui vient t’offrir en prémices la tonsure de ses cheveux ; bénis également son parrain (sa marraine) et donne-leur de méditer sans cesse ta loi et d’agir selon ton bon plaisir.

Car tu es un Dieu de miséricorde, plein d’amour pour les hommes, et nous te rendons gloire, Père, Fils et Saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles.

LECTEUR : Amen.

PRÊTRE : Paix à tous.

LECTEUR : Et à ton esprit.

DIACRE : Inclinez la tête devant le Seigneur.

LECTEUR : Devant toi, Seigneur.

PRÊTRE :

Seigneur notre Dieu qui, par les eaux du baptistère, sanctifies dans ta bonté ceux qui croient en toi, bénis cet enfant, et que ta bénédiction descende sur sa tête ; et, comme tu as béni le roi David par le prophète Samuel, bénis aussi la tête de ton serviteur (ta servante) N. par la main du pécheur que je suis, faisant descendre sur lui (elle) ton Saint Esprit ; afin qu’en avançant en âge et atteignant les cheveux blancs de la vieillesse il (elle) te rende gloire et voie le bonheur de Jérusalem, tous les jours de sa vie.

Car à toi revient toute gloire, tout honneur et toute adoration, Père, Fils et Saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles.

LECTEUR : Amen.

Le Prêtre coupe les cheveux du nouveau baptisé en forme de croix (c’est-à-dire que le Prêtre coupe quelques cheveux sur la nuque, puis sur le front, puis sur le côté droit de la tête, puis sur le côte gauche, exactement comme s’il bénissait) en disant :

PRÊTRE : Le serviteur (La servante) de Dieu N. offre les prémices de sa chevelure, au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. Amen.

Le Diacre dit la litanie : à chaque demande le Choeur répond par un triple Kyrie eleison.

DIACRE : Aie pitié de nous, ô Dieu, en ta grande miséricorde, nous t’en prions, écoute et prends pitié.

Nous te prions encore pour tous les chrétiens fidèles et orthodoxes.

Nous te prions encore pour qu’obtiennent merci, longue et paisible vie, santé de l’âme et du corps le serviteur (ou la servante) de Dieu N., parrain (marraine) de cet enfant, et le serviteur (la servante) de Dieu N., nouvellement baptisé(e).

PRÊTRE : Car tu es un Dieu de miséricorde, plein d’amour pour les hommes, et nous te rendons gloire, Père, Fils et Saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles.

CHŒUR : Amen.

PRÊTRE : Que le Christ notre Dieu, par l’intercession de sa Mère toute pure et immaculée, des saints et illustres Apôtres et de tous les Saints, ait pitié de nous et nous sauve, lui qui est bon et qui aime les hommes.


 



Dernière modification: 
Mardi 2 mai 2023