Pères et mères dans la foi

Vigiles de Saint Séraphim


Icône de Saint Séraphim de Sarov Pages Saint Séraphim de Sarov

 


 

Icône de Saint Séraphim

Saint Séraphim de Sarov
(Moine Grégoire Krug)

Vigiles de Saint Séraphim

 


VÊPRES
MATINES
CANON

VÊPRES

  Lucernaire, t. 1

Merveille inouïe : * un champion de la piété se montre à Sarov et Séraphim devient pour nous * un chaleureux intercesseur auprès de Dieu ; * réjouis-toi, monastère de Sarov * qui fis éclore cette fleur de sainteté, * jubilez, tous les fidèles orthodoxes, qui possédez * en l’admirable Séraphim un secours dans le malheur et lui chantez : Réjouis-toi, * luminaire de la Russie, * toi qui éloignes les ténèbres de l’ennemi * et supplies le Seigneur d’accorder * à nos âmes la paix et la grâce du salut.

Merveille, vraiment : * au monastère de Sarov * comme inébranlable colonne de piété * nous apparaît le bienheureux Séraphim ; * aussi, les sages-en-Dieu, * élevez-vous en esprit vers le ciel * pour chanter au saint moine : Vénérable Père Séraphim, veuille prier le Seigneur d’accorder * à nos âmes la paix et la grâce du salut.

Admirables sont tes mystères, ô Christ notre Dieu, * car tu nous as donné pour luminaire le vénérable Séraphim ; * sa force nous protège de l’ennemi, * il intercède pour tout fidèle chrétien ; des moines il est la gloire et le soutien, * et maintenant, Seigneur, il te supplie d’accorder * à nos âmes la paix et la grâce du salut.

Lorsque tu gagnas le désert de Sarov, * vénérable Père, tu renonças * pour toujours à ta propre volonté * et te montras en toute chose obéissant ; * avec joie tu supportas * les outrages, les vexations, * tu reçus coups et blessures de malfaiteurs, * mais pour eux aussi, Vénérable, tu prias ; * et nous qui glorifions * ta mémoire sacrée, * nous te demandons d’intercéder auprès du Christ * pour qu’au monde il fasse don de la paix * et qu’à nos âmes il accorde la grâce du salut.

Bienheureux le monastère de Sarov * qui en toi, vénérable Père, posséda * le trésor des vertus, le vase de pureté, * l’habitacle de la grâce, le gardien de la chasteté, * la source des guérisons, pour les malades celui qui soigne sans argent, * un ascète véritable, un consolateur dans l’affliction, * le havre tranquille pour ceux que la tempête des passions met en péril ; * à nous qui célébrons, * Père Séraphim, ta mémoire sacrée, * intercède pour que soient données la paix et la grâce du salut.

En ce jour exultent les assemblées * des fidèles célébrant * ta mémoire, vénérable Séraphim ; * elles élèvent la voix pour chanter : Par amour pour le Christ * ayant quitté le monde et ses attraits pour habiter le désert de Sarov, * tu n’as pas redouté le combat contre les invisibles ennemis, * que tes prières ont balayés comme poussière ; c’est pourquoi * tu demandes au Seigneur d’accorder * à nos âmes la paix et la grâce du salut.

Gloire au Père, t. 8

Assemblées des fidèles, venez, * par des cantiques de louange glorifions * l’admirable Père en ce jour et disons-lui : * vénérable Père Séraphim, * tu as trouvé la vie divine en vérité * et de gloire incorruptible le Seigneur t’a couronné ; * ta sainteté a rendu fameux le monastère de Sarov * et pour les miracles opérés * les foules glorifient le Seigneur qui lui-même te glorifia ; * Père vénérable, supplie-le * d’accorder à nos âmes la grâce du salut.

Maintenant...

Le Roi des cieux, dans son amour pour les hommes, * sur la terre s’est manifesté, * il a conversé avec les hommes ; * ayant pris chair d’une Vierge pure * et sorti d’elle par l’enfantement, * il est le Fils unique, une seule personne en deux natures. * Et nous qui proclamons en toute vérité * la perfection de sa divinité et de son humanité, * nous confessons le Christ notre Dieu. * Mère inépousée, intercède auprès de lui, * pour qu’il accorde à nos âmes sa miséricorde.

Entrée. Lumière joyeuse. Prokimnenon du jour et Lectures.

Lecture de la Sagesse de Salomon (3,1-9)

Les âmes des justes sont dans la main de Dieu et nul tourment ne les atteindra. Aux yeux des insensés ils ont paru mourir, leur sortie de ce monde a passé pour malheur, leur départ d’auprès de nous a semblé un échec, mais ils sont dans la paix. S’ils ont, aux yeux des hommes, connu le châtiment, leur espérance était porteuse d’immortalité ; et pour avoir souffert un peu, ils recevront de grands bienfaits, car Dieu les a soumis à l’épreuve et les a trouvés dignes de lui ; comme l’or au creuset il les a éprouvés et comme un holocauste il les a agréés ; au jour de sa visite ils resplendiront, ils courront comme étincelles dans le chaume ; ils jugeront les nations, domineront les peuples et sur eux le Seigneur régnera pour toujours. Ceux qui se fient en lui comprendront que c’est vrai et ceux qui sont fidèles demeureront en lui ; sa grâce et son amour sont pour ceux qui le servent, la visite de Dieu pour ceux qu’il a choisis.

Lecture de la Sagesse de Salomon (5,15-6,3)

Les justes vivront à jamais, leur récompense est aux mains du Seigneur ; c’est le Très-Haut qui en prend soin. Aussi recevront-ils de la main du Seigneur la couronne de gloire et le diadème de beauté ; de sa droite il les couvrira, de son bras les protégera. Pour armure il prendra son ardeur jalouse, il armera la création pour châtier ses ennemis ; pour cuirasse il revêtira la justice, il mettra pour casque un jugement sans feinte, il prendra pour bouclier son invincible sainteté et comme un glaive aiguisera son courroux ; avec lui l’univers combattra les impies, comme traits bien lancés jailliront les éclairs, comme d’un arc les nuées voleront vers le but, la fronde lancera des grêlons de colère, les flots de l’océan feront rage contre eux, et sur eux sans merci passeront les torrents, le souffle du Puissant s’élèvera contre eux et les dispersera comme fait l’ouragan ; l’iniquité rendra toute terre déserte, le mal renversera le trône des puissants. Ecoutez donc, ô rois, et comprenez, instruisez-vous, souverains des terres lointaines, prêtez l’oreille, vous qui gouvernez les multitudes et vous glorifiez du nombre de vos peuples : c’est le Seigneur qui vous a donné le pouvoir, la souveraineté est dans les mains du Très-Haut.

Lecture de la Sagesse de Salomon (4,7-15)

Le juste, même s’il meurt avant l’âge, trouvera le repos. La vieillesse honorable n’est pas celle, en effet, que donnent de longs jours, elle ne se mesure pas au nombre des années. C’est la sagesse qui tient lieu de cheveux blancs, c’est une vie sans tache qui compte pour vieillesse. S’il a su plaire à Dieu, au point d’en être aimé, c’est par lui qu’il fut emporté du milieu des pécheurs où il vivait. Il a été enlevé, de peur que le mal ne corrompît son jugement. Car la fascination du mal obscurcit le bien et le tourbillon de la convoitise gâte une âme ingénue. Devenu parfait en peu de temps, il a fourni une longue carrière ; son âme était agréable au Seigneur, aussi l’a-t-il retirée en hâte d’un milieu dépravé. Les foules voient et ne comprennent pas, et ceci ne leur vient pas à l’esprit : Sa grâce et son amour sont pour ceux qui le servent, la visite de Dieu pour ceux qu’il a choisis.

Litie, t. 2

De quels éloges couronner * ce grand ascète, le vénérable Séraphim ? * Il s’est montré un maître dans la fermeté de la foi et la vertu : * par son enseignement divinement inspiré * et sa vie angélique, il a instruit * tous ceux qui se sont approchés de lui ; c’est pourquoi nous lui chantons : * vénérable Père, prie le Christ d’affermir la vraie foi et d’accorder à nos âmes le salut.

Multitude des moines, venez, * louons en ce jour comme il se doit * le véritable disciple du Sauveur, * celui qui a triomphé des mondaines séductions, * a pris sur ses épaules le joug du Christ et couvert de honte les diaboliques escadrons ; * chantons-lui : vénérable Père Séraphim, * souviens-toi de nous qui louons * et célébrons ta mémoire sacrée.

Ta mémoire divine et porteuse de clarté * a rempli d’admiration * les pontifes, les princes et les rois, * vénérable Père Séraphim, * car dans la chair tu as vaincu, * tel un incorporel, les invisibles ennemis ; * tout le pays de Tambov * et le saint monastère de Sarov * se sont félicités * de posséder tes reliques sacrées, * puisqu’à tout fidèle s’approchant * de ta sainte châsse fut donnée la santé ; * et nous, illuminés par toi, nous te chantons : intercède pour que nos âmes obtiennent le salut.

Gloire au Père, t. 5

Qu’en ce jour toute la terre de Russie * se réjouisse avec nous et que jubilent dans le ciel tous les saints moines de Sarov ; * et nous fidèles, réunis à présent, * glorifions en ce vénérable Père le maître, le pasteur, * le sage conducteur des brebis égarées, * pour tout malade le prompt guérisseur, * le plus bel ornement de la Russie ; * et, chantant ses louanges, disons-lui : * vénérable Père Séraphim, * que tes prières nous procurent le salut.

Maintenant...

O Vierge toute-sainte, tu es le Temple, * la porte, le palais et le trône du Roi : * par toi le Christ, mon libérateur et Seigneur, sur ceux qui dormaient dans les ténèbres s’est levé, * Soleil de justice pour illuminer * ceux qu’à son image il avait créés de sa main ; * ô Toute-vénérable, * forte de l’assurance dont tu jouis devant ton Fils, * intercède auprès de lui pour le salut de nos âmes.

Apostiches, t. 5

Réjouis-toi, compagnon des Anges, * vénérable Séraphim : * sur terre ayant mené ta sainte vie, * tu éduquas dans la crainte du Seigneur * la multitude des croyants * qui pieusement s’approchèrent de toi ; * illuminé par la grâce du saint Esprit, * tu voyais le futur comme présent ; * de joie et de tendresse tu as comblé tant d’âmes affligées ; * c’est pourquoi nous venons te supplier : intercède auprès du Christ pour les fidèles te vénérant.

Elle est précieuse devant le Seigneur,
la mort de ses amis.

Réjouis-toi, illustre maître des égarés, * toi qui méritas de contempler * dans son temple avec les anges et les archanges le Christ Seigneur ; * et maintenant, vénérable Père jouissant * pour toujours de sa vision dans les cieux, * prie pour nous qui célébrons ta mémoire avec foi.

Heureux l’homme qui craint le Seigneur,
qui se plaît à ses préceptes.

Réjouis-toi, vénérable Séraphim, * car tu recommandas à tous de garder la vraie foi dans le Christ ; * et, désirant la vie suprême, tu méprisas les richesses d’ici-bas ; * maintenant tu contemples l’ineffable beauté dans le ciel * et du chant des Anges te délectes suavement ; * prie donc le Seigneur de nous accorder la paix et la grâce du salut.

Gloire au Père, t. 6

Vénérable Père Séraphim, * qui racontera tes peines, tes douleurs, * quelle langue décrira ta rude existence au désert, * tes veilles, tes jeûnes, ton expérience de reclus, * le silence de tes lèvres, ta prière continue ? * Des ascètes vraiment tu nous parais le joyau * et près de Dieu tu intercèdes constamment ; * c’est pourquoi nous te chantons : Réjouis-toi * qui pour les moines es un modèle de vie, * réjouis-toi, consolateur * des malheureux, des affligés, * et pour tous un chaleureux intercesseur ; * vénérable Père, prie le Christ * pour le salut de nos âmes.

Maintenant...

Mon créateur et mon libérateur, le Seigneur Jésus Christ, Vierge pure, en sortant de ton sein, * de tout mon être s’est revêtu pour délivrer Adam de l’antique malédiction ; * c’est pourquoi, Vierge Mère de Dieu, * nous ne cessons de t’adresser l’angélique salutation : * Souveraine, réjouis-toi * qui nous protèges et nous défends pour que nos âmes soient sauvées.

Tropaire, t. 4

Dès ta jeunesse tu as aimé le Christ, Bienheureux, * et, désirant avec ardeur ne servir que lui seul, * au désert tu excellas * dans le travail et la prière continue ; * par la tendresse de ton coeur tu as acquis l’amour du Christ * et plus que tous tu as chéri la Mère de Dieu ; * c’est pourquoi nous te chantons : * vénérable père Séraphim, * que tes prières nous obtiennent le salut.


MATINES

Cathisme 1, t. 4

Par la prière et le signe de la croix * ayant résisté aux tentations de l’ennemi, * tu fus agréable au Seigneur * par l’abstinence et le jeûne ; c’est pourquoi * tu as reçu le don des miracles pour guérir * tout fidèle qui s’approche de toi ; * vénérable Séraphim, prie le Christ notre Dieu * d’accorder la rémission de leurs péchés * à ceux qui vénèrent de tout coeur ta mémoire sacrée.

La redoutable merveille de ton enfantement, * l’ineffable manière dont tu conçus, * Mère toujours-vierge, frappe mon esprit * et me remplit d’étonnement : * ta gloire, divine Mère, s’étend à tous, pour le salut de nos âmes.

Cathisme II, t. 1

Au plus profond de l’ermitage de Sarov, * tu as fléchi les genoux sur le rocher, * élevant tes vénérables mains vers le Seigneur ; aussi tu as reçu du Sauveur la grâce de l’Esprit saint * pour guérir ceux qui souffrent dans leur corps * et pour éclairer les âmes des croyants ; * c’est pourquoi, vénérable Père, nous te chantons : prie le Christ notre Dieu de nous sauver, * nous qui fêtons en ce jour ta mémoire sacrée.

Agréant la prière de tes serviteurs * qui se réfugient sous ta protection, ô Vierge immaculée, * ne cesse pas d’intercéder auprès de l’Ami des hommes pour notre salut.

Mégalynaire

Nous te magnifions, * vénérable Père Séraphim, * célébrant ta mémoire sacrée, * modèle des moines et déjà * sur la terre concitoyen des Anges.

Versets : 1 : J’espérais le Seigneur d’un grand espoir, il s’est penché vers moi pour exaucer ma prière. 2 : Je veille et gémis solitaire, pareil à l’oiseau sur un toit. 3 : Je n’ai de pain que mes larmes, le jour et la nuit. 4 : Pour moi tu as changé en allégresse mon deuil. 5 : Chantez pour le Seigneur, vous qui l’aimez, célébrez sa mémoire de sainteté.

Cathisme, t. 7

Vénérable, ta vertueuse vie * a brillé sur la terre de Russie * et tout fidèle te glorifie * avec des chants de louange désormais ; comme Elie étant monté sur le char de tes vertus, * en ton âme tu t’envolas vers le ciel * et là tu as été couronné * de l’éclatante couronne méritée ; * prie le Christ notre Dieu d’accorder la rémission de leurs péchés * à ceux qui célèbrent avec amour ta mémoire sacrée.

Vierge toute-pure, prends pitié de nous * qui vers ta miséricorde nous réfugions avec foi * en implorant ta chaleureuse protection : * toi qui es la Mère du Très-Haut, * prie ton Fils, le Christ notre Dieu, * de sauver tes fidèles serviteurs.

Anavathmi, la le antienne du ton 4 : Dès ma jeunesse...

Prokimenon, t. 4 : Elle est précieuse devant le Seigneur, la mort de ses amis.
Verset : Que rendrai-je au Seigneur pour tout le bien qu’il m’a fait ?

Que tout ce qui vit et respire loue le Seigneur. Évangile (Matthieu n ° 43) et Psaume 50.

Gloire au Père... Par les prières de Séraphim... Maintenant... Par les prières de la Mère de Dieu... Aie pitié de moi, ô Dieu...

t. 6

En ce jour, fidèles, célébrant * dans l’allégresse de l’esprit * la solennelle fête du vénérable Père, exultons * en toute piété et disons-lui : * Réjouis-toi, bienheureux Séraphim, * réjouis-toi, ange terrestre, homme du ciel, * réjouis-toi qui as conduit * tant d’âmes vers le chemin du salut, * réjouis-toi, gloire et firmament de la Russie ; * pour nos âmes intercède auprès de Dieu.

Canon de la Mère de Dieu, puis ces deux canons du Saint.

CANON

Ode 1, t. 6

« Lorsqu’Israël eut cheminé sur l’abîme, * comme en terre ferme,
« et vu le Pharaon persécuteur * englouti dans les flots, *
« alors il s’écria : * Chantons une hymne de victoire
« en l’honneur de notre Dieu.

Ouvre mes indignes lèvres, Seigneur, * et donne-moi l’éloquence * pour chanter dignement * la mémoire du bienheureux Séraphim * qui te prie avec les Anges maintenant * de nous délivrer de tout malheur.

Intensément tu as prié, * vénérable Père, la Mère de Dieu et tu as mérité * de la voir avec les Apôtres : * par tes prières ne cesse pas désormais * de consoler tes enfants.

Dès l’enfance, Père vénéré, * tu t’es offert à Dieu en esprit et par la force de la tempérance ayant apaisé * les corporelles passions, * sage Père, tu as resplendi * de toutes sortes de vertus.

Dame comblée de tant de biens, * toi qui as enfanté dans la chair * notre Dieu, la suprême bonté, * fais du bien à mon coeur malmené par les passions, * afin que dans la foi et l’amour * je te puisse magnifier.

t. 8

« Traversant la mer à pied sec * et fuyant la servitude des Egyptiens, *
« le peuple d’Israël s’écria : * Chantons pour notre Dieu qui nous a délivrés.

Selon le précepte du Seigneur, * c’est par le chemin étroit, malaisé, * que tu es entré, vénérable Père, dans le royaume des cieux, * en méprisant la voie large et facile ; * prie donc pour nous qui célébrons * ta mémoire étincelante de clarté.

Dès la jeunesse ayant pris ta croix * pour gravir la montagne de l’impassible condition, * sans retour tu as suivi le Christ ; ayant acquis la sagesse de l’esprit, * tu as atteint la céleste Jérusalem : * prie pour nous l’unique Ami des hommes.

Maintenant que tu te tiens devant le trône de Dieu, intercède pour qui souffre en ta patrie * et procure pour les russes amis du Christ, * vénérable Père, par tes prières le salut.

Exauce, notre Dame, * la voix suppliante de ceux qui t’approchent avec amour et foi * et qui chantent avec crainte pour toi.

Ode 3, t. 6

« Nul n’est saint * comme toi, Seigneur mon Dieu ; *
« tu as exalté « la force des fidèles, dans ta bonté, *
« et tu nous as fondés * sur le roc inébranlable * de la confession de ton nom.

Toi qui te tiens devant Dieu * avec les Anges, vénérable Séraphim, * pacifie par tes prières le monde entier, * fais cesser les guerres entre nations * et procure la victoire sur l’ennemi * aux chrétiens qui professent la vraie foi.

Dès la jeunesse, avec amour et foi * tu as adhéré, vénérable Séraphim, * au Maître des puissances d’en-haut * et, brillant comme soleil au désert de Sarov, * tu consolas les affligés qui s’approchèrent de toi. * Intercède pour notre salut.

Aux fidèles te priant * tu es apparu, vénérable Père, * comme inébranlable pilier, * comme un sûr refuge * pour tous ceux qui accourent vers toi * et reçoivent l’inépuisable grâce des guérisons.

Eve, la prime aïeule, a entendu : * Tu enfanteras dans les douleurs ; * mais toi, ô Vierge pure, en entendant : * Réjouis-toi, le Seigneur est avec toi, * en cris d’allégresse tu as changé * le deuil de la mère des vivants.

t. 8

« Seigneur qui as tendu la coupole des cieux *
« et qui as édifié l’Église en trois jours, * rends-moi ferme dans ton amour, *
« seul Ami des hommes, * haut-lieu de nos désirs et forteresse des croyants.

Bienheureux Père, prie le Christ notre Dieu * de nous délivrer de la famine, des épidémies, * de la mort subite, des secrètes fautes et des mauvaises pensées, * afin que nous chantions au Christ d’un coeur pur : * sauve-nous, Seigneur, par les prières de Séraphim.

Ayant suivi le Maître avec douceur, humilité, * tu t’es vraiment fait tout pour tous : * instruisant sans cesse riches et pauvres en la piété, * d’avance tu as vu comme présent l’avenir. Prie le Christ de nous accorder la rémission de nos péchés.

Délivre ton monastère du mal causé par l’ennemi, * remplis-le de grâce et d’amour, * pour qu’oubliant les nécessités de cette vie on y puisse par tes prières * trouver les biens qui procurent aux âmes le salut.

Notre confiance, notre espoir, * très-sainte Dame, repose en toi ; * sauve donc de tout malheur * notre patrie et tous ceux * qui te prient et invoquent ton nom.

Cathisme, t. 4

Tu as franchi l’océan de cette vie * en triomphant par l’abstinence des passions ; * abordant au havre de l’impassible condition, tu es apparu, vénérable Père, comme un trésor de pureté ; * prie le Christ de nous accorder la grâce du salut.

Lorsqu’au jour de son juste jugement * je comparaîtrai en présence du Créateur, * notre Dame, assiste-moi * et délivre-moi de l’éternel châtiment ; * puissé-je ne pas descendre en enfer, très-sainte Mère de Dieu, * mais qu’avec ton aide je trouve le salut !

Ode 4, t. 6

« Le Christ est ma force, * mon Seigneur et mon Dieu ! *
« tel est le chant divin * que la sainte Église proclame *
«et d’un coeur purifié * elle fête le Seigneur.

L’Église fête brillamment * en ce jour ta mémoire, * vénérable Père, et te prie * de demander au Seigneur * pour le monde la paix * et pour nos âmes la grâce du salut.

Tel un palmier tu as fleuri, * portant comme fruits tes sublimes exploits * pour délecter de tes paroles et de ta pure vie les coeurs de ceux qui accourent vers toi ; * intercède pour que nous trouvions * miséricorde auprès du Christ notre Sauveur.

Par tes prières intercède pour nous * auprès de Dieu, vénérable Séraphim, * dissipe les sombres ténèbres de nos péchés, procure l’absence de passions, * la foi et l’amour à tous ceux qui vénèrent ton illustre souvenir.

Vierge souveraine, réjouis-toi, * joyau de nos églises, * force et fierté des chrétiens : * sans cesse prie le Christ notre Dieu, * afin que par tes prières * nous soyons sauvés de tout malheur.

t. 8

« Seigneur, j’ai perçu * le mystère de ta venue, *
« sur tes oeuvres j’ai médité * et j’ai glorifié ta divinité.

Bienheureux, ce n’est plus seulement la Russie, * c’est la terre entière qui possède en toi désormais * un chaleureux intercesseur, un secours toujours prompt, * un protecteur invincible et pour nos âmes un médiateur.

En médiateur intercède pour nous * auprès de la très-sainte Trinité ; * éveille à la prière avec toi * les choeurs des Saints dont tu as imité la pure vie.

Avec eux prie pour la paix * et l’harmonie du monde entier, afin qu’ici-bas nous vivions dans le calme, paisiblement, * et que nous jouissions de l’éternelle vie dans le siècle à venir.

En ascète sublime, tu as mené * la rude vie d’un moine au désert * et dans la prière tu l’as achevée : * prie le Christ de nous sauver.

Refuge et force, tu l’es pour nous, * divine Mère immaculée : prie ton Fils et notre Dieu de nous accorder * la rémission de nos fautes et le salut.

Ode 5, t. 6

« Dieu très-bon, illumine, je t’en prie, * de ton éclat divin *
« les âmes de tes amants qui veillent devant toi, * afin qu’ils te connaissent,
« ô Verbe de Dieu, * toi le Dieu véritable * qui nous fais revenir des ténèbres du péché.

Pour tous ceux qui s’approchent de toi * tu fus un maître véritable ; * grande fut ta dévotion envers la Mère de Dieu, immense est ton crédit auprès du Christ : * ne cesse donc pas de le prier, * vénérable Père, pour tes enfants.

Que le peuple chrétien maintenant * se rassemble en esprit dans le temple de Sarov, * bienheureux Père Séraphim, * en vénérant tes reliques sacrées, * et te demande la guérison, * la santé, le salut, en magnifiant le Seigneur.

Alors que de nuit tu priais Dieu, * vénérable Père, * l’invisible ennemi * essaya de t’effrayer ; * mais, confondu par ta prière, l’esprit du mal a dû s’enfuir.

Vierge tout-immaculée, * intercède auprès du Dieu * que dans la chair tu as conçu, * pour qu’il accorde en son amour * à tes fidèles serviteurs * la rémission de leurs péchés.

t. 8

« Éclaire-nous de tes préceptes, Seigneur, * et par la force de ton bras tout-puissant, *
« Ami des hommes, donne au monde la paix.

Vénérable Père, par tes jeûnes et ta prière continue * tu glorifias le monastère de Sarov, * oignant les malades avec l’huile de la lampe qui brûlait * devant l’icône de la Mère de Dieu * et par elle accordant sans cesse la guérison. * Intercède à présent pour le salut de nos âmes.

Pontifes et prêtres, avec les moines exultez * et tout le peuple, chantez le bienheureux Séraphim, * ce calme havre après la tempête des afflictions * et ce médecin qui guérit promptement les maladies de nos âmes et de nos corps.

Offre tes prières, Bienheureux, * comme un sacrifice agréable, immaculé, * à la très-sainte Trinité * et ne nous oublie pas, nous qui célébrons ta mémoire en ce jour ; * implore miséricorde pour ceux qui nous haïssent, * nous offensent, nous traitent en ennemis, * et délivre-nous tous de toutes sortes d’afflictions.

Prends le gouvernail de mon esprit * traversant la tempête des nombreuses passions * et sauve les fidèles qui se réfugient vers toi : pure Souveraine, ô Mère de Dieu, * hors de toi nous n’avons d’autre secours.

Ode 6, t. 6

« Lorsque je vois * l’océan de cette vie * soulevé par la tempête des tentations, *
« j’accours à ton havre de paix * et je te crie, ô Dieu de bonté : * À la fosse rachète ma vie.

Ton âme sainte fut pour Dieu * une demeure qu’habita * le Père avec le Fils et l’Esprit saint ; * c’est pourquoi, Vénérable, nous t’en prions : * éloigne de tes fidèles les assauts de l’ennemi et donne à tes Églises la paix.

Vénérable Séraphim, nous célébrons * tes sublimes exploits au désert, tes labeurs * et la douceur de ton enseignement : * par eux tu as illuminé * les multitudes qui s’approchèrent de toi * et tu leur enseignas à chanter la consubstantielle Trinité.

Ayant suivi ton Maître le Christ, * bienheureux Père, en la pureté de ta vie, * tu as mené ta course à bonne fin * et dans les demeures éternelles à présent * tu contemples ce que voient les Anges ; c’est pourquoi, * vénérant ta mémoire, nous magnifions le Christ.

Vers toi je me réfugie, * ô Vierge toute-pure, à présent : * par ton intercession * sauve-moi, garde-moi ; * tout ce que tu veux, tu le peux en effet, * comme la Mère du Tout-puissant.

t. 8

« Je répands ma supplication devant Dieu, * au Seigneur j’expose mon chagrin, *
« car mon âme s’est emplie de maux * et ma vie est proche de l’Enfer, *
« au point que je m’écrie comme Jonas : De la fosse, Seigneur, délivre-moi.

Nous sommes tous chargés de fautes, * mais tes prières, vénérable Séraphim, * montent vers Dieu comme encens de bonne odeur ; * nous te prions donc d’assécher * l’océan de la funeste incrédulité * qui déferle sur notre pays ; * et demande au Seigneur pour nos âmes le salut.

Tu es devenu vraiment bienheureux, * vénérable Séraphim, toi qui as acquis * par ta pauvreté la richesse et par tes larmes la joie * que tu as transmise en abondance à tes visiteurs ; * et maintenant tu rayonnes dé miracles * pour la guérison de tous les fidèles qui accourent vers toi.

Ayant creusé de tes mains, * vénérable Père, un puits dans le désert, * tu as abreuvé les pèlerins qui avaient soif ; * et maintenant tu guéris de leurs douleurs * de nombreux malades avec l’eau de ton puits ; * en vérité le Seigneur a fait de toi pour tous * un thaumaturge, un merveilleux intercesseur.

Divine Mère, en toi nous reconnaissons * à juste titre la véritable Mère de Dieu : * par ton enfantement nous fûmes délivrés * de la funeste condamnation * grâce à la tendresse de l’ami des hommes, notre Dieu, * et c’est à l’immortelle vie que nous sommes appelés.

Kondakion, t. 8

Ayant délaissé les attraits du monde et tout ce qui se corrompt, tu as élu demeure au monastère de Sarov * et, par l’angélique vie que tu menas, * pour beaucoup tu fus le chemin vers le salut ; c’est pourquoi le Christ t’a glorifié en t’accordant * le don des guérisons et des miracles ; aussi nous te chantons : * Réjouis-toi, vénérable Père Séraphim.

Ikos

Ayant délaissé ta famille et tes amis * et considéré les richesses comme rebut, * tu as habité le désert de Sarov ; * l’ayant emporté sur les passions comme un incorporel, * tu as mérité de rejoindre les Anges dans leurs choeurs ; * toi qui as reçu le discernement des esprits, * donne-nous le discernement pour te chanter ainsi :

Réjouis-toi, ange terrestre, homme du ciel, * réjouis-toi, imitateur du Christ en son amour, * réjouis-toi, vénérable demeure de l’Esprit saint, * réjouis-toi, grande allégresse des sans-espoir.

Réjouis-toi, fontaine d’où jaillissent les guérisons, * réjouis-toi, douce consolation des âmes affligées, * réjouis-toi, calme havre des moines et sage père spirituel, * réjouis-toi, fierté de la terre de Russie.

Réjouis-toi, vénérable Père Séraphim.

Ode 7, t. 6

« Dans la fournaise l’Ange répandit la rosée * sur les nobles Jeunes Gens, *
« mais le feu brûla les Chaldéens * sur l’ordre de Dieu *
« et le tyran fut forcé de chanter : * Dieu de nos Pères, Seigneur, tu es béni.

Ayant mené ton admirable vie, * toute pleine de la grâce du saint Esprit, * des justes tu as eu en vérité * la fin bienheureuse, dans l’allégresse du Christ ; * à celui qui t’a glorifié nous chantons : * Dieu de nos Pères, Seigneur, tu es béni.

Avec la multitude des pèlerins * qui affluait dans ton monastère en ce jour * pour se prosterner devant tes reliques sacrées, en esprit nous y puisons les guérisons * et sans cesse chantons : Dieu de nos Pères, Seigneur, tu es béni.

Par toute la terre ce message a retenti : * à Sarov est apparu un thaumaturge glorieux * faisant jaillir une multitude de guérisons pour tous ceux qui s’approchent de lui * et chantent avec foi : Dieu de nos Pères, Seigneur, tu es béni.

Vierge Mère de Dieu * qui as mis au monde ton propre Créateur * en enfantant le Verbe ineffablement, * intercède auprès de lui * avec le vénérable Séraphim, * pour qu’il prenne nos âmes en pitié.

t. 8

« Les Jeunes Gens venus de Judée * à Babylone foulèrent jadis par leur foi dans la Trinité *
« la flamme de la fournaise en chantant : * Dieu de nos Pères, béni sois-tu.

Aie pitié de nous, Seigneur, et garde-nous * de tout mal funeste aux âmes * par les prières de ton serviteur le vénérable Séraphim, * afin que tous avec tendresse nous te chantions : * Dieu de nos Pères, béni sois-tu.

Qui ne voudrait admirer ou glorifier * l’abîme insondable de ta miséricorde, Seigneur, * puisqu’au monde entier tu as montré ton serviteur, le vénérable Séraphim, * comme chaleureux intercesseur pour nous qui te chantons ; * Dieu de nos Pères, béni sois-tu.

Agrée ce chant d’action de grâces que nous t’offrons, accorde, vénérable Père, la guérison * à nous tous qui fêtons ta mémoire sacrée * et nous prosternons devant ton icône en chantant : * Dieu de nos Pères, béni sois-tu.

Refuge et force, tu l’es pour nous, * divine Mère immaculée : prie ton Fils et notre Dieu * de bien vouloir nous accorder * la rémission de nos fautes et le salut.

Ode 8, t. 6

« De la flamme, pour tes Saints, tu as fait jaillir la rosée *
« et, par l’eau, tu as fait flamber le sacrifice du Juste, *
« car tu accomplis toutes choses par ta seule volonté : *
« ô Christ, nous t’exaltons dans tous les siècles.

Ayant dompté les passions de la chair et devenu pour le monde comme mort, * en ton coeur tu as reçu les paroles de la vie éternelle, Bienheureux, * afin que tous les visiteurs apprennent à chanter : * Toutes ses oeuvres, exaltez le Seigneur dans les siècles.

En ce jour de ta glorieuse mémoire, Séraphim, * l’Église entière jubile de joie * et chante pour le Dieu qui est admirable dans les saints : * Toutes ses oeuvres, exaltez le Seigneur dans les siècles.

Père comblé de la grâce du saint Esprit, * implore par tes prières le pardon des péchés * pour les fidèles célébrant ta mémoire et chantant : * Prêtres, bénissez, peuple, exalte le Seigneur dans les siècles.

Tu nous es montrée comme la médiatrice du salut, * divine Mère qui as enfanté le Sauveur et Maître de tous ; * aussi rends dignes du salut, nous t’en prions, * tous les fidèles qui te chantent dans les siècles.

t. 8

« Le Roi des cieux * que chantent les célestes armées, *
« louez-le, exaltez-le dans tous les siècles.

Jaloux de ta vertueuse vie, le perfide ennemi * essaya de te créer des obstacles, mais toi, * l’ayant confondu par la grâce divine et les prières de la Mère de Dieu, * tu glorifias le Seigneur en chantant : * Toutes ses oeuvres, exaltez-le dans les siècles.

Comme sur le monde resplendissent les rayons du soleil, ainsi par toute la terre la nouvelle de tes miracles se diffusa ; * et nous, admirant ta gloire, nous chantons : * Prêtres, bénissez, peuple, exalte le Seigneur dans les siècles.

Guéris notre esprit agité par les passions et les vaines pensées, apaise les vagues de l’athéisme dans notre patrie, * affermis nos coeurs affaiblis par les préoccupations de cette vie, * afin que nous puissions glorifier * le Christ notre Créateur dans les siècles.

Réjouis-toi, trône flamboyant du Seigneur, * réjouis-toi, aurore de l’immatérielle clarté, * réjouis-toi, nuée du Soleil de justice, le Christ notre Sauveur * que nous exaltons dans les siècles.

Ode 9, t. 6

« Aux hommes il est impossible * de voir Dieu, sur qui les Anges mêmes *
« n’osent fixer leur regard, * mais aux mortels s’est manifesté le Verbe fait chair *
« grâce à toi, ô Toute-pure, * et lorsque nous le magnifions *
« avec les armées célestes * nous te « proclamons bienheureuse.

De nos lèvres indignes * nous t’avons adressé * ces modestes louanges, Bienheureux : * ne les méprise pas, mais reçois-les ; sanctifie tous ceux qui te louent, * délivre-nous de la misère, du malheur * et de l’éternel châtiment, * pour que nous puissions te chanter à jamais.

Ayant souffert avec courage * dans la solitude du désert * la froidure des nuits, la chaleur durant le jour, * tu es devenu la maison * de la Sagesse divine, * puis es parti, Bienheureux, * vers la lumière sans soir : * intercède pour notre salut.

Grande gloire au monastère * dans lequel tu as voulu prendre sur toi le joug du Christ : * c’est là qu’en effet tu as passé dans le désert les jours de ta vie ; * et les nombreux fidèles qui s’approchèrent de toi, * tu les amenas par tes enseignements * à vivre en fils de l’Église du Christ.

C’est toi notre force, * notre fierté, notre joie, * celle qui nous garde en sûreté, * notre refuge, notre abri, * notre invincible protectrice : * toute-sainte Mère de Dieu, * procure le salut * à tes fidèles serviteurs.

t. 8

« À juste titre nous te reconnaissons pour la Mère de Dieu : *
« par toi nous avons trouvé le salut ; * ô Vierge immaculée, *
« avec les chœurs des Anges nous te magnifions.

Ayant imité les anciens Pères qui brillèrent jadis par le jeûne et leurs exploits, * tu passas tous les jours de ta vie dans la prière, les larmes, le labeur, * vénérable Père, jusqu’à rejoindre les demeures des cieux ; * aussi, comme il est juste, nous te disons bienheureux.

De puissante force t’a ceint le Christ notre Dieu, * il t’a fortifié pour que tu évites les pièges de l’ennemi ; * prie donc l’Ami des hommes de tous nous délivrer * des tentations dont nous assaille l’ennemi * et de sauver nos âmes, nous t’en prions.

Vers toi nous cherchons refuge dans la douleur et l’affliction et du fond de notre âme te crions : * sois pour nous le havre de paix, la guérison de nos maux, * délivre-nous de tout mal et de toute douleur, * afin que sans cesse nous puissions te magnifier.

Vierge toute-pure, tu as enfanté * l’Un de la sainte Trinité, le Fils et Verbe de Dieu : * avec les Justes et les saints Moines prie-le pour tes serviteurs * qui demandent avec foi le pardon de leurs péchés.

Exapostilaire (t. 3)

Venez, tous les fidèles, glorifions * par des cantiques sacrés l’admirable thaumaturge Séraphim, * ce nouveau luminaire de la Russie, * compagnon des Anges et chaleureux intercesseur auprès de Dieu * pour les fidèles qui célèbrent sa mémoire sacrée.

Après Dieu, c’est en toi que nous mettons, * divine Mère, notre espoir : * intercède auprès du Fils né de toi * pour qu’il accorde au monde la paix et la grâce du salut.

Laudes, t. 8

Voici la solennelle festivité * en mémoire du vénérable Séraphim pour lequel en ce jour nous chantons : * Réjouis-toi, lumière des ascètes, leur firmament, * nouvelle étoile des mages, montrant aux moines le chemin des célestes parvis, * gloire éclatante des prêtres, leur fierté, * intarissable source d’amour et chasteté, brillant luminaire du discernement des esprits, * réjouis-toi, modèle de ceux qui s’exercent en la vertu. (2 fois)

Le Christ, tu l’as suivi en vérité, * bienheureux Père Séraphim, * attirant tous les hommes vers toi * par ton innocence et ton amour fraternel * et, dans la douceur, l’humilité, * leur enseignant à prendre le chemin des vertus ; * c’est pourquoi nous glorifions avec amour * ta sainte mémoire, bienheureux Séraphim.

Au désert tu habitas, Bienheureux, * et, poussant la sagesse spirituelle à sa perfection, * tu as atteint le sommet de la vertu ; c’est pourquoi nous te chantons : réjouis-toi, * car de l’Église tu es vraiment le joyau, * des prêtres l’allégresse et des moines la fierté ; bienheureux Séraphim, prie le Christ notre Dieu * de faire au monde le don de la paix * et d’accorder à nos âmes la grâce du salut.

Gloire au Père, t. 6

Assemblées des moines, venez * avec l’ensemble des jeûneurs * et la multitude des chrétiens, * célébrons par des cantiques ce véritable ascète, en disant : * réjouis-toi qui as suivi, pas à pas, sur l’étroit chemin ton Maître le Christ, * réjouis-toi, prompt secours de qui s’approche de toi * dans le malheur et l’affliction et lui procures merveilleusement le salut ; * réjouis-toi qui as reçu le don de prophétie * pour annoncer comme présent l’avenir ; intercède, vénérable Séraphim, * pour les fidèles célébrant * avec amour ta mémoire sacrée.

Maintenant...

Mère de Dieu, tu es la Vigne, en vérité, * qui a fait croître le fruit de vie ; * notre Dame, nous t’en prions : * avec les Apôtres et tous les Saints * intercède pour le salut de nos âmes.

Grande doxologie. Tropaire du Saint et théotokion apolytikion dominical du même ton. Litanies et Congé.

Père Denis Guillaume, Ménée (août), Diaconie apostolique. Parme.


Pages Saint Séraphim de Sarov

Dernière modification: 
Mercredi 20 juillet 2022