Prières et offices

Vêpres

 


Présentation du Christ au Temple

CANTIQUE DE SYMÉON

Et maintenant, Seigneur,
laisse ton serviteur,
selon ta parole, s’en aller en paix,
parce que mes yeux ont vu
le salut qui vient de toi,
que tu as préparé pour être mis
devant tous les peuples,
Lumière qui doit se révéler
aux nations,
et la gloire de ton peuple Israël.

 


 

 


 INTRODUCTION

L’office de vêpres est l’office de prière du culte chrétien du soir, célébré depuis les origines de la chrétienté. Les vêpres clôturent la journée liturgique et en même temps commencent la nouvelle journée, la journée liturgique débutant au coucher du soleil.

Le commun des vêpres connaît un grand nombre de variantes : selon la fête (fête ordinaire ; fête avec grandes vêpres ; vêpres d’une grande fête) ; selon le jour de la semaine (jour ordinaire ; vêpres dominicales) ; selon la saison liturgique (temps ordinaire ; grand carême ; temps pascal). L’ordo présenté ici suit en général celui des vêpres dominicales, qui sont souvent célébrées en paroisse, avec des indications pour la célébration des vêpres ordinaires et des vigiles, célébrées dans l’usage slave le samedi soir et la veille des grandes fêtes. Quelques indications sont fournies pour d’autres variations importantes, notamment la fin des vêpres pendant le grand carême (voir Annexe IV). Les paroisses et monastères adoptent souvent un ordo qui leur convient, suivant néanmoins les grandes lignes de l’ordo typique.

Nous avons ajouté en Annexe V des indications supplémentaires quant à l’ordo des vêpres.

Pour plus d’informations sur les rubriques s’appliquant aux différentes fêtes et temps liturgiques, on peut consulter nos sources principales :

  • Livre des heures, Fraternité orthodoxe en Europe occidentale, Colombes, 2000.
  • Grand livre d’heures, père Denis Guillaume, trad., Diaconie Apostolique, Rome, 1989.
  • La prière des Églises de rite byzantin, 1 : La prière des heures, Éditions de Chevetogne, 1975.

Ce dernier contient une introduction à l’historique et au sens particulier de chaque partie des vêpres.

Les psaumes sont de la traduction du Psautier par l’archimandrite Placide Deseille (Les Psaumes, Prière de L’Église, YMCA-Press, 1979). Ce livre contient deux textes sur le sens chrétien des psaumes : " L’interprétation chrétienne des psaumes  " ; et : " Le Psautier, livre de prières de l’Église  ". Ces textes sont disponibles aux Pages Orthodoxes La Transfiguration à la page Les Psaumes, Prières de l’Église (www.pagesorthodoxes.net/bible/psautier.htm).

Nous remercions le père Pau Ruiz-Gomar pour sa collaboration à la préparation de ce texte.

Pages Orthodoxes La Transfiguration


VÊPRES

OUVERTURE ET INVITATOIRE

our les Vêpres ordinaires :

PRÊTRE : Béni est notre Dieu, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.

______________________________

Pour les Vigiles :

DIACRE : Tenons-nous droit. Bénis, père.

PRÊTRE : Gloire à la sainte, consubstantielle, vivifiante et indivisible Trinité, en tout temps, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.

CHŒUR : Amen.

On passe à l’Invitatoire : " Venez, adorons…  "

______________________________

Pour les Vêpres précédant la Divine Liturgie :

PRÊTRE : Béni est le règne du Père et du Fils et du Saint Esprit, maintenant et toujours
et dans les siècles des siècles.

CHŒUR : Amen.

On passe à l’Invitatoire : " Venez, adorons…  "

______________________________

Si les Vêpres n’ont été précédées d’un autre office, le Lecteur dit les prières initiales qui suivent. Si les prières initiales ont été dites dans l’office qui précède, il dit " Amen  " et passe à l’Invitatoire : " Venez, adorons…  "

LECTEUR :

Amen. Gloire à toi, notre Dieu, gloire à toi.

Roi du ciel, Consolateur, Esprit de vérité,
toi qui es partout présent et qui remplis tout,
Trésor des bons et Donateur de vie,
viens et demeure en nous,
purifie-nous de toute souillure
et sauve nos âmes, toi qui es bonté.

Saint Dieu, Saint Fort, Saint Immortel,
aie pitié de nous.
(3 fois)

Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit,
maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.

Très Sainte Trinité, aie pitié de nous.
Seigneur, remets nos péchés.
Maître, pardonne nos iniquités.
Saint, visite-nous et guéris nos infirmités,
à cause de ton Nom.

Kyrie eleison. (3 fois)
Gloire au Père... Maintenant…

Notre Père qui es aux cieux,
que ton Nom soit sanctifié, que ton règne arrive,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain substantiel,
remets-nous nos dettes
comme nous remettons à nos débiteurs,
et ne nous soumets pas à l’épreuve,
mais délivre-nous du malin.

PRÊTRE : Car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire, Père, Fils et Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.

LECTEUR : Amen. Kyrie eleison. (12 fois)
Gloire au Père... Maintenant…

LECTEUR OU CŒUR :

Venez, adorons, prosternons-nous devant Dieu, notre Roi.
Venez, adorons, prosternons-nous devant le Christ, notre Roi et notre Dieu.
Venez, adorons, prosternons-nous devant le Christ lui-même, notre Roi et notre Dieu.

L’Invitatoire est chanté aux Vêpres et aux Vigiles du dimanche et des grandes fêtes. Dans certaines versions chantées, aux Vigiles on ajoute :

Venez, adorons, prosternons-nous devant lui.

Aux Vigiles : grand encensement de l’église.

 PSAUME 103

La lecture ou le chant du Psaume 103 suit immédiatement après l’Invitatoire. Le Psaume est lu par le Lecteur aux Vêpres ordinaires et des extraits sont chantés aux Grandes Vêpres et aux Vigiles – voir le texte du chant ci-après. Pendant la lecture du Psaume 103, le prêtre, devant les portes saintes, dit les prières du Lucernaire (section 3).

LECTEUR :

Bénis le Seigneur, ô mon âme,
Seigneur mon Dieu, tu as été grandement magnifié ;
tu t’es revêtu de louange et de splendeur.
Tu t’es enveloppé de lumière comme d’un manteau,
tu as déployé le ciel comme une tente.
Il a couvert ses chambres hautes avec les eaux,
lui qui fait des nuées son char,
lui qui s’avance sur les ailes des vents ;
lui qui fait de ses anges des esprits
et de ses serviteurs des flammes de feu :
lui qui a fondé la terre sur ses bases,
et jamais elle ne sera ébranlée.
L’abîme l’enveloppait comme un vêtement,
les eaux se dressaient au-dessus des montagnes ;
à ta menace, elles prennent la fuite,
à la voix de ton tonnerre, elles sont saisies d’épouvante.
Les montagnes s’élèvent et les plaines s’abaissent,
au lieu que tu leur as fixé.
Tu as posé une limite que les eaux ne franchiront pas,
pour qu’elles ne reviennent plus couvrir la terre.
Tu as envoyé les sources dans les ravins,
entre les montagnes, les eaux se fraient un passage ;
elles abreuvent toutes les bêtes des champs,
les onagres y étanchent leur soif.
Au-dessus d’elles, les oiseaux du ciel établissent leur demeure,
du milieu des rochers ils font entendre leur voix.
De ses chambres hautes, il abreuve les montagnes.
La terre est rassasiée du fruit de tes œuvres.
Tu fais pousser l’herbe pour le bétail,
et les plantes pour le service de l’homme,
pour qu’il tire le pain de la terre,
et le vin qui réjouit le cœur de l’homme,
pour qu’il tire le pain de la terre,
et le vin qui réjouit le cœur de l’homme,
pour que l’huile fasse resplendir son visage,
et que le pain fortifie le cœur de l’homme.
Les arbres de la campagne sont rassasiés,
les cèdres du Liban que tu as plantés ;
les passereaux y font leur nid,
la demeure du héron les domine.
Aux cerfs appartiennent les hautes montagnes,
les rochers sont le refuge des lièvres.
Il a fait la lune pour marquer les temps,
le soleil connaît l’heure de son coucher.
Tu pose la ténèbre, et c’est la nuit ;
alors toutes les bêtes de la forêt se mettent en mouvement,
les lionceaux qui rugissent après leur proie,
et réclament à Dieu leur nourriture.
Le soleil se lève, et ils se rassemblent,
ils vont à leur repaire se coucher.
L’homme sort pour son travail,
pour sa besogne jusqu’au soir.
Que tes œuvres sont admirables, Seigneur,
tu as fait toutes choses dans ta Sagesse ;
la terre est remplie de tes créatures.
Voici la mer, vaste et spacieuse ;
là vivent des reptiles sans nombre,
des animaux petits et grands ;
là circulent des navires,
et ce dragon, que tu forma pour qu’on s’en rie.
Tous attendent de toi
que tu leur donnes la nourriture en son temps.
Tu la leur donneras, et ils la recueilleront ;
tu ouvriras la main, et tous seront comblés par ta bonté.
Mais quand tu détourneras ta face, le trouble les saisira ;
tu retireras leur esprit, et ils disparaîtront,
et ils retourneront à leur poussière.
Tu enverras ton Esprit, et ils seront créés,
et tu renouvelleras la face de la terre.
Que la gloire du Seigneur demeure éternellement !
Le Seigneur se réjouira dans ses œuvres.
Lui qui regarde vers la terre, et la fait trembler,
lui qui touche les montagnes, et elles fument.
Je chanterai au Seigneur en ma vie,
je jouerai des psaumes pour mon Dieu tant que je serai.
Que mes pensées lui soient agréables ;
moi, je trouverai mes délices dans le Seigneur.
Que les pécheurs disparaissent de la terre,
comme les impies, afin qu’ils ne soient plus.
Bénis le Seigneur, ô mon âme.

Gloire au Père… Maintenant…
Alléluia, alléluia, alléluia, gloire à toi, ô Dieu. (3 fois)

______________________________

Chant du Psaume 103 (version mise en musique du monastère de Chevetogne) :

Bénis le Seigneur, ô mon âme, bénis le Seigneur.
Bénis es-tu, Seigneur, béni es-tu, Seigneur.

Bénis le Seigneur, ô mon âme.
Seigneur mon Dieu, tu es si grand.
Bénis es-tu, Seigneur mon Dieu, béni es-tu, Seigneur.

Revêtu de splendeur et de majesté,
drapé de lumière comme d’un manteau.
Bénis es-tu, Seigneur mon Dieu, béni es-tu, Seigneur.

Tu poses la terre sur ses bases,
inébranlable pour les siècles des siècles.
Bénis es-tu, Seigneur mon Dieu, béni es-tu, Seigneur.

Tu l’avais couverte du manteau de l’océan,
sur les montagnes se tenaient les eaux.
Que tes œuvres, Seigneur, sont grandes.

Tu les fis toutes avec sagesse, toutes, tu les fis avec sagesse.
Que tes œuvres, Seigneur, sont grandes.
Pour les siècles soit la gloire du Seigneur,
que le Seigneur se réjouisse en ses œuvres.

Gloire à toi, gloire à toi, gloire à toi, Seigneur,
créateur de tout, de tout l’univers.

Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit
maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.

Gloire à toi, gloire à toi, gloire à toi, Seigneur,
créateur de tout, de tout l’univers.

Alléluia, alléluia, alléluia, gloire à toi, ô Dieu. (3 fois)
Notre espérance, Seigneur, gloire à toi.

3. PRIÈRES DU LUCERNAIRE

Ces prières sont dites par le prêtre devant les portes saintes (fermées) pendant la récitation ou le chant du Psaume 103.

1

Seigneur compatissant et miséricordieux, lent à la colère et riche en pitié, entends notre prière, sois attentif à la voix de notre supplication. Fais pour nous un signe de bonté ; conduis-nous par tes chemins, afin que nous marchions dans ta vérité.

Réjouis notre cœur dans la crainte de ton saint Nom car tu es grand et tu fais des merveilles ; seul, tu es Dieu, nul n’est semblable à toi parmi les êtres divins, ô Seigneur, puissant dans la miséricorde et bon dans la force, pour secourir, consoler et sauver ceux qui espèrent en ton saint Nom.

Car à toi reviennent toute gloire, tout honneur et toute adoration, Père, Fils et Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.

2

Seigneur, ne nous châtie pas dans ton courroux, ne nous reprends pas dans ta fureur ; mais agis envers nous selon ta bonté, médecin et guérisseur de nos âmes ; conduis-nous au port de ta volonté ;

illumine les yeux de notre cœur, pour que nous connaissions ta vérité ; accorde-nous de passer le reste de ce jour et toute notre vie, en paix et sans péché par les prières de la sainte Mère de Dieu et de tous les saints.

Car à toi appartiennent la force, le règne, la puissance et la gloire, Père, Fils et Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.

3

Seigneur, notre Dieu, souviens-toi de nous, tes serviteurs, pécheurs et inutiles ; lorsque nous invoquons ton saint Nom, ne nous confonds pas dans notre attente de ta miséricorde ;

mais accorde-nous, Seigneur, tous les biens que nous demandons pour notre salut ; rends-nous dignes de t’aimer de tout notre cœur, de te craindre, et de faire en tout ta volonté.

Car tu es un Dieu bon et ami des hommes, et nous te rendons gloire, Père, Fils et Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.

4

Ô toi qui es célébré par les hymnes incessantes et les chants de gloire continuels des saintes puissances, remplis notre bouche de ta louange, afin que nous puissions magnifier ton saint Nom ;

donne-nous une part et un héritage avec tous ceux qui te craignent, dans la vérité, et qui gardent tes commandements ; par les prières de la sainte Mère de Dieu, et de tous les saints.

Car à toi reviennent toute gloire, tout honneur et toute adoration Père, Fils et Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.

5

Seigneur, Seigneur, tu tiens l’univers en ta main immaculée ; tu es patient envers nous tous, et tu t’affliges de nos actions mauvaises ; souviens-toi de ta compassion et de ta miséricorde ; visite-nous dans ta bonté ;

donne-nous, par ta grâce, d’échapper encore, pendant le reste de ce jour, aux diverses machinations du Malin ; maintiens notre vie à l’abri de toute embûche, par la grâce de ton Esprit très-saint.

Par la miséricorde et l’amour pour les hommes de ton Fils unique, avec lequel tu es béni, ainsi que ton Esprit très-saint, bon et vivifiant, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.

6

Ô Dieu, grand et admirable, tu gouvernes l’univers avec une indicible bonté et une immense sollicitude ; tu nous as donné les biens de ce monde, et, en nous conduisant par les biens déjà accordés, tu nous donnes le gage du Royaume promis.

Durant ce jour en partie écoulé, tu nous as fait éviter tout mal ; accorde-nous de le terminer sans reproche, en présence de ta sainte gloire, et de te chanter, toi le seul Dieu, très-bon et ami des hommes.

Car tu es notre Dieu, et nous te rendons gloire, Père, Fils et Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.

7

Ô Dieu grand et sublime, seul, tu possèdes l’immortalité, et tu habites une lumière inaccessible ; avec sagesse, tu as formé toute créature, séparant la lumière des ténèbres, plaçant le soleil pour présider au jour, la lune et les étoiles pour présider à la nuit ;

tu nous as jugés dignes, malgré nos péchés, de nous tenir, à cette heure, devant ta face, pour proclamer ton Nom et t’offrir la louange du soir ; ô Ami des hommes, dirige toi-même notre prière comme l’encens devant toi, et reçois-la comme un parfum d’agréable odeur ;

accorde-nous une soirée et une nuit paisibles ; revêts-nous des armes de lumière ; délivre-nous des frayeurs nocturnes et de toute intrigue menée dans les ténèbres ; donne-nous le sommeil que tu as accordé comme repos à notre faiblesse, en chassant loin de lui toute image diabolique ;

oui, Maître, dispensateur de tout bien, fais que, durant la nuit, pénétrés de componction sur notre couche, nous nous souvenions de ton saint Nom, et, illuminés par la méditation de tes commandements, nous nous levions, l’âme emplie d’allégresse, pour glorifier ta bonté et présenter à ta compassion nos supplications et nos prières, pour nos propres péchés et pour ceux de tout ton peuple ; dans ta miséricorde, protège-le, par les prières de la sainte Mère de Dieu.

Car tu es un Dieu bon et ami des hommes, et nous te rendons gloire, Père, Fils et Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.

 GRANDE ECTÉNIE DE PAIX

DIACRE : En paix, prions le Seigneur.

CHŒUR : Kyrie eleison. (de même après chaque demande)

DIACRE : Pour la paix qui vient du ciel et le salut de nos âmes, prions le Seigneur.

Pour la paix du monde entier, la stabilité des saintes Églises de Dieu et l’union de tous, prions le Seigneur.

Pour ce saint temple, pour ceux qui y pénètrent avec foi, piété et crainte de Dieu, prions le Seigneur.

Pour notre patriarche/métropolite/archevêque/évêque NN, l’ordre vénérable des prêtres, le diaconat en Christ, pour tout le clergé et tout le peuple, prions le Seigneur.

Pour notre pays et ceux qui le gouvernent, prions le Seigneur.

Pour les fidèles de cette paroisse (les frères de ce monastère), pour cette ville (ce village, ce monastère) et toute contrée et pour ceux qui y vivent dans la foi, prions le Seigneur.

Pour des saisons clémentes, l’abondance des fruits de la terre et des jours de paix, prions le Seigneur.

Pour ceux qui sont en mer et dans les airs, les voyageurs, les malades, les prisonniers, pour tous ceux qui peinent et pour le salut de tous, prions le Seigneur.

Pour être délivrés de toute affliction, inimitié, péril et nécessité, prions le Seigneur.

Secours-nous, sauve-nous, aie pitié de nous et garde-nous, ô Dieu par ta grâce.

Faisant mémoire de notre toute-sainte, immaculée, bénie par-dessus tout et glorieuse Souveraine, la Mère de Dieu et toujours Vierge, Marie, et de tous les Saints, confions-nous nous-mêmes, les uns les autres et toute notre vie, au Christ, notre Dieu.

CHŒUR : À toi, Seigneur.

PRÊTRE : Car à toi appartiennent toute gloire, honneur et adoration, Père, Fils et Saint Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.

CHŒUR : Amen.

 LECTURE DU PSAUTIER

RÊTRE : Kyrie eleison (3 fois). Gloire au Père…

LECTEUR : Maintenant… Amen.

Les jours ordinaires, le Lecteur lit le cathisme indiqué en trois stances, entièrement ou en partie, selon l’usage local. À la fin de chaque stance, le prêtre dit une petite ecténie avec son ecphonèse. Dans l’usage slave, aux Grandes Vêpres, le samedi soir (office du dimanche) et les jours de fêtes, le chœur chante les versets : " Bienheureux l’homme...  " et la suite... (tirés de la 1re Stance du 1er Cathisme). Puis, après la petite litanie, le chœur entonne le chant du Lucernaire : " Seigneur, je crie vers toi, exauce-moi...  ". On omet donc les deux petites litanies suivantes et leurs ecphonèses. Aux fêtes du Seigneur et le dimanche soir pas de cathisme : on passe directement au Lucernaire. Pour les cathismes, voir Annexe I " Composition des cathismes du Psautier  " et Annexe II, " Cathismes des Vêpres  ".

Extraits du Cathisme I chantés aux Grandes Vêpres, aux Vêpres dominicales et aux Vigiles (usage slave) (version de Chevetogne) :

CHŒUR :

Bienheureux l’homme qui ne suit pas les conseils des impies.
Alléluia, alléluia, alléluia.

Le Seigneur veille sur la voie des justes,
mais la voie des pécheurs mène à la ruine.
Alléluia, alléluia, alléluia.

Servez le Seigneur avec crainte,
rendez-lui votre hommage en tremblant.
Alléluia, alléluia, alléluia.

Bienheureux tous ceux qui espèrent en lui.
Alléluia, alléluia, alléluia.

Lève-toi, Seigneur, sauve-moi, ô mon Dieu.
Alléluia, alléluia, alléluia.

Du Seigneur vient le salut sur le peuple qu’il bénit.
Alléluia, alléluia, alléluia.

Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit.
Alléluia, alléluia, alléluia.

Maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.
Alléluia, alléluia, alléluia.

Alléluia, alléluia, alléluia, gloire à toi, ô Dieu. (3 fois)
Gloire à toi, ô Dieu.

PETITE ECTÉNIE

DIACRE : Encore et encore, en paix, prions le Seigneur.

CHŒUR : Kyrie eleison.

DIACRE : Secours-nous, sauve-nous, aie pitié de nous et garde-nous, ô Dieu, par ta grâce.

CHŒUR : Kyrie eleison.

DIACRE : Invoquant notre très sainte, immaculée, toute bénie et glorieuse Souveraine la Mère de Dieu et toujours Vierge Marie, et tous les saints, confions-nous nous-mêmes, les uns les autres et toute notre vie au Christ, notre Dieu.

CHŒUR : Kyrie eleison.

DIACRE : Faisant mémoire de notre toute-sainte, immaculée, bénie par-dessus tout et glorieuse Souveraine, la Mère de Dieu et toujours Vierge, Marie, et de tous les Saints, confions-nous nous-mêmes, les uns les autres et toute notre vie, au Christ, notre Dieu.

CHŒUR : À toi, Seigneur.

PREMIÈRE ECPHONÈSE

PRÊTRE : Car à toi appartiennent la force, le règne, la puissance et la gloire, Père, Fils
et Saint Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.

CHŒUR : Amen.

DEUXIÈME ECPHONÈSE

PRÊTRE : Car tu es un Dieu bon et ami des hommes, et nous te rendons gloire, Père, Fils
et Saint Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.

CHŒUR : Amen.

TROISIÈME ECPHONÈSE

PRÊTRE : Car tu es notre Dieu et nous te rendons gloire, Père, Fils et Saint Esprit,
maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.

CHŒUR : Amen.

À la fin de la lecture du cathisme le Lecteur dit :

Gloire au Père… Maintenant…
Alléluia, alléluia, alléluia, gloire à toi, ô Dieu. (3 fois)

 LUCERNAIRE

Les deux premiers versets du Lucernaire sont chantés, avec refrain (R), selon le ton du premier stichère des Vêpres. Les autres versets du Lucernaire sont normalement lus par le Lecteur.

PSAUME 140

CHŒUR :

Seigneur, je crie vers toi, exauce-moi.
(R) Exauce-moi, Seigneur.
Seigneur, je crie vers toi, exauce-moi ;
entends la voix de ma supplication quand je crie vers toi.
(R) Exauce-moi, Seigneur.
Que ma prière s’élève comme l’encens devant toi,
et l’élévation de mes mains comme le sacrifice vespéral.
(R) Exauce-moi, Seigneur

LECTEUR :

Place, Seigneur, une garde à ma bouche,
et une porte fortifiée à mes lèvres.
N’incline pas mon cœur vers des paroles perverses,
pour chercher des excuses à mes péchés ;
aux hommes qui commettent l’iniquité,
et aux chefs de leur choix, je ne me joindrai pas.
Que le juste me reprenne avec miséricorde et me corrige,
mais que l’huile du pécheur ne se répande pas sur ma tête ;
sans cesse à leurs désirs j’oppose ma prière.
Leurs juges ont été précipités contre la pierre ;
ils écouteront mes paroles, car elles sont douces.
Comme une motte éclatée sur le sol,
ainsi leurs os ont été dispersés auprès des enfers.
Vers toi, Seigneur, Seigneur, se tournent mes yeux,
en toi j’ai mis mon espérance, n’enlève pas mon âme.
Garde-moi du piège qu’ils m’ont tendu,
et des embûches de ceux qui commettent l’iniquité.
Les pécheurs tomberont dans leur filet ;
pour moi, je demeure solitaire jusqu’à ce que je passe.

PSAUME 141

De ma voix, j’ai crié vers le Seigneur,
de ma voix, j’ai supplié le Seigneur.
Je répandrai ma prière en sa présence,
devant lui j’exposerai ma tribulation,
lorsqu’en moi mon esprit défaille ;
toi, tu connais mes sentiers.
Dans la voie où je marche,
ils m’ont caché un piège.
Je cherche à ma droite et je regarde,
et il n’est personne qui me connaisse.
Nulle part, je ne peux fuit,
et personne ne cherche à sauver mon âme.
J’ai crié vers toi, Seigneur,
j’ai dit : Tu es mon espérance,
ma part dans la terre des vivants.
Sois attentif à ma prière,
car je suis humilié à l’excès ;
délivre-moi de ceux qui me donnent la chasse,
car ils sont plus forts que moi.

Pour 10 Stichères :

Fais sortir de prison mon âme,
pour que je confesse ton Nom.
(Stichère 10)

Les justes sont dans l’attente à mon sujet,
jusqu’à ce que tu m’accordes ma récompense.
(Stichère 9)

PSAUME 129

Pour 8 Stichères :

Des profondeurs j’ai crié vers toi, Seigneur,
Seigneur, écoute ma voix.
(Stichère 8)

Que tes oreilles soient attentives
à la voix de ma supplication.
(Stichère 7)

Pour 6 Stichères :

Si tu regardes les iniquités, Seigneur,
Seigneur, qui pourra tenir ?
Mais auprès de toi se trouve le pardon.
(Stichère 6)

A cause de ton Nom, je t’ai attendu, Seigneur,
mon âme a attendu ta parole,
mon âme a mis son espérance dans le Seigneur.
(Stichère 5)

Pour 4 Stichères :

Depuis la garde du matin jusqu’à la nuit,
depuis la garde du matin, qu’Israël espère dans le Seigneur.
(Stichère 4)

Car auprès du Seigneur est la miséricorde,
et auprès de lui, une abondante rédemption.
C’est lui qui rachètera Israël,
de toutes ses iniquités.
(Stichère 3)

PSAUME 116

Louez le Seigneur toutes les nations,
célébrez-le vous tous les peuples !
(Stichère 2)

Car puissante a été sa miséricorde envers nous,
et la vérité du Seigneur demeure dans les siècles.
(Stichère 1)

Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit.

Doxastikon, s’il y a lieu, selon le Ménée.

Maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.

Théotokion, Stravthéotokion (mercredis et vendredis) ou Despotikon aux fêtes du Seigneur.

 PROCESSION D’ENTRÉE ET HYMNE DU SOIR

Aux Grandes Vêpres, aux Vêpres dominicales et aux Vigiles, procession d’entrée avant l’hymne du soir, avec encens ou évangéliaire.

DIACRE : Prions le Seigneur.

PRÊTRE : Le soir, le matin et à midi,
nous te louons, nous te bénissons,
nous te rendons grâce et nous t’implorons,
Maître de l’univers, Seigneur ami des hommes.
Reçois notre prière comme l’encens devant toi ;
n’incline pas notre cœur
aux paroles et aux pensées perverses,
mais délivre-nous de tous ceux
qui pourchassent notre âme.
Vers toi, Seigneur, s’élèvent nos yeux ;
en toi, nous espérons, ô notre Dieu,
ne permets pas que nous soyons confondus.

Car à toi reviennent toute gloire,
tout honneur et toute adoration,
Père, Fils et Saint Esprit,
maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.

DIACRE : Bénis, Père, la sainte entrée.

PRÊTRE : X Bénis soit l’entrée de tes saints, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.

DIACRE : Sagesse. Tenons-nous droit.

Les jours ordinaires, l’hymne du soir est chantée sans procession d’entrée. Le prêtre se place devant les portes saintes, qui restent fermées (version de Maxime Kovalevsky).

CHŒUR :

Lumière joyeuse de la sainte gloire du Père immortel,
céleste, saint, bienheureux, ô Jésus Christ.
Parvenus au coucher du soleil,
contemplant la lumière vespérale,
chantons le Père et le Fils et le Saint-Esprit, Dieu.
Tu es digne dans tous les temps
d’être célébré par les voix saintes, ô Fils de Dieu,
Auteur de vie, aussi le monde te glorifie.

 PROKIMENON

DIACRE : Soyons attentifs.

PRÊTRE : Paix à tous.

DIACRE : Sagesse. Soyons attentifs.
Prokimenon du soir dans le N. ton.

Le Diacre chante le Prokimenon en alternance avec le Choeur.

Le samedi soir (t. 6) :

Le Seigneur règne, / il s’est revêtu de beauté.

v 1 : Le Seigneur s’est revêtu de puissance,
il a mis une ceinture à ses reins.

v 2 : Car il a affermi l’univers ;
ton trône est préparé depuis l’origine.

v 3 : À ta maison convient la sainteté,
Seigneur, pour la longueur des jours.

Le dimanche soir (t. 8) :

Maintenant, bénissez le Seigneur, /
vous tous, serviteurs du Seigneur.

v : Vous qui vous tenez dans la maison du Seigneur,
dans les parvis de la maison de notre Dieu.

Le lundi soir (t. 4) :

Le Seigneur m’exaucera / quand je crierai vers lui.

v : Quand je t’ai invoqué, tu m’as exaucé, Dieu de ma justice.

Le mardi soir (t. 1) :

Ta miséricorde, Seigneur, me suivra / tous les jours de ma vie.

v : Le Seigneur est le pasteur qui me conduit, rien ne me manquera :
dans de verts pâturages, il m’a fait demeurer.

Le mercredi soir (t. 5) :

Ô Dieu, en ton Nom sauve-moi, / et par ta puissance, rends-moi justice.

v : Ô Dieu, exauce ma prière, prête l’oreille aux paroles de ma bouche.

Le jeudi soir (t. 6) :

Mon secours vient du Seigneur, / qui a fait le ciel et la terre.

v : J’ai levé les yeux vers les montagnes, d’où me viendra le secours ?

Le vendredi soir (t. 7) :

Tu es, ô Dieu, mon défenseur, / ô mon Dieu, ta miséricorde me préviendra.

v : Délivre-moi de mes ennemis, ô Dieu, et rachète-moi de ceux qui se lèvent contre moi.

 LECTURES

Le Lecteur lit les lectures bibliques prescrites par le Typikon  " certains jours de fête et durant le Grand Carême. Avant chaque lecture :

DIACRE : Sagesse.

LECTEUR : Lecture de N. (ou : du livre de N.)

DIACRE : Soyons attentifs.

 ECTÉNIE ARDENTE OU DE SUPPLICATION

es jours ordinaires, cette ecténie est renvoyée après les Tropaires (section 18) et l’on passe à la Prière vespérale (section 11).

DIACRE : Disons tous, de toute notre âme et de tout notre esprit, disons :

CHŒUR : Kyrie eleison.

DIACRE : Seigneur tout-puissant, Dieu de nos pères, nous te prions, écoute-nous et prends pitié.

CHŒUR : Kyrie eleison.

DIACRE : Aies pitié de nous, ô Dieu, selon ta grande miséricorde, nous te prions, écoute-nous et prends pitié.

CHŒUR : Kyrie eleison. (3 fois, et de même aux autres demandes)

DIACRE : Nous te prions encore pour notre évêque N.

Nous te prions encore pour notre pays et pour ceux qui la gouvernent.

Nous te prions encore pour nos frères, les prêtres, les diacres, les moines, les moniales, et toute notre fraternité dans le Christ.

Nous te prions encore pour les fidèles de cette paroisse (les frères de ce monastère), les habitants de cette ville (de ce village) et du pays tout entier ; qu’ils obtiennent miséricorde, vie, paix, santé, salut, protection, pardon et rémission des péchés.

Nous te prions encore pour les bienheureux fondateurs de ce saint temple (de ce saint monastère), pour tous nos pères et frères défunts qui reposent ici, et pour les défunts orthodoxes du monde entier.

Nous te prions encore pour ceux qui apportent leurs offrandes, ceux qui travaillent dans ce saint et vénérable sanctuaire, ceux qui y servent, ceux qui y chantent, et pour le peuple ici présent qui attend de toi grande et abondante miséricorde.

PRÊTRE : Car tu es le Dieu de miséricorde et ami des hommes, et nous te rendons gloire,
Père, Fils et Saint Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.

CHŒUR : Amen.

 PRIÈRE VESPÉRALE

SUPÉRIEUR OU LECTEUR :

Daigne, Seigneur, nous garder ce soir sans péché.
Tu es béni, Seigneur, Dieu de nos pères,
et ton Nom est loué et glorifié dans les siècles. Amen.

Que ta miséricorde, Seigneur, soit sur nous,
comme nous avons espéré en toi.
Tu es béni, Seigneur, enseigne-moi tes jugements.
Tu es béni, Maître, instruis-moi par tes jugements.
Tu es béni, Saint, illumine-moi par tes jugements.
Seigneur, ta miséricorde est pour les siècles ;
ne méprise pas l’œuvre de tes mains.
À toi convient la louange, à toi convient le cantique, à toi convient la gloire,
Père, Fils et Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.

 ECTÉNIE DE SUPPLICATION ET BÉNÉDICTION

DIACRE : Accomplissons notre prière vespérale au Seigneur.

CHŒUR : Kyrie eleison.

DIACRE : Secours-nous, sauve-nous, aie pitié de nous et garde-nous, ô Dieu, par ta grâce.

CHŒUR : Kyrie eleison.

DIACRE : Demandons au Seigneur que ce soir tout entier soit parfait, saint, paisible et sans péché.

CHŒUR : Accorde, Seigneur. (ainsi qu’aux demandes suivantes)

DIACRE : Demandons au Seigneur un ange de paix, guide fidèle, gardien de nos âmes et de nos corps.

Demandons au Seigneur le pardon et la rémission de nos péchés et de nos transgressions.

Demandons au Seigneur ce qui est bon et utile à nos âmes et la paix pour le monde.

Demandons au Seigneur d’achever notre vie dans la paix et la pénitence.

Demandons une fin chrétienne de notre vie, sans douleur, sans honte, paisible, et notre justification devant le redoutable tribunal du Christ.

Faisant mémoire de notre toute-sainte, immaculée, bénie par-dessus tout et glorieuse Souveraine, la Mère de Dieu et toujours Vierge, Marie, et de tous les Saints, confions-nous nous-mêmes, les uns les autres et toute notre vie, au Christ, notre Dieu

CHŒUR : À toi, Seigneur.

PRÊTRE : Car tu es un Dieu bon et ami des hommes, et nous te rendons gloire, Père, Fils
et Saint Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.

CHŒUR : Amen.

PRÊTRE : Paix à tous.

CHŒUR : Et à ton esprit.

DIACRE : Inclinons la tête devant le Seigneur.

CHŒUR : Devant toi, Seigneur.

PRÊTRE : Seigneur notre Dieu, tu as incliné les cieux
et tu es descendu pour le salut du genre humain ;
jette un regard sur tes serviteurs et sur ton héritage ;
car devant toi, juge redoutable et ami des hommes,
ils inclinent la tête et courbent la nuque.
Ils n’attendent pas le secours des hommes,
mais comptent sur ta miséricorde et espèrent ton salut.
Garde-les ce soir, cette nuit et en tout temps,
de tout ennemi, de toute action hostile du démon,
des vaines réflexions et des pensées perverses.

Que la puissance de ton règne soit bénie et glorifiée,
Père, Fils et Saint Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.

CHŒUR : Amen.

 LITIE ET ARTOCLASIE

La Litie (prières dites dans le narthex de l’église) et l’Artoclasie (bénédiction des pains) sont célébrées habituellement aux Vigiles des jours de fête et parfois de dimanche (voir Annexe III).

 APOSTICHES

Les Apostiches sont chantés selon l’Octoèque, les Ménées, le Triode ou le Pentecostaire. Aux Vêpres dominicales, on intercale les versets du psaume 92 entre les stichères des Apostiches.

CHŒUR : (Stichère 1)

LECTEUR : Le Seigneur règne, il s’est revêtu de beauté.
Le Seigneur s’est revêtu de puissance,
il a mis une ceinture à ses reins.
(Stichère 2)

Car il a affermi l’univers ;
ton trône est préparé depuis l’origine.
(Stichère 3)

À ta maison convient la sainteté,
Seigneur, pour la longueur des jours.
(Stichère 4)

Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit.

Doxastikon, s’il y a lieu, selon le Ménée.

Maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.

Théotokion.

Les jours ordinaires, on intercale le psaume 122 entre les stichères des Apostiches :

CHŒUR : (Stichère 1)

LECTEUR : Vers toi, j’ai levé les yeux,
vers toi qui habites dans le ciel.
Comme les yeux des serviteurs
sont fixés sur les mains de leurs maîtres,
comme les yeux de la servante
sont fixés sur les mains de sa maîtresse,
ainsi nos yeux sont tournés vers le Seigneur notre Dieu,
jusqu’à ce qu’il ait compassion de nous.
(Stichère 2)

Aie pitié de nous, Seigneur, aie pitié de nous,
car nous avons été par trop rassasiés de mépris,
notre âme en a été par trop rassasiée.
A ceux qui sont dans l’abondance, l’opprobre,
et aux orgueilleux, le mépris !
(Stichère 3)

Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit.

Doxastikon, s’il y a lieu, selon le Ménée.

Maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.

Théotokion, Stavrothéotokion (mercredis et vendredis) ou Despotikon aux fêtes du Seigneur.

 CANTIQUE DE SYMÉON

CHŒUR : (version de Maxime Kovalevsky)

Et maintenant, Seigneur, laisse ton serviteur,
selon ta parole, s’en aller en paix,
parce que mes yeux ont vu le salut qui vient de toi,
que tu as préparé pour être mis devant tous les peuples,
Lumière qui doit se révéler aux nations,
et la gloire de ton peuple Israël.

 TRISAGION ET PRIÈRE DOMINICALE

LECTEUR :

Saint Dieu, Saint Fort, Saint Immortel, aie pitié de nous. (3 fois)

Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit,
maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.

Très Sainte Trinité, aie pitié de nous.
Seigneur, remets-nous nos péchés.
Maître, pardonne-nous nos iniquités.
Saint, visite-nous et guéris nos infirmités,
à cause de ton Nom.

Kyrie eleison. (3 fois)
Gloire au Père... Maintenant…

Notre Père qui es aux cieux,
que ton Nom soit sanctifié, que ton règne arrive,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain substantiel,
remets-nous nos dettes
comme nous remettons à nos débiteurs,
et ne nous soumets pas à l’épreuve,
mais délivre-nous du malin.

PRÊTRE : Car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire, Père, Fils
et Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.

LECTEUR : Amen.

 TROPAIRES, KONDAKIA ET THÉOTOKION

Le Chœur chante les Tropaires et les Kondakia dans l’ordre suivant :

Tropaire de la Résurrection du ton occurrent (samedi soir)
ou : Tropaire de la fête ou du saint
ou : Tropaire du jour (en semaine)
Gloire au Père…
Deuxième tropaire, s’il y a lieu ;
Maintenant…
Théotokion dominical du ton occurrent (Vêpres dominicales)
ou : Théotokion selon le ton du dernier tropaire (jours ordinaires).

Vendredi soir : Tropaire et Théotokion Dominical du ton de la semaine.

Aux Vigiles dominicales, on chante trois fois :

Salut, Mère de Dieu et Vierge !
Marie pleine de grâces, le Seigneur est avec toi !
Tu es bénie entre toute les femmes,
le Fruit de tes entrailles est béni,
car tu as enfanté le sauveur de nos âmes.

 ECTÉNIE DE SUPPLICATION

Cette Ecténie est dite à cette place aux Vêpres ordinaires ; aux Vêpres dominicales et des grandes fêtes, on passe au congé, section 19.

DIACRE : Prends pitié de nous, ô Dieu, selon ta grande miséricorde, nous te prions, écoute-nous et prends pitié :

CHŒUR : Kyrie eleison. (3 fois, et de même aux autres demandes)

DIACRE : Nous te prions encore pour notre évêque N.

Nous te prions encore pour notre patrie et pour ceux qui la gouvernent.

Nous te prions encore pour nos frères, les prêtres, les diacres, les moines, les moniales, et toute notre fraternité dans le Christ.

Nous te prions encore pour les fidèles de cette paroisse (les frères de ce monastère), les habitants de cette ville (de ce village) et du pays tout entier ; qu’ils obtiennent miséricorde, vie, paix, santé, salut, protection, pardon et rémission des péchés.

Nous te prions encore pour les bienheureux fondateurs de ce saint temple (de ce saint monastère), pour tous nos pères et frères défunts qui reposent ici, et pour les défunts orthodoxes du monde entier.

Nous te prions encore pour ceux qui apportent leurs offrandes, ceux qui travaillent dans ce saint et vénérable sanctuaire, ceux qui y servent, ceux qui y chantent, et pour le peuple ici présent qui attend de toi grande et abondante miséricorde.

PRÊTRE : Car tu es le Dieu de miséricorde et ami des hommes, et nous te rendons gloire,
Père, Fils et Saint Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.

CHŒUR : Amen.

 CONGÉ

DIACRE : Sagesse.

CHŒUR : Père, bénis.

PRÊTRE : Béni soit le Christ notre Dieu en tout temps,
maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.

CHŒUR : Amen. Ô Christ notre Dieu,
affermis dans la sainte et vraie foi
tous les chrétiens pieux et orthodoxes,
ainsi que cette sainte assemblée,
pour les siècles des siècles.

PRÊTRE : Très sainte Mère de Dieu, sauve-nous.

CHŒUR : Toi plus vénérable que les Chérubins,
et incomparablement plus glorieuse que les Séraphins,
qui sans tache enfantas Dieu le Verbe,
toi véritablement la Mère de Dieu, nous t’exaltons.

PRÊTRE : Gloire à toi, Christ Dieu, notre espérance, gloire à toi.

CHŒUR : Gloire au Père... Maintenant…
Kyrie eleison (3 fois).
Père, bénis.

PRÊTRE : Le samedi, aux Vêpres, et le dimanche, aux Matines :

Que Celui qui est ressuscité d’entre les morts, le Christ, notre vrai Dieu, par les prières de sa Mère toute pure, des saints, glorieux et illustres apôtres, de saint N. (patron de la paroisse), de saint N. dont nous célébrons en ce jour la mémoire, des saints et justes ancêtres de Dieu, Joachim et Anne, et de tous les saints, ait pitié de nous et nous sauve, car Il est bon et ami des hommes.

Le dimanche, aux Vêpres, et le lundi, aux Matines :

Que le Christ, notre vrai Dieu, par les prières de sa Mère toute pure, par la protection des vénérables puissances célestes et incorporelles, des saints, glorieux et illustres apôtres...

Le lundi, aux Vêpres, et le mardi, aux Matines :

Que le Christ, notre vrai Dieu, par les prières de sa Mère toute pure, par les prières du vénérable et glorieux prophète et précurseur Jean-Baptiste, des saints, glorieux et illustres Apôtres...

Le mardi et le jeudi, aux Vêpres; le mercredi et le vendredi, aux Matines :

Que le Christ, notre vrai Dieu, par les prières de sa Mère toute pure, par la puissance de la vénérable et vivifiante Croix, des saints, glorieux et illustres apôtres...

Le mercredi, aux Vêpres, et le jeudi, aux Matines :

Que le Christ, notre vrai Dieu, par les prières de sa Mère toute pure, par les prières des saints, glorieux et illustres apôtres, de notre père parmi les saints, Nicolas, archevêque de Myre en Lycie, le thaumaturge...

Le vendredi, aux Vêpres, et le samedi, aux Matines :

Que le Christ, notre vrai Dieu, par les prières de sa Mère toute pure, par les prières des saints, glorieux et illustres apôtres, des saints, des saints, glorieux et victorieux martyrs, de nos pères saints et théophores...

Tous les jours :

…de saint N. (patron de la paroisse), des saints N…. dont nous célébrons en ce jour la mémoire, des saints et justes ancêtres de Dieu, Joachim et Anne, et de tous les saints, ait pitié de nous et nous sauve, car Il est bon et ami des hommes.

CHŒUR : Amen.

Là où c’est l’usage, le Prêtre ajoute, en retournant à l’autel :

PRÊTRE : Par les prières de nos saints Pères, Seigneur Jésus Christ notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous.

CHŒUR : Amen.

Rubriques complémentaires pour le Congé : Aux fêtes du Seigneur et de la Mère de Dieu, le Prêtre dit la formule brève du Congé, c’est-à-dire sans tenir compte du jour de semaine et sans mentionner ni le Saint de l’église ni celui du jour ni les saints Joachiin et Anne. Cela vaut pour le jour même de la fête. Pendant l’octave, il dit la formule complète du Congé, mais sans la mention de la Croix le mercredi et le vendredi. Le jour de la clôture, il dit la formule brève, mais en mentionnant le Saint du jour.

Pour les fêtes du Seigneur, le début de la formule du Congé varie selon le mystère fêté (voir plus loin, au calendrier). Mais, lorsque la Circoncision ou l’Hypapante tombent un dimanche, la formule dominicale (" Que celui qui est ressuscité des morts  ") prévaut sur celle de la fête; de même pour l’après fête et la clôture des grandes fêtes du Seigneur.

Pour les fêtes de la Mère de Dieu, la formule du Congé est toujours la même (" par l’intercession de sa Mère toute-pure et immaculée  ") et ne mentionne pas le mystère célébré.

De même, pour les fêtes des Saints, on ne mentionne pas l’événement (nativité, trépas ou translation des reliques) qui a donné lieu à la célébration. Aux grandes fêtes des Saints, le Prêtre dit aussi la formule brève du Congé, avec la seule mention de la Mère de Dieu, du Saint fêté et de tous les Saints. (Père Denis Guillaume, Hiératikon, Diaconie Apostolique)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PRIÈRES COMPLÉMENTAIRES

Une hymne du soir à la Mère de Dieu ou le Théotokion habituel de la Divine liturgie peut être chanté après la conclusion des Vêpres.

 

HYMNE DU SOIR À LA MÈRE DE DIEU

Sous l’abri de ta miséricorde,
nous nous réfugions, ô Mère de Dieu.
Intercède sans cesse pour ceux qui te prient
et délivre-nous du péril, seule chaste et bénie.

Très sainte Mère de Dieu, sauve-nous ! (3 fois)

THÉOTOKION HABITUEL

Secours infaillible des chrétiens,
intercession perpétuelle auprès du Créateur,
ne méprise pas les voix suppliantes des pécheurs,
mais presse-toi, dans ta bonté, de nous secourir,
nous qui, avec confiance, te crions :
Hâte-toi d’intercéder, presse-toi de supplier
ô Mère de Dieu, veille inlassablement
sur tous ceux qui t’honorent.


ANNEXE I   CATHISMES DU PSAUTIER

  1. COMPOSITION DES CATHISMES

Cathisme

1ière stance 2e stance 3e stance

1

Ps. 1-3 Ps. 4-6 Ps. 7-8

2

9-10 11-13 14-16

3

17 18-20 21-23

4

24-26 27-29 30-31

5

32-33 34-35 36

6

37-39 40-42 43-45

7

46-48 49-50 51-54

8

55-57 58-60 61-63

9

64-66 67 68-69

10

70-71 72-73 74-76

11

77 78-80 81-84

12

85-87 88 89-90

13

91-93 94-96 97-100

14

101-102 103 104

15

105 106 107-108

16

109-111 112- 114 115-117

17

118, 1-72 118, 73-131 118, 132-176

18

119-123 124-128 129-133

19

134-136 137-139 140-142

20

143-145 146-147 148-150

 2. CATHISMES DES VÊPRES

Périodes :

  1. Du dimanche de Thomas à la clôture de l’Exaltation ; de l’avant-fête de Noël à la clôture de l’Épiphanie  ; semaines de Carnaval et de la Tyrophagie.
  2. De la clôture de l’Exaltation à l’avant-fête de Noël ; de la clôture de l’Épiphanie au samedi précédant le Fils prodigue ; 1e, 2e, 3e, 4e et 6e semaines du Grand Carême.
  3. 5e semaine du Grand Carême.
  4. Semaine Sainte.

PÉRIODE

DIM.

LUN.

MAR.

MER.

JEU.

VEN.

SAM.

1

-

6

9

12

13, 14

18

1

2

-

18

18

18

18

18

1

3

-

10

19

7

12

18

1

4

-

18

18

18

-

-

-

 


ANNEXE II   LITIE

Le chœur chante les stichères du saint, de la fête ou de l’église pendant que la procession se rend au narthex.

DIACRE : Ô Dieu, sauve ton peuple et bénis ton héritage! Dans ta miséricorde et ta compassion, visite ce monde qui est tien ; exalte le front des chrétiens orthodoxes, et fais venir sur nous l’abondance de ta miséricorde ;

par les prières de notre Souveraine Toute-pure, la Mère de Dieu et toujours-Vierge Marie, par la puissance de la glorieuse et vivifiante croix, par la protection des vénérables puissances célestes et spirituelles,

du vénérable et glorieux prophète Jean-Baptiste, le Précurseur ; des saints et glorieux Apôtres, dignes de toute louange ; de nos pères parmi les saints les grands évêques et docteurs œcuméniques, Basile le Grand, Grégoire le Théologien et Jean Chrysostome ;

Athanase et Cyrille, patriarches d’Alexandrie ; de notre père parmi les saints, Nicolas le Thaumaturge, archevêque de Myre en Lycie ; (on peut ajouter ici d’autres saints selon l’usage local) des saints glorieux et victorieux martyrs, de nos pères religieux et théophores, des saints et justes ancêtres du Seigneur, Joachim et Anne ;

de saint N., patron de ce sanctuaire (patron de ce monastère), et de tous les saints nous t’en prions, Seigneur, dans l’abondance de ta miséricorde, exauce les pécheurs que nous sommes, nous t’en supplions, prends pitié de nous !

CHŒUR : Kyrie eleison. (3 fois ou 40 fois) (dans la pratique paroissiale slave, on ne chante que 12 Kyrie.)

DIACRE : Nous te prions encore pour notre évêque N (notre archevêque, notre patriarche), et pour toute notre fraternité dans le Christ, pour toute âme chrétienne dans l’angoisse ou la peine, et qui implore la miséricorde et le secours de Dieu ;
pour la protection de cette sainte maison et de ses habitants ;
pour la paix et la stabilité du monde entier, la prospérité des saintes Églises de Dieu ;
pour le salut et le soutien de nos pères et frères qui travaillent et font leur service avec empressement et crainte de Dieu ;
pour ceux qui sont absents ou en voyage ;
pour la guérison des malades ;
pour le repos, le soulagement, l’heureuse mémoire et le pardon des péchés de tous nos pères et frères orthodoxes qui nous ont précédés dans la foi, qui reposent ici et dans le monde entier ;
pour la libération des prisonniers ;
pour tous nos frères dans leur ministère, pour tous ceux qui servent et qui ont servi dans ce saint monastère, disons :

CHŒUR : Kyrie eleison. (3 fois ou 50 fois) (dans la pratique paroissiale slave, on ne chante que 12 Kyrie.)

DIACRE : Prions encore pour les peuples orthodoxes, pour notre pays et ceux qui le gouvernent, et pour tous les peuples chrétiens, disons :

CHŒUR : Kyrie eleison. (3 fois ou 30 fois)

DIACRE : Prions encore pour ce saint sanctuaire (ce saint monastère), pour toute ville et toute contrée, qu’ils soient protégés contre la peste, la famine, les tremblements de terre, les inondations, l’incendie, le glaive, l’invasion de l’ennemi et la guerre civile, que notre Dieu très-bon et ami des hommes nous soit propice, indulgent et favorable, qu’il écarte toute colère dirigée contre nous, qu’il nous libère des justes châtiments qui nous menacent, et qu’il nous prenne en pitié.

CHŒUR : Kyrie eleison (3 fois)

DIACRE : Prions encore, que le Seigneur écoute la supplication des pécheurs que nous sommes, et qu’il nous prenne en pitié.

CHŒUR : Kyrie eleison (3 fois)

On peut faire mémoire ici des vivants et des défunts.

PRÊTRE : Écoute-nous, ô Dieu notre Sauveur, espoir des extrémités de la terre et des îles lointaines. Ô Maître, sois indulgent pour nos péchés, prends pitié de nous, car tu es un Dieu plein de miséricorde et d’amour pour les hommes, et nous te rendons gloire, Père, Fils et Saint-Esprit maintenant et toujours et dans les siècles des siècles

CHŒUR : Amen.

PRÊTRE : Paix à tous.

CHŒUR : Et à ton esprit.

DIACRE : Inclinons la tête devant le Seigneur!

CHŒUR : Devant toi, Seigneur.

PRÊTRE : Ô Maître riche en pitié, Seigneur Jésus-Christ notre Dieu, par les prières de notre Souveraine Toute-pure, la Mère de Dieu et toujours-Vierge Marie, par la puissance de la glorieuse et vivifiante croix, par la protection des vénérables puissances célestes et spirituelles, du vénérable et glorieux prophète Jean-Baptiste, le Précurseur, des saints et glorieux apôtres, digues de toute louange, de nos pères parmi les saints, les grands hiérarques et docteurs œcuméniques : Basile le Grand, Grégoire le Théologien, et Jean Chrysostome; de notre père parmi les saints, Nicolas le Thaumaturge, archevêque de Myre en Lycie; des saints glorieux et victorieux martyrs, de nos pères religieux et théophores, des saints et justes ancêtres du Seigneur, Joachim et Anne, de saint N., patron de ce sanctuaire (patron de ce monastère), et de tous les saints, accueille avec bonté notre supplication accorde-nous le pardon de nos fautes, protège-nous à l’ombre de tes ailes, repousse loin de nous l’ennemi et l’adversaire, donne la paix à notre vie.

Seigneur, prends pitié de nous et du monde qui est tien, et sauve nos âmes, toi le Très-Bon et l’ami des hommes.

CHŒUR : Amen.

La procession rentre dans l’église au chant des Apostiches. Le prêtre et le diacre se rendent au milieu de la nef où l’on a placé cinq pains, du froment, du vin et de l’huile.

ANNEXE III   ARTOCLASIE

Pendant le chant du tropaire (3 fois) ou le " Réjouis-toi…  " (3 fois), le diacre encense 3 fois les pains, le froment, le vin et l’huile.

DIACRE : Prions le Seigneur.

CHŒUR : Kyrie eleison.

PRÊTRE : Seigneur Jésus-Christ notre Dieu, tu as béni les cinq pains dans le désert et rassasié cinq mille hommes, bénis toi-même ces pains, le froment, le vin et l’huile fais qu’ils abondent en cette ville (ce village, ce pays, ce saint monastère) et dans le monde entier qui est tien sanctifie ceux qui en prendront,

car tu bénis et sanctifies tout l’univers, ô Christ notre Dieu, et nous te rendons gloire, ainsi qu’à ton Père sans commencement, et à ton Esprit très-saint, bon et vivifiant, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.

CHŒUR : Amen. Que le Nom du Seigneur soit béni dès maintenant et à jamais. (3 fois)

LECTEUR : Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant et toujours
et dans les siècles des siècles Amen.

On peut ajouter ici les versets du Psaume 33 (voir ici-bas). Les jours de Vigile, il est prescrit de chanter le Psaume 33 : " Je bénirai le Seigneur en tout temps...  ", jusqu’à : " ils ne seront privés d’aucun bien  ", mais cet usage est généralement omis dans les paroisses.

Le Diacre emporte les pains dans le sanctuaire en passant par la porte sud.

 

CHŒUR : Que le nom du Seigneur soit béni dès maintenant et à jamais. (3 fois)

Le Prêtre et le Diacre retournent à l’autel par les portes royales. Le Diacre porte le plateau de l’artoclasie et le dépose sur une table dans le sanctuaire. Puis le Prêtre bénit l’assemblée :

PRÊTRE : X Que la bénédiction du Seigneur soit sur vous, par sa grâce et son amour
pour les hommes, en tout temps, maintenant et toujours et pour les siècles des siècles.

CHŒUR : Amen.

Et tandis que le prêtre ferme les Portes Royales, on commence immédiatement la lecture de l’Hexapsalme.

PSAUME 33, 1-11

CHŒUR :

Je bénirai le Seigneur en tout temps,
sa louange sans cesse à la bouche ;
je me glorifierai dans le Seigneur,
qu’ils écoutent, les humiliés, qu’ils jubilent !

Magnifiez avec moi le Seigneur,
exaltons tous ensemble son Nom ;
je cherche le Seigneur, il me répond,
de toutes mes frayeurs, il me délivre.

Qui regarde vers lui resplendira,
et sur son visage, pas de honte.
Un pauvre a crié : Dieu écoute,
de toutes ses angoisses, il le sauve.

L’ange du Seigneur campe à l’entour
pour délivrer ceux qui le craignent.
Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur :
bienheureux qui trouve en lui son refuge !

Craignez le Seigneur vous les saints,
rien ne manquent à ceux qui le craignent.
Les jeunes fauves sont dénués, affamés,
qui cherche Dieu ne manque d’aucun bien.

 ____________________________

Pour mémoire, suite du Psaume 33 :

Venez, mes enfants, écoutez-moi,
je vous enseignerai la crainte du Seigneur.
Quel est l’homme qui veut la vie
qui désire voir des jours de bonheur ?

Garde ta langue du mal
et tes lèvres pour qu’elles ne disent pas de fourberie ;
détourne-toi du mal et fait le bien,
cherche la paix et poursuis-la.

Les yeux du Seigneur sont sur les justes
et ses oreilles sont attentives à leur supplication ;
mais la face du Seigneur se tourne
contre ceux qui font le mal
pour retrancher de la terre leur souvenir.

Les justes ont crié et le Seigneur les a exaucés,
et il les a délivré de toutes leurs tribulations ;
le Seigneur est proche de ceux qui ont le cœur brisé,
et il sauvera ceux qui sont humbles en esprit.

Nombreuses sont les tribulations des justes,
mais de toutes le Seigneur les délivrera ;
le Seigneur veille sur tous leurs os,
pas un ne sera brisé.

Funeste sera la mort des pécheurs,
et ceux qui haïssent le juste trébucheront ;.
le Seigneur rachètera l’âme de ses serviteurs,
ils ne trébucheront pas
tous ceux qui mettent en lui leur espérance.

 


 ANNEXE IV   FIN DES VÊPRES EN CARÊME

Pendant le Grand Carême, excepté le samedi soir, après la prière de Syméon, le Trisagion et le Notre Père, les Vêpres se terminent comme suit :

CHŒUR : Réjouis-toi, Vierge Mère de Dieu, ô Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec toi. Tu es bénie entre les femmes et le fruit de ton sein est béni, car tu as enfanté le Sauveur de nos âmes. (grande métanie)

Baptiste du Seigneur, souviens-toi de nous tous ; que nous soyons libérés de nos fautes, car tu as reçu la grâce d’intercéder pour nous. (grande métanie)

Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit.

Priez pour nous, saints apôtres, et vous, tous les saints; que nous soyons délivrés des périls et des angoisses, car en vous nous possédons de fervents défenseurs auprès du Sauveur. (grande métanie)

Maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.

En ta compassion, nous cherchons refuge, ô Mère de Dieu; ne méprise pas nos prières dans la tribulation, mais délivre-nous de tout péril, ô seule Toute-pure, seule bénie

Au lieu de l’ecténie :

LECTEUR : Kyrie eleison. (40 fois)

Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit, maintenant et toujours
et dans les siècles des siècles. Amen.

Toi plus vénérable que les Chérubins,
et incomparablement plus glorieuse que les Séraphins,
qui sans tache enfantas Dieu le Verbe,
toi véritablement la Mère de Dieu, nous t’exaltons.

LECTEUR : Au nom du Seigneur, père, bénis.

PRÊTRE : X Béni soit le Christ notre Dieu, en tout temps, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.

Ou : Que vous bénisse celui qui est béni, le Christ notre Dieu, en tout temps, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles.

LECTEUR : Amen.

Roi céleste, affermis la foi des chrétiens orthodoxes, apaise les nations, donne la paix au monde, garde ce pays (cette ville) (ce saint monastère), introduis dans le séjour des justes nos défunts et reçois-nous dans la pénitence et l’action de grâces, car tu es bon et ami des hommes.

PRIÈRE DE SAINT ÉPHREM

PRÊTRE : Seigneur et Maître de ma vie,
l’esprit d’oisiveté, de découragement,
de domination et de vaines paroles,
éloigne de moi.
(Grande métanie)

L’esprit de pureté, d’humilité,
de patience et de charité,
Accorde à ton serviteur.
(Grande métanie)

Oui, Seigneur et Roi,
donne-moi de voir mes fautes
et de ne pas juger mon frère,
car tu es béni dans les siècles des siècles. (Grande métanie)

Ô Dieu, purifie-moi de tout souillure.
(12 fois, en faisant une petite métanie chaque fois)

Seigneur et Maître de ma vie… (on répète la prière en entier et on fait une grande métanie à la fin.)

Le dimanche soir, on passe directement au congé à partir de " Gloire à toi, Christ Dieu, notre espérance  ".

LECTEUR : (Trisagion et oraison dominicale)

LECTEUR : Amen. Kyrie eleison. (12 fois)

Trinité toute-sainte, puissance consubstantielle, royauté indivisible, cause de tout bien, accorde ta bienveillance au pécheur que je suis, affermis et instruis mon cœur, libère-moi de toute souillure, illumine mon intelligence, afin qu’en tout temps je rende gloire, je chante, adore et dise :

Un seul est saint, un seul est Seigneur, Jésus Christ, à la gloire de Dieu le Père. Amen.

Béni soit le Nom du Seigneur, maintenant et jusque dans les siècles ! (3 fois)

Gloire au Père… Maintenant…

LECTEUR OU CHŒUR : Psaume 33 (l’usage grec ajoute le Psaume 144)

PRÊTRE : Sagesse.

CHŒUR : Il est digne en vérité de te célébrer, ô Mère de Dieu,
bienheureuse à jamais et Mère de notre Dieu.

PRÊTRE : Très sainte Mère de Dieu, sauve-nous.

Suite du Congé habituel : " Toi plus vénérable que les chérubins  ", jusqu’à l’Amen final.

CHŒUR : Toi plus vénérable que les Chérubins,
et incomparablement plus glorieuse que les Séraphins,
qui sans tache enfantas Dieu le Verbe,
toi véritablement la Mère de Dieu, nous t’exaltons.

PRÊTRE : Gloire à toi, Christ Dieu, notre espérance, gloire à toi.

CHŒUR : Gloire au Père... Maintenant…
Kyrie eleison (3 fois).
Père, bénis.

Et le Prêtre dit le congé.


ANNEXE V   ORDO DES VÊPRES

Source : Livre des heures, Fraternité orthodoxe
en Europe occidentale, Colombes, 2000.

On peut distinguer quatre types de célébration de l’office des Vêpres :

 A. Les Grandes Vêpres de l’office du dimanche et des fêtes avec Vigile. Elles sont suivies par l’office des Matines (du moins dans l’usage slave). Les Grandes Vêpres sont également célébrées aux fêtes où l’on chante le Polyeleos aux Matines.

 B. Les Vêpres ordinaires, célébrées les autres jours.

 C. Les Vêpres de Carême, célébrées en semaine (c’est-à-dire du dimanche soir au vendredi soir pendant le Grand Carême), dont l’essentiel est identique aux Vêpres ordinaires, mais qui comportent en plus des lectures après le chant de " Lumière joyeuse... " et une dernière partie spécifique, après le Notre Père.

D. Les Vêpres suivies d’une Liturgie : soit de la Divine Liturgie les veilles (Paramonies) des fêtes de la Nativité et de la Théophanie, à l’Annonciation (le 25 mars au soir), les Grands et Saints Jeudi et Samedi, soit de la Liturgie des Saints Dons Présanctifiés, pendant le Grand Carême (les jours prescrits). La Liturgie débute à la suite des lectures bibliques du jour.

N. B. : En l’absence de prêtre, le lecteur dira à la place de la bénédiction initiale et du Congé final : " Par les prières de nos saints pères, Seigneur Jésus-Christ notre Dieu, aie pitié de nous. Amen. " L’office sera dit, en omettant les parties dévolues exclusivement au prêtre et au diacre.

La structure de l’office s’articule de la façon suivante :

1. Bénédiction et Psaume 103 (Psaume de la Création).

Si les Vêpres sont célébrées seules, le prêtre dit : " Béni est notre Dieu, en tout temps, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles ". Le lecteur dit : " Amen " et, si les Vêpres ne sont pas précédées d’un autre office, il dit les prières initiales et, après l’ecphonèse : " Car à Toi appartiennent... ", il poursuit : " Amen. Kyrie eleison (12 fois), Gloire... et maintenant..., Venez, adorons... " et le Psaume 103 ; ou, si les prières initiales ont été dites dans l’office qui précède, il dit directement : " Venez, adorons... " et le Psaume 103. Pendant la lecture du Psaume, le prêtre, devant les portes royales, lit les prières de Vêpres, appelées encore " prières du Lucernaire ".

S’il y a Vigile, après avoir encensé le sanctuaire, le diacre dit " Levez-vous. Bénis, Seigneur. " et le prêtre proclame : " Gloire a la sainte, consubstantielle, vivifiante et indivisible Trinité, en tout temps, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles ". Le chœur chante : " Amen ", puis le clergé ou le chœur chant trois versets de : " Venez, adorons... ", auxquels on ajoute un quatrième : " Venez, adorons et prosternons-nous devant Lui ". Puis le chœur chante le Psaume 103. Dans la pratique, seuls quelques versets sont chantés et leur choix est variable ; toutefois à titre d’exemple on peut indiquer :

- l’usage grec courant, qui n’utilise que le début du psaume jusqu’à : " Tu T’avances sur les ailes du vent... " et la fin à partir de " Il regarde vers la terre et elle tremble... " ;

- l’usage slave courant, où quelques versets sont chantés avec comme premier refrain : " Béni es-Tu, Seigneur " ; puis, à partir de : " Tu as fait jaillir les sources... ", le refrain : " Que tes œuvres sont grandes, Seigneur " ; enfin, après le dernier demi-verset : " Tu as tout créé avec sagesse " (à la fin du psaume), on ajoute " Gloire à Toi, Seigneur, qui as tout créé ".

On chante ensuite : " Gloire... et maintenant... " et les " Alléluia... ".

Pendant le chant du psaume, le prêtre, précédé du diacre portant le cierge diaconal, effectue un grand encensement.

Si les Vêpres s’enchaînent avec une Liturgie, le prêtre dit : " Béni est le Règne du Père, du Fils et du Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles ". Le chœur chante " Amen ", puis le lecteur lit les prières initiales, " Venez, adorons... " et le Psaume 103. Pendant la lecture du psaume, le prêtre, devant les portes royales, lit les prières de Vêpres.

 2. Grande litanie de paix : " En paix prions le Seigneur ".

 3. Cathisme : lecture du Psautier.

Aux Grandes Vêpres, on utilise toujours la 1 ère stance du 1er cathisme et, le dimanche, le cathisme en entier (il y a cependant des cas où il n’y a pas du tout de cathisme, comme aux fêtes majeures du Seigneur qui tomberaient en semaine, du mardi au samedi). Dans l’usage slave, on chante seulement quelques versets de la lère stance, qui commencent par : " Bienheureux l’homme... ".

Aux Vêpres ordinaires et en Carême, on utilise le cathisme indiqué (voir le Psautier liturgique qui comporte un tableau de répartition des cathismes lus aux différents offices). Lorsqu’est célébrée la Liturgie des Présanctifiés, on lit le 18ème cathisme (sauf le mercredi de la 5ème semaine du Carême où c’est le 7ème ; pas de cathisme quand l’Annonciation a lieu le jeudi). Le dimanche soir, il n’y a jamais de cathisme aux Vêpres ordinaires et de Carême. Dans la pratique paroissiale, habituellement on ne lit pas le cathisme en entier, sauf en Carême.

Aux Vêpres suivies d’une Liturgie eucharistique, on ne lit pas de cathisme.

4. Petite litanie (sauf s’il n’y a pas eu de lecture du Psautier) : " Encore et encore... ".

5. Lucernaire.

Le début des Psaumes du Lucernaire (140, 141, 129 et 116) est toujours chanté sur le ton de la première stichère et, pour la circonstance, on ajoute aux deux premiers versets du psaume le refrain : " Exauce-moi, Seigneur ".

La première stichère se trouve soit dans l’Octoèque (qui prime dans l’office du dimanche), soit dans les Ménées, le Triode ou le Pentecostaire.

La suite des psaumes est généralement omise (sauf pendant le Grand Carême).

Ensuite, selon le nombre de stichères qu’il convient de chanter, on intercalera les stichères entre les derniers versets. Habituellement, à la fin, il y a une stichère à : " Gloire... " et un théotokion à : " Et maintenant... " , mais lors des fêtes majeures, la dernière stichère se chante à : " Gloire... et maintenant... " et n’est pas un théotokion quand la fête est dédiée au Seigneur. Le dimanche, les 7 stichères de l’Octoèque (du ton occurrent) sont suivies de 3 stichères du saint (dans les Ménées), puis, éventuellement, " Gloire... " du saint, et " Et maintenant... " le théotokion dogmatique du ton occurrent. (Dans la pratique, on ne chante pas toutes les 10 stichères).

Pendant le chant du Lucernaire, le diacre ou le prêtre, s’il est seul, encense toute l’église.

6. Entrée (éventuellement) et chant de " Lumière joyeuse ".

Aux Vêpres ordinaires, habituellement il n’y a pas d’Entrée. Il n’y en a pas non plus aux Vêpres de Carême, sauf le dimanche soir. Mais " Lumière joyeuse " est toujours chanté. 

7. Prokeimenon.

Aux Grandes Vêpres et aux Vêpres ordinaires, le prokimenon est fixe selon le jour de la semaine. Il est annoncé par le lecteur (usage grec) ou par le diacre ou, en son absence, par le prêtre (usage slave) : " Prokeimenon, ton x. " et le texte. Le chœur reprend le prokimenon après son annonce et après les versets. À la fin, est annoncée la moitié du prokimenon et le chœur reprend la seconde moitié.

À certaines Vêpres ordinaires, il y a un prokimenon particulier (le soir de Pâques, le soir du Dimanche de Thomas, le soir de la Pentecôte, ainsi que le soir de la Nativité et de la Théophanie, sauf si c’est un samedi, et le soir des dimanches de Carême).

Aux Vêpres de Carême, le prokimenon (il y en a deux, un avant chaque lecture) est en fait un verset psalmique qui s’annonce simplement : " Ton x. " et le texte. Il est toujours annoncé par le lecteur qui va lire les lectures bibliques. 

8. Lectures bibliques.

Aux Vêpres de Carême, les lectures bibliques ont lieu chaque jour de la semaine, sauf le dimanche soir.

En dehors du Grand Carême, les lectures bibliques n’ont lieu que les jours de fête ou de saint, lorsqu’on célèbre les Grandes Vêpres. Ce sont des lectures tirées de l’Ancien Testament, sauf aux fêtes des apôtres, où elles sont tirées des Épîtres catholiques. En temps ordinaire, aux Grandes Vêpres du dimanche il n’y a pas de lectures bibliques.

Les lectures sont faites, comme pour l’Épître, au milieu de l’église.

Aux Vêpres suivies d’une Liturgie, cette dernière s’enchaîne après les lectures bibliques avec, aux Liturgies eucharistiques, une petite litanie suivie du Trisagion ou, aux Liturgies des Présanctifiés, avec le chant de : " Que ma prière s’élève... ". 

Ici prennent fin les Vêpres suivies d’une Liturgie.

9. Litanie instante.

Aux Grandes Vêpres est prescrite une litanie instante : " Disons tous de toute notre âme... ". Dans la pratique courante, elle est souvent omise lorsqu’il y a Vigile (car elle se retrouve sous une forme légèrement abrégée à la fin des Matines).

Aux Vêpres ordinaires, elle est dite à la fin de l’office, après le tropaire, et dans ce cas elle commence à la troisième demande " Aie pitié de nous... " (voir plus bas N° 17). 

10. Prière du soir : " Daigne, Seigneur... ". 

11. Litanie de demandes et prière d’inclinaison.

La litanie de demandes : " Accomplissons notre prière vespérale... ", est dite à toutes les Vêpres. Elle est suivie de " Paix à tous " et de la prière d’inclinaison. 

12. Litie (prière instante).

À la Vigile, et à certaines autres occasions (dédicace, par exemple), on peut ajouter la Litie, un rite qui normalement a lieu dans le narthex (ou à défaut, tout au fond de l’église).

Au chant des stichères de Litie (des Ménées), le prêtre, accompagné du diacre et précédé du servant portant un cierge, sort en procession du sanctuaire. Après le chant des stichères, le diacre lit 4 prières et après chacune d’elle, le chœur chante : " Kyrie eleison " (le nombre des Kyrie varie selon les usages). Le prêtre lit ensuite une 5ème prière, suivie d’une prière d’inclinaison. Puis, au chant des Apostiches (des Ménées, mais parfois de l’Octoèque, avec " Gloire... et maintenant... " des Ménées) la procession rentre. Mais s’il y a Artoklasie (voir N° 16) elle s’arrête au milieu de l’église devant une table où sont disposés 5 pains, du froment, du vin et de l’huile que le prêtre va bénir. 

13. Apostiches.

Aux Grandes Vêpres, aux Vêpres ordinaires et de Carême, on chante les stichères des Apostiches. Les versets sont différents les dimanches, les jours de fêtes et en semaine. Selon le cas, les Apostiches se terminent par une stichère à " Gloire... " et une autre à " Et maintenant... " (généralement un théotokion) ou par une stichère à " Gloire... et maintenant... ".

Le dimanche, on chante les stichères de l’Octoèque ; en semaine celles de la fête ou du saint (dans les Ménées), ou à défaut, celles de l’Octoèque (parfois il y a une stichère du saint à " Gloire... ", on prend alors à " Et maintenant... " le théotokion du même ton, que l’on trouve en annexe des Ménées). 

14. Cantique de Syméon, Trisagion, Très sainte Trinité... et Notre Père...

Cette séquence est lue à toutes les Vêpres. Elle est suivie du tropaire. 

À partir d’ici, pour les Vêpres de Carême, on passe au N° 18.

15. Tropaire (apolytikion).

Le tropaire (apolytikion = de conclusion) de la fête ou du saint (dans les Ménées) est généralement suivi d’un théotokion. Certains jours on trouve deux tropaires, dans ce cas le second est précédé de " Gloire... ".

Le théotokion (ou le stavrothéotokion, aux Vêpres du mardi et du jeudi) est précédé de " Gloire... et maintenant... " s’il n’y a qu’un tropaire, ou de " Et maintenant... ", s’il y en a deux. Il est toujours du même ton que le tropaire qui le précède (on le trouve en annexe, dans les Ménées).

Aux Grandes Vêpres des fêtes majeures, on chante le tropaire une fois, ou trois fois s’il y a Vigile.

Aux Grandes Vêpres du dimanche : s’il y a Vigile, on chante " Vierge Mère de Dieu... " 3 fois (sauf occurrence avec une fête majeure ou certaines autres fêtes) ; si les Vêpres sont célébrées seules, on chante le tropaire du ton occurrent (Octoèque), suivi de son théotokion. 

16. Artoklasie (Bénédiction des pains).

C’est la bénédiction des pains, du froment, du vin et de l’huile disposés au milieu de l’église. L’artoklasie n’a lieu que s’il y a Litie. 

17. Congé.

Aux Grandes Vêpres de Vigile, après le tropaire ou après l’Artoklasia le chœur chante 3 fois : " Que le nom du Seigneur... " et le prêtre donne la bénédiction. Le lecteur commence alors immédiatement la lecture de l’Hexapsalme.

 Ici prennent fin les Vêpres de Vigile.

Dans les autres cas, mais en dehors du Grand Carême, on dit la litanie instante à partir de la 3ème demande : " Aie pitié de nous... ". Puis vient le Congé. 

Ici prennent fin les Grandes Vêpres et les Vêpres ordinaires.

18. Vêpres de Carême.

Aux Vêpres de Carême, après le N° 14, sont chantés des tropaires fixes, avec une prosternation après chacun des trois premiers.

Puis on dit 40 Kyrie, " Gloire... et maintenant..., Toi plus vénérable... " et la demande de bénédiction.

Et, après la bénédiction, la prière " Roi céleste, fortifie les chrétiens... " et la prière de saint Ephrem le Syrien : " Seigneur et maître de ma vie... ".

Le dimanche, on dit la prière de saint Ephrem le Syrien : " Seigneur et maître de ma vie... ", avec 3 prosternations seulement. Après cela le prêtre dit : " Gloire à Toi notre Dieu, notre espérance... " et le chœur répond : " Gloire... et maintenant..., Kyrie eleison (3 fois), Donne la bénédiction. " Et le prêtre donne le Congé (ou en son absence, on dit : " Par les prières... ").

 Ici prennent fin les Vêpres de Carême du dimanche soir.

Les autres jours, en semaine, on dit la prière de saint Ephrem avec 3 prosternations, puis douze inclinaisons avec l’invocation " Ô Dieu, purifie-moi, pécheur ", et une seconde fois la prière en entier (avec une prosternation à la fin).

Suit la séquence Trisagion, Très sainte Trinité... et Notre Père, Kyrie eleison (12 fois) et la prière : " Très sainte Trinité, puissance consubstantielle... ". Le chœur chante alors : " Que le nom du Seigneur... " (3 fois). Puis le lecteur : " Gloire... et maintenant... " et le Psaume 33, auquel on peut ajouter, selon l’usage grec, le Psaume 144. On chante alors, sur une mélodie de Carême : " Il est digne en vérité... ", " Gloire... et maintenant..., Kyrie eleison (3 fois), Donne la bénédiction. " Et le prêtre donne le Congé (ou en son absence, on dit : " Par les prières... "). 

Ici prennent fin les Vêpres de Carême en semaine.


Ce texte est disponible en format Word.
Écrivez-nous : thabor11@yahoo.ca.

Introduction à la Divine Liturgie

 


Dernière modification: 
Lundi 27 mars 2023